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Pilote sur DS/ID


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Amic Gilbert

Principaux résultats

1967:
Rallye de Picardie : résultat non connu
Rallye du Touquet : résultat non connu
1968 :
Rallye des Ardennes : 50ème
Rallye de Rouen : 21ème

Présentation

Gilbert est un pilote du Pas de Calais et pourtant c’est en vérité un petit gars du sud exilé dans le grand Nord comme dirait Michel Galabru dans bienvenue chez les Ch’tis. Il débute en 1953 en coéquipier de Robert Mazon sur une Simca Ariane dans le championnat provençal. Il débutera un peu plus tard lors des 1000 km de Miramas dans le rôle de deuxième pilote rendu obligatoire par la distance à parcourir.

C’est en 1955 qu’il engage sa propre voiture, une Citroën 15/6 H avec laquelle il dispute des courses de côte, et en particulier celle du Ventoux pour laquelle il aura toujours un amour particulier. Il ne manquera que rarement d’y participer, bénéficiant parfois du prêt gracieux tantôt d’une Panhard, tantôt d’une Alfa-Roméo mais ne boudant jamais le plaisir de participer.

En 1962 il s’installe dans le Nord et ouvre son propre restaurant. Pendant quelques années il va se consacrer à son affaire dont il est le chef-cuisinier, ne courant que deci delà l’une ou l’autre course de côte pour ne pas perdre la main. En 1967 et 1968 il revient un peu plus sérieusement aux affaires au volant d’une DS21.

Il dispute à son volant les rallyes proches de son restaurant comme le rallye des Ardennes, le rallye de Rouen, des routes du Nord ou de Picardie. Les résultats qu’il obtient lui vaudront d’être remarqué par le concessionnaire Alfa-Roméo qui mettra à sa disposition une voiture dès la fin de la saison 1968. Les résultats s’enchainent et bientôt il obtient un contrat de pilote officiel Porsche.

Il fait écurie commune avec un certain Gérard Larousse, puis plus tard avec un jeune qui monte et donc on n’oublie trop souvent qu’il a eu une carrière automobile avant d’organiser le rallye Paris-Dakar, le regretté Thierry Sabine. Plus expérimenté, on compte sur lui pour être à l’arrivée et on laisse les jeunes se chamailler en haut du classement au risque qu’ils sortent de la route. Il arrêtera de courir en 1973 pour se consacrer à son restaurant.