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Pilote sur Visa - DS/ID - GS - CX


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Romaozinho Francisco

Principaux résultats

1969
Vainqueur du tour du Portugal sur ID20 (Seul à l’arrivée)
TAP Portugal : Vainqueur sur DS proto
1970
TAP Portugal : 5ème, 2ème groupe 6 sur DS proto
1971
Tour du Portugal : 2ème, 1er groupe 1
TAP Portugal : Abandon DS proto
Rallye autrichien des alpes : Abandon DS Gr1
1972
Tour du Portugal : Vainqueur sur DS23
TAP Portugal : Abandon sur DS proto
Rallye du Maroc : Abandon DS Gr1
Rallye de Monte Carlo : 19ème, 4ème groupe 1, 1er classe 6
1973
Rallye de Madère : Abandon sur GS
Rallye du Mozambique : Abandon sur DS 23
TAP Portugal : 3ème, 1er groupe 2 sur DS23
Rallye du Maroc : Abandon DS23
1974
TAP Portugal : 8ème et 3ème groupe 2 sur GS
1975
TAP Portugal : 8ème et 4ème groupe 2 sur GS
1976
TAP Portugal : Abandon sur GS
1977
TAP Portugal : Abandon sur CX
1978
TAP Portugal : Abandon sur CX
1980
Rallye de l’Algarve : 4ème et 2ème groupe 2 (Visa super X)
Rallye San Miguel des açores : 8ème
1981
Rallye Douro Sul : 3ème sur Visa super X
Rallye de l’Algarve : Abandon
1982
Rallye de l’Algarve : 3ème et 1er groupe B sur visa trophée
Rallye des camelias : 8ème sur visa super X
Tour du Portugal : 4ème sur visa trophée
1983
Tour du Portugal : 2ème sur visa chrono
TAP Portugal : Abandon
Rallye des camélias : 6ème
Rallye de l’Algarve : Abandon

Présentation

Francisco Romaozinho fait partie des pilotes Citroën incontournables de la période DS. Pourtant on va le voir, sa carrière va bien au-delà de cette voiture mythique même si elle lui a apporté ses plus marquants succès. Les débuts de Francisco ont lieu en 1962 au volant d’une Austin cooper S avec laquelle il se constitue à la fois un palmarès enviable mais également une réputation nationale au Portugal.

Fin 1968, Francisco ressent une certaine lassitude vis-à-vis du sport automobile et hésite à raccrocher les gants. Un de ces amis lui fait rencontrer le directeur général de Citroën Portugal (Jacques Sonnery) qui lui propose d’essayer une ID20 au tour du Portugal. N’ayant rien à perdre Francisco accepte la proposition.

Le tour du Portugal cette année là sera particulièrement exigeant pour les équipages. Les abandons et mises hors course se succèdent et les pénalités pleuvent. A la fin de la seconde étape, les pénalités maximales autorisées sont de 45 minutes. Francisco arrive avec 29 minutes de retard et son principal concurrent est à 52 minutes. Après hésitation, les commissaires de course appliquent la règle au sens stricte et Francisco devra parcourir la troisième étape tout seul pour remporter son premier succès avec sa nouvelle voiture.

Etonné par le succès de Francisco au tour du Portugal, Citroën lui confie une voiture d’usine, aux côtés de Richard Bochnicek et Lucette Pointet au Rallye TAP Portugal. Il frappe de nouveau les esprits en remportant sa deuxième victoire d’affilée. Il se souvient en particulier que en plein milieu d’une spéciale le plafonnier s’est allumé. Pensant que son coéquipier l’avait allumé il lui a demandé de l’éteindre. Son coéquipier, tout en égrenant les notes lui a dis : continu.

Francisco fort mécontent de cette réponse a insisté sans que son coéquipier ne réagisse et a commencé à se facher jusqu’à ce que son coéquipier lui réponde : on a perdu la porte, et reprenne la lecture des notes comme si de rien n’était, sans pouvoir éteindre le plafonnier. A partir de cette date, Francisco va travailler pour Citroën Portugal et piloter de temps en temps, majoritairement sur des épreuves portugaises.

Il fera de rares excursions à l’étranger mais sans beaucoup de succès. Invité par Richard Bochnicek au rallye autrichien des Alpes, il abandonne sur accident. En 1972 il tente l’expérience du Monte Carlo où Citroën assiste René Trautmann engagé sur SM. Peu habitué aux épreuves sur neige il finira par abandonner non sans avoir réalisé quelques jolis chronos.

Il remporte à nouveau le tour du Portugal en 1972 mais abandonne au rallye du Maroc en voulant dépanner son coéquipier Robert Neyret. Il tente également des participations dans les anciennes colonies Portugaises, notamment au Mozambique. La première année c’est un torrent en crue qui aura raison de la DS, et la deuxième année, une série de tonneaux aura raison du prototype Bandama qu’il partageait avec Michel Parrot.

EN 1973, il obtient un dernier bon résultat en DS lors du TAP Portugal en terminant 3ième de l’épreuve et s’octroyant le groupe 2. La suite de sa carrière va alors se tourner vers la GS. Moins puissante et moins solide que la DS, il dispose néanmoins d’une vraie groupe 2 qui développe une centaine de chevaux. Il réalisera ses meilleures performances au TAP Portugal en finissant deux fois 8ème du classement général.

EN 1977, la GS est remplacée par la CX avec laquelle il ne parviendra à terminer aucune épreuve, puis en 1980 arrive la Visa. Citroën Portugal développe alors une Visa Super équipée du petit 1124cm3 et dopée autour de 100 chevaux. La petite auto va surprendre plus d’un concurrent n’hésitant pas à s’approcher des podiums comme au rallye de l’Algarve 1980 (4ème) ou au rallye de Douro sud 1981 (3ème). En 1982 arrive la Visa Trophée avec laquelle il remporte le groupe B au rallye de l’Algarve et au tour du Portugal, puis en 1983 la Visa Chrono. Ce sera sa dernière année de rallyes qui lui permettra notamment de terminer deuxième du tour du Portugal.

Il quittera ses fonctions commerciales chez Citroën un peu plus tard pour rejoindre l’importateur VW-Audi-Skoda et finir comme président du groupe Fiat Portugal.