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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Desjouis Chantal

Principaux résultats

1985
Rallye du Perche : 37ème, 1ère catégorie 1
1986
Rallye du Teilleul : 17ème, 1ère catégorie 1
Rallye du Mantois : 38ème, 1ère catégorie 1
Rallye Cidre et Pommiers : 53ème
Rallye du Perche : Abandon
1987
Rallye du Teilleul : 17ème, 1ère catégorie 1
Rallye du Perche : 21ème, 1ère catégorie 1
Rallye Cidre et Pommiers : 39ème
1988
Rallye du Pays d’Ouche : 39ème

Présentation

Michel Desjouis est un pilote de tout-terrains de la région Ouest. Il court au volant de Buggy et son mécano le copilote. Profitant de la vacance du poste de copilote, Chantal saute sur l’occasion pour enfiler la combinaison et le casque et découvrir de l’intérieur les rallyes terrains. Du coup, quand vient l’heure de rendre sa place au copilote attitré, ce n’est pas vraiment de gaieté de cœur et l’idée germe de préparer une deuxième voiture pour que Chantal puisse elle aussi courir sur les mêmes épreuves que son époux.

Le choix se porte tout à fait par hasard sur une Visa chrono. Une voiture légère, agile et facile à conduire mais handicapée par ses deux roues motrices qui rendent les participations aux épreuves trop boueuses ou trop montagneuses impossibles. C’est donc essentiellement dans les épreuves de l’Ouest (pour la proximité géographique et donc le moindre coût), entre printemps et automne, que Chantal va courir pendant 4 années (de 1985 à 1988).

Les équipages féminins ne sont pas nombreux dans cette discipline mais quand Chantal court ce n’est pas pour faire de la figuration, elle veut gagner. L’objectif ce n’est pas la coupe des dames mais bien la victoire dans la catégorie. Le moins qu’on puisse dire, au regard des résultats obtenus, c’est que Chantal n’a pas laissé beaucoup de miettes à ses adversaires, alliant vitesse à régularité pour amener la petite visa en tête de la catégorie 1.

Hormis un petit passage sur le toit (non éliminatoire) pour un excès d’optimisme au rallye du Mantois, aucune sortie de route ne sera à déplorer et c’est parfois la mécanique, fortement sollicitée, qui décidera du sort de la course. Malheureusement fin 1988, après une saison complète de championnat de France qu’il termine 3ème, Michel Desjouis décide d’arrêter les frais faute de moyens suffisants pour suivre la course à l’armement. Chantal suivra naturellement le mouvement et la petite visa sera revendue.