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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Virieux HUBERT

Principaux résultats

Tous les résultats en groupe N et en classe 3
1988 :
Ronde du PTS Lyon : 26ème, 15ème groupe, 5ème classe
Rallye du Forez : Abandon sur problème électrique
Rallye du valentinois : Rallye terminé, résultat non connu
Rallye d'Uzès : Rallye terminé, résultat non connu
Rallye du Haut Vivarais : Abandon avant ES1 sur problème électrique
Critérium des Cévennes : 44ème, 27ème groupe, 6ème classe
1989 :
Rallye Baldomérien : 51ème, 20ème groupe, 5ème classe
Rallye Bresse-Bugey : 39ème, 27ème groupe, 4ème classe
Ronde du Vercors : 21ème, 15ème groupe, 1er classe
Rallye du Forez : 28ème, 16ème groupe, 2ème classe
Rallye des côtes rôties : Rallye terminé, résultat non connu
Ronde Montbrisonnaise : 40ème, 23ème groupe, 4ème classe
Critérium des Cévennes : 46ème, 24ème groupe, 6ème classe
1990 :
Rallye Baldomérien : 49ème, 18ème groupe, 2ème classe
Rallye des Monts Dôme : 33ème, 27ème groupe, 3ème classe
Ronde du Vercors : 29ème, 14ème groupe, 2ème classe
Rallye du Forez : Abandon ES8 support moteur HS
Ronde du Giers : hors course, retard de pointage
Rallye de Saint Marcellin : 42ème, 21ème groupe, 4ème classe
Rallye de la Drôme Paul Friedman : 20ème, 10ème groupe, 2ème classe
Rallye des noix de Firminy : 36ème, 11ème groupe, 2ème classe

Présentation

Avant de s’adonner aux rallyes, Hubert avait une fâcheuse tendance à transformer les routes ouvertes en épreuves spéciales. Par chance cet égarement n’a jamais eu de conséquences mais néanmoins un jour, un conseiller municipal de sa commune lui fait un sérieux sermon sur sa conduite et lui dit : si tu veux rouler vite, fais donc des rallyes. Il n’en fallait pas plus pour qu’Hubert se décide et se lance dans l’aventure.

Il débute sur une Samba Rally groupe N en 1984. Les premiers rallyes prometteurs mais lors de la troisième épreuve au rallye du Forez, alors qu’il était en tete des samba rallye il sort de la route. c'est le métier qui rentre, mon petit, lui dira un pilote chevronné du plateau. Du coup en 1986 il tente une saison avec un golf groupe A et revient finalement en 1987 sur une Samba pour 8 rallyes.

A l’issue de ces trois saisons, Hubert souhaite passer sur une 205 GTi. Son mécanicien habituel est agent Citroën et lui dit, pourquoi n’essayes tu pas une Visa GTi beaucoup plus rare en rallye ? Quelque temps plus tard c’est dans une casse suisse qu’ Hubert ira chercher sa Visa GTi avec laquelle il va courir trois saisons. A l’attaque de la saison 1988, la Visa d’Hubert est très proche de la série, n’ayant subi comme modification que la pose d’un arceau et l’adaptation de suspension PTS homologuée en groupe N.

6 courses seront au programme de cette première saison. Des courses souvent compliquées par des soucis électriques récurrents qui vont entrainer deux abandons. C’est donc plein de craintes qu’Hubert se rend à Montpellier pour disputer sa dernière épreuve de la saison, le critérium des Cévennes, épreuve mythique pour les amoureux du sport auto avec ses spéciales de nuits sur les routes sinueuses de la région. Au grand soulagement de l’équipage, aucun problème ne viendra perturber le déroulement de l’épreuve, ni le trajet aller-retour par autoroute car Hubert n’a pas de remorque pour transporter sa voiture. Peu importe le classement final, terminer ce rallye restera le point d’orgue de la saison.

Pour la saison 1989, Hubert investit dans une petite préparation. Un équilibrage moteur pour gagner quelques chevaux, et des suspensions de chez Denis Mathiot qui permettent d’abaisser la caisse de deux centimètres et apportent un gain conséquent en tenue de route. Témoin de cette amélioration, le rallye du Vercors disputé sur des routes glissantes plutôt favorables à la petite GTi. Après une journée de course Hubert et son coéquipier sont contents de rentrer se coucher à l’hôtel avant la remise des prix du lendemain. En arrivant à la cérémonie, ils sont très étonnés de recevoir des félicitations de gens qu’ils croisent, ils ignorent qu’ils viennent de remporter leur première victoire de classe.

La saison 1989 se terminera de nouveau aux Cévennes. Au départ de la dernière épreuve spéciale longue de 44 kilomètres, les pneus de la Visa sont bien fatigués mais il n’y a plus de pneus de disponibles. A l’arrivée de la spéciale le commissaire leur dit, vous roulez sur la ferraille vous faites des étincelles. En prenant moultes précautions, l’équipage réussira à rentrer au parc fermé juste avant qu’une des roues ne crève.

Huit rallyes seront au programme de l’année 1990. Avec sa nouvelle préparation la petite visa est régulièrement sur le podium de la classe. Elle se débat aux milieux des furieux de la région en 205 GTi et profite des conditions difficiles pour leur faire des misères (brouillard, route humide). Hubert est en tête de sa classe après huit épreuves spéciales au rallye du Forez quand un support moteur l’abandonne. Au rallye de la Drôme, la Visa perd sa plaque de rallye dans la première épreuve spéciale. Le temps de la récupérer et une bonne vingtaine de secondes se sont écoulées. A l’arrivée, et malgré un 12ème temps scratch dans la dernière épreuve spéciale, l’équipage échoue à la 2ème place de la classe pour seulement 10 petites secondes.

Fin 1990 la Visa sera remplacée par une Peugeot 309 GTi 16 soupapes. Jusqu’en 2001 cette voiture va évoluer du groupe N au groupe A puis au groupe F2000. Reste le bilan de la Visa : 21 courses sans sorties de route grâce à un super comportement, plus équilibré que les 205 GTi, et même selon Hubert -dans certaines portions difficiles à enchainer, on passait plus vite avec la Visa qu’avec la 309 GTi malgré la différence de puissance.