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Pilote sur Visa - GS - CX


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Balanche Jean Claude

Principaux résultats

1976 : Sur GS
Ronde du Jura : 11ème
Ronde des terre de Beauce : 13ème
Critérium de la Châtaigne : 35ème et 9ème groupe 2
Rallye des vallées : 50ème, 20ème groupe 2, 6ème classe
1977 : Sur GS
Rallye de Séquanie : 22ème, 9ème groupe 2, 2ème classe
1978 : Sur CX
Tour de France : 24ème et 3ème diesel
Rallye des Vosges : 7ème groupe 2, 1er classe 3
Slalom de Malbouhans sur LN: classement non connu
1985 : Sur Visa Gti
Ronde Luronne : 3ème groupe S (national) et 1er classe 3
1986 :
Ronde Luronne : 11ème groupe production
Rallye des vallées : Abandon sur casse du doigt de delco
1987 :
Ronde Luronne : 22ème et 12ème groupe N

Présentation

Archétype de l’amateur pour qui la devise semble être : qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Toutes les occasions sont bonnes pour Jean Claude de courir à moindre frais, ou de copiloter des pilotes pour peu qu’on puisse se faire plaisir. On le verra ainsi à ses débuts courir sur Moskvitch ou Skoda parce que le concessionnaire local offrait des ristournes à nulles autres pareilles.

Si la majeure partie de sa longue pratique du sport automobile s’est déroulée sur une grande variété de marques automobiles, Jean-Claude aura deux périodes Citroën.

La première aura lieu à la fin des années 70 en tant que copilote de Francis Ulmann. En 1976, Francis rachète la GS groupe 2 de Jean Paul Luc et sur des épreuves enneigées ou sur terre, les résultats suivent. Une 11ème place au général à la ronde du Jura et une 13ème place à la ronde desTerres de Beauces seront les résultats les plus marquants.

En 1978 une tentative de championnat de voitures diesel est lancé et le tour de France automobile (couru sur asphalte et sur terre) s’ouvre à cette nouvelle catégorie. Le team Aseptogyl y engage deux équipages féminins sur CX Diesel, Francis et Jean Claude sont aussi au départ sur une CX Diesel à peine rodée. Jean Claude se souvient avoir donné des barres de céréales à un équipage féminin malade sous l’œil soupçonneux du team mais cela aussi fait partie de sa philosophie.

Disposant d’une LN version entreprise deux places pour sa société, il s’offrira même une participation décoiffante au slalom de Malbouhans. Dans une sorte de défi sportivo-comique, il inscrira même son épouse à la ronde Luronne sur la même voiture. La LN totalement de série terminera l’épreuve bonne dernière mais ira au bout du rallye contrairement à certaines de ses concurrentes.

Il revient sur une Citroën quelques années plus tard lorsqu’il achète une Visa Gti à son ex pilote alors agent Citroën. Bien que moins réputée que sa cousine 205, Jean Claude juge sa Visa bien supérieure. En effet, avec ses trains de largeur différente entre l’avant et l’arrière, le comportement est plus sain. Au lieu de lever une roue en virage comme sa cousine lionne, la Visa vire à plat.

A son volant il dispute trois fois la ronde Luronne et le rallye des vallées. Il profite des conditions hivernales souvent enneigées pour se faire plaisir dans son jardin. Il se souvient ainsi n’avoir concédé lors de la spéciale du Mont de Fourche qu’une seconde au kilomètres à l’Alpine Renault 1800 de Jacques Henry, notoriété locale des rallyes.

Il se rappelle également n’avoir du son salut, à la suite d’une casse d’amortisseur dans la spéciale de Saint Bresson, qu’à la présence sur le bord de la route d’un journaliste d’Echappement qui effectuait l’essai d’une Visa Gti prêtée par Citroën, et qui a bien voulu céder un amortisseur sous l’insistance virile mais correcte de l’équipage.