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Pilote sur Visa - BX


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Ravenel Jean-Louis

Principaux résultats

1983 :
Rallye de l’Atlantique : 2ème, 2ème groupe, 2ème classe
Rallye d’Automne : 3ème, 2ème groupe
Rallye Costa Brava (It) : 8ème,
Rallye de la côte fleurie : 4ème, 3ème groupe, 2ème classe
Critérium de Touraine : 8ème, 4ème groupe, 4me classe
Tour de Corse : 11ème, 9ème groupe,
Rallye de La Baule : 7ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye d’Ypres : Abandon
1984 :
Rallye de l’Atlantique : 1er, 1er groupe, 1er classe
Rallye des falaises : 6ème,
Rallye de La Baule : 10ème groupe
Rallye du Touquet : 5ème, 5ème groupe, 4ème classe
Rallye de Mazières : 9ème,
Rallye de l’Ouest : 2ème, 2ème groupe, 2ème classe
Rallye de Saumur : 6ème,
1985
Rallye d’Armor : 2ème,
Rallye d’Automne : 3ème, 3ème groupe, 2ème classe
Rallye de Lorraine : 8ème, 7ème groupe,
Rallye de Lozère : 9ème, 9ème groupe,
Rallye de Madère (Port.) : Abandon (Moteur)
Rallye du Quercy : 5ème, 4ème groupe
Rallye de la Baule : Abandon
Ronde du point d’Alençon : Abandon
Critérium de Touraine : 5ème, 4ème groupe, 2ème classe
1986
Rallye de l’Atlantique : Abandon problème de suspension
1987
Rallye d’Automne : 9ème, 3ème groupe, 2ème classe
Rallye des Garrigues : Abandon transmission ES10
Critérium de Touraine : Abandon sur sortie de route
1988
Grand Prix du Mont Blanc : résultat non trouvé

Présentation

Dans la famille Ravenel, on a le sport automobile dans le sang. Marc, Jacky et jean-Louis ont été et sont encore très impliqués dans le sport automobile, et plus particulièrement en région Ouest dont ils sont originaires. Jean-Louis pour sa part débute en 1967 au volant d’une R8 Gordini avec laquelle il dispute la coupe éponyme, mais aussi quelques rallyes.

A partir de 1970, la fratrie Ravenel va porter haut les couleurs Opel et BP. Pendant que Jacky préfère les courses de côtes, Jean-Louis court les rallyes au volant des premières Kadett 1900 puis des lourdes Commodore GS/E, réalisant des performances étonnantes avec ces autos au gabarit impressionnant.

Il termine vice champion de France du Groupe 2 derrière Jean Louis Clarr en 1974 (tous les deux sur Opel Kadett) et 3ème du championnat de France du Groupe 1 sur une commodore gSE derrière Guy Fréquelin et Bernard Béguin, tous les deux sur Alfa Roméo,

En 1976 arrive enfin la Kadett GTE, avec laquelle Jean Louis commence à chatouiller les podiums (3ème à la ronde cévenole 1977, 10ème du championnat de France) et même, lorsque les conditions météorologiques s’en mêlent, à décrocher le scratch comme au rallye d’Armor 1978.

En 1981 il tente l’aventure de la Talbot Lotus groupe 2. Bien que plus récente, les résultats de cette nouvelle monture ne seront pas notablement différents, l’un des meilleurs résultats étant une 6ème place au Critérium de Touraine.

En 1983, la Direction Citroën de Rennes La janais lui propose de prendre le volant de la Visa régionale en remplacement de Segolen. Soutenu par la société Gruau, voilà Jean-Louis parti pour une première saison marquée par une 2ème place au rallye de l’Atlantique mais aussi une surprenante 9ème place en corse juste derrière les grosses groupe B de l’époque et une 8ème place sur la terre italienne du rallye Costa Brava. En revanche la malédiction d’Ypres (rallye dont Jean-Louis ne verra jamais l’arrivée malgré plusieurs tentatives) frappera également la Visa. Sur les petites routes belges très glissantes, Jean-Louis se retrouve sans freins. Pas d’autre solution que de tirer le frein à main. Jean-Louis se souvient des spectateurs s’envolant comme des moineaux, et d’une violente excursion dans le talus qui lui vaudra une double fracture des vertèbres.

En 1984 place à la Visa 1000 pistes avec un programme plus régional mais marqué par une victoire scratch au rallye de l’Atlantique. A notre également une belle 2ème place au rallye de l’Ouest où jean-Louis ne s’inclinera que fasse à la R5 Turbo de Pascal Thomasse.

L’année 1985 sera un peu moins souriante, marquée par de nombreux abandons, peut être liés à l’âge de la voiture. Jean-Louis sera au départ du rallye de Madère avec un journaliste sportif (Christian Vella, ex TF1, ex L’Equipe), mais malheureusement le moteur les empêchera de transformer l’essai. Le meilleur résultat sera une 2ème place au rallye d’Armor. Ce sera la dernière saison avec la petite Visa de seulement 140 chevaux dont Jean-Louis vante les qualités de légèreté, d’efficacité, et de facilité de conduite.

Jusqu’à son départ du service compétition en 1986, Guy Verrier avait mis un véto à tout développement d’une BX en marge du programme officiel. Avec l’arrivée de Guy Fréquelin, qui apportera un soutien logistique au projet, et de l’usine de Rennes ; Jean-Louis se lance dans le développement d’une BX Sport. Le moteur est confié au préparateur Brozzi, la caisse est allégée et le service compétition envoie un mécano tester la voiture.

La BX effectuera sa première sortie au rallye de l’Atlantique. Elle attirera la curiosité des médias après l’échec de la BX4TC, mais devra renoncer sur des problèmes de suspension. La caisse ayant été durcie, les sphères et les transmissions sont soumises à rude épreuve. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui seront à l’origine de l’abandon de Jean-Louis au rallye des Garrigues 1987.

Le rallye d’Automne verra enfin la BX terminer une épreuve. Malgré un gabarit défavorable face à la concurrence, Jean-Louis hisse la voiture en 9ème position, et sur le podium du groupe A. Ce sera le seul résultat notable de la BX. En effet lors du Critérium de Touraine, alors que Jean-Louis pointe dans les 6 premiers, Michelin lui propose des nouveaux pneus plus performants mais plus longs à chauffer. Faute d’avoir pu estimer correctement la température des pneus Jean-Louis mettra la voiture sur le toit un petit peu plus loin. Elle sera remontée mais restera inutilisée suite à des doutes sur l’état du moteur après son fonctionnement tête en bas.

Jean-Louis roulera encore une fois sur Citroën en 1992. Il bénéficiera d’un prêt d’une AX Sport pour disputer le rallye d’Automne. Il continue encore aujourd’hui à s’investir dans le sport automobile notamment au sein de l’ACO.