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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Deville Olivier

Principaux résultats

1986 : Visa GTi
Terre de Provence : Abandon
1987 : visa série 200 sauf précision
Terre des Charentes : 7ème, 6ème groupe et classe
Terre de Provence : 20ème, 12ème groupe et classe
Ronde sur terre de la Valbonne : Abandon
Terre du Languedoc-château Lastours : 1er groupe et classe
Rallye Bresse-Bugey (Visa GTi) : 12ème groupe N
Rallye des Vins Macôn : 5ème groupe, 1er classe (AX sport)
1988 : visa évolution
Terre des Charentes : 1er , 1er groupe et classe
Terre de Provence : Abandon
Terre des Cardabelles : Abandon
Terre de Fos : Abandon
Terre des Bruyères : 4ème, 4ème groupe et classe
1989 :
Terre du Vexin normand : Abandon
1991 :
Terre des Charentes : 3ème, 2ème groupe et classe
Terre de Provence : 3ème, 2ème groupe et classe
Terre des Châteauneuf du pape : Abandon
Terre de Corse : 4ème, 2ème groupe et classe
Terre des Castines : Abandon
Terre du Vexin normand : 4ème, 2ème groupe et classe

Présentation

Le petit village de Treffort dans l’Ain est réputé pour sa course de côte qui fit longtemps partie du patrimoine sportif français. En tant que petit-fils du maire de Treffort, le petit Olivier bénéficiait du privilège de monter pendant les entraînements libres auprès des pilotes qui prenaient un malin plaisir à lui en faire voir de toutes les couleurs. C’est un Henri Vuillermoz en grande forme au volant d’une Ford Escort qui ancrera définitivement dans le cerveau du petit garçon le virus du sport automobile.

Les débuts du petit Olivier devenu grand, auront lieu en 1982 dans le cadre de la coupe 104 ZS sur terre. Au milieu de la bande des excités de cette coupe très prisée, Olivier se fait remarquer en signant des temps dans les 10 premiers dès son premier rallye. Après une année sabbatique en 1983, il revient deux saisons d’affilée sur une Samba rallye Groupe N avec laquelle il commence à collectionner les victoires de classe.

En 1986, Olivier décide de tenter sa chance dans le cadre du challenge Citroën sur terre au volant d’une Visa GTi, avec le soutien du concessionnaire de Bourg-en-bresse. La saison ne sera guère concluante avec trois abandons dans les trois premiers rallyes et une sortie de route au terre de Provence alors qu’il est à la bagarre dans le groupe des 205 GTi. Ses performances ne sont pas passées inaperçues auprès du patron de Citroën Ecully qui lui suggère de rejoindre son team pour l’année suivante.

L’année 1987 verra donc Olivier se battre comme un chiffonnier avec un certain Laurent Battut au volant d’une Visa 1000 pistes série 200. Leurs incessantes bagarres leur vaudront d’être tous les deux nominés pour les espoirs de la revue Echappement. Olivier fera une apparition au rallye Bresse-Bugey au volant d’une Visa GTi à l’instigation du concessionnaire local mais surtout sera le premier à ouvrir le palmarès de l’AX sport en rallye. A peine une semaine après sa sortie officielle, alors qu’elle n’est pas encore homologuée en groupe N, Citroën Ecully engage l’AX sport au rallye des Vins Mâcon. Un seul baquet pour le pilote, un arceau fabriqué sur mesure par Brozzi , des suspensions d’origine, Olivier remporte sa classe et offre à l’AX Sport sa première victoire de classe.

Début 1988, Olivier récupère la Visa 1000 pistes évolution ex Joël Moine qui est déjà passablement usée et dont le moteur lâchera au terre de Provence. La saison sera une alternance de bons résultats et d’abandons dont l’évènement marquant sera la victoire absolue au rallye terre de Charentes. Grâce à un budget maternel, Olivier tentera l’aventure du rallye des 1000 lacs en Finlande, mais un caillou dissimulé dans une corde aura raison de la crémaillère de direction.

En 1989 l’écurie Ecully souhaite inscrire une AX groupe A dans toutes les épreuves européennes du championnat du monde des rallyes. Olivier la prend en main au rallye Ain-Jura où il renoncera sur une double crevaison suite à des cailloux déposés sur la route par des spectateurs bien intentionnés. L’AX sera mise à disposition de Jean Marc Dubois qui a trouvé un budget pour disputer le rallye de San Remo au cours duquel lui et son coéquipier trouveront la mort.

Cet accident marquera la fin du team Ecully et la dernière apparition d’Olivier sous les couleurs du team aura lieu à Serre-Chevalier lors du grand prix Elkron sur glace qu’il termine 3ème non sans avoir battu son idole, François Chauche.
En 1990, Olivier participera à deux ou trois épreuves au volant d’une R5 GT Turbo qui se solderont toutes par des abandons pour des problèmes récurrents d’embrayage.

En 1991, Olivier rachète la Visa 1000 pistes de Christian Bayet (ex Jean Marc Dubois) et repart pour une nouvelle saison en championnat de France sur terre. Si les Visa restent en lice pour les places sur le podium, elles subissent désormais la loi de la Lancia delta intégrale de Bruno Saby dont les 300cv sont rédhibitoires pour les 150cv de la 1000 pistes. Au sein des Visa la situation se tend avec des doutes sur les conformités de certains. Régulièrement classé dans les 4 premiers au général, et Poulidor du groupe F, Olivier termine la saison à la 6ème place du championnat de France, avec la satisfaction d’avoir réalisé 6 temps scratch devant Bruno saby.

En 1993 et 1994, Olivier dispute le volant 106 et ses performances lui vaudront d’être invité par Peugeot à disputer le célèbre rallye de grande Bretagne (RAC). Il y remportera sa classe grâce à un dernier rush dans l’ultime spéciale qui lui permet de coiffer sur le poteau Jacques Dubert , ancien pilote officiel du groupement des concessionnaires Peugeot. Ensuite ses apparitions se feront plus sporadiques même si sa victoire dans le challenge Prince Albert de Monaco (rallye de doublure du Monte Carlo pour les amateurs) lui vaudront une belle couverture médiatique en 1997.

Sa dernière apparition, avant un break de près de 20 ans, aura lieu au rallye national de Vins Mâcon 1998 pour remplacer un pilote dont le permis était suspendu mais l’engagement déjà payé.

En 2016, Olivier casse sa tirelire pour quelques épreuves du championnat de France sur terre au volant d’une 206 RC de location. Ses victoires en classe A7 montrent qu’il n’a pas perdu son coup de volant et avec seulement trois résultats comptabilisés ( en 5 rallyes), il termine 7ème du championnat de France sur terre des 2 roues motrices en n’ayant pu disputer toutes les épreuves faute de budget suffisant.