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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cattier Dominique

Principaux résultats

1982
Rallye des Garrigues : 63ème, 11ème groupe, 8ème classe
Terre des causses rouergats : Abandon
Course de côte de Saint Antonin : 12ème groupe, 10ème classe
Terre de Provence : 24ème, 7ème groupe, 7ème classe
Rallye des 1000 pistes : Abandon
Terre de Beauce : 1er, 1er groupe, 1er classe
Rallye de Picardie : 21èmé ,6ème groupe, 4ème classe
1983
Rallye TT Jean de la Fontaine : Abandon
Course de côte de Soissons : 8ème groupe
Slalom de Moreuil : 1er groupe, 1er classe

Présentation

Dominique contracte le virus du sport automobile au début des années 70 en côtoyant des copains plus âgés que lui et en leur faisant l’assistance. Plus tard il participera en tant que copilote sur 4CV et R8 Gordini avant de s’offrir sa première monture.

Il débute donc en rallyes tout-terrains, une discipline où les coûts sont encore raisonnables, au volant d’un buggy Apal Todt équipé d’un moteur 1600 Gordini associé à une boite VW. Il va le conserver jusqu’en 1981 tout en le faisant évoluer régulièrement.

En 1982, Dominique travaille à la concession Citroën de Château-Thierry. Le patron achète une visa trophée pour dynamiser l’image de son garage mais ne compte pas la conduire. Sachant que Dominique court un peu, il lui propose de courir tous frais payés avec la visa ; un offre que l’on ne peut pas refuser.

Il dispute sa première épreuve au rallye des Garrigues (épreuve mixte terre-asphalte) avec une voiture d’origine. Les débuts sur terre sont difficiles car, avec des silents blocs trop souples, les vitesses sautaient régulièrement quand ce n’était pas la biellette de la boite de vitesse. Le temps perdu à la remettre fera plonger l’auto dans les profondeurs du classement.

Pour la deuxième épreuve, le rallye des Causses rouergats, les erreurs ont été corrigées mais dans un léger excès d’optimisme la Visa se retrouve sur le toit. Elle sera vite remise sur ses roues mais un peu plus loin le bris d’une rotule entrainera l’abandon définitif.

Dans le cadre du trophée, Dominique choisit la course de côte de Saint Antonin pour marquer des points. Les suspensions sont abaissées, le baquet passager déposé, mais faute de protection moteur adaptée la visa talonne et Dominique devra se contenter d’une modeste 10ème place de classe.

Au rallye terre de Provence, la Visa est au top. Les problèmes techniques sont résolus et du côté mécanique c’est le calme plat. Pour le pilote en revanche, il y a une grande différence entre les spéciales courtes et tout en franchissement des rallyes tout-terrains ; et les longues spéciales très rapides du championnat de France sur terre. Peu habitué à ce rythme, Dominique aura un peu de mal à se mettre dans le rythme mais terminera néanmoins 24ème au général et 7ème de la classe.

Le redoutable rallye des 1000 pistes ne fera pas de cadeau à la petite Visa. Au bout de trois spéciales, Dominique est victime d’une crevaison et tente néanmoins de sortir de la spéciale à vitesse réduite quand un choc sur une tête de chat viendra éventrer le carter.

Au rallye tout-terrain Terre de Beauce, le parcours est assez roulant et les chemins sont secs. La petite deux roues motrices suit le rythme des meilleurs pointant son museau régulièrement dans les trois premiers. Pour une fois ce sont ses adversaires qui vont souffrir de pépins mécaniques et dans les toutes dernières spéciales, Dominique remporte la première victoire d’une Visa toutes compétitions confondues.

Ce petit exploit lui vaudra d’être invité à la présentation nationale de la nouvelle BX, cérémonie au cours de laquelle la Visa est exposée pavillon Baltard. L’année se terminera par une participation au rallye de Picardie, histoire de faire un peu de publicité régionale pour le garage, et Dominique termine 4ème de classe.

En 1983, Dominique s’inscrit au trophée national, Il remporte son groupe au slalom de Moreuil, dispute la course de côte de Soissons, et s’engage au Sprint du Thiérache. Le temps étant beau et sec, il part avec des pneus slicks et des mixtes. Le jour de l’épreuve des trombes d’eau vont s’abattre sur le parcours et Dominique sera bien content de ramener la Visa intacte à l’arrivée.

Il s’inscrit au rallye des 1000 pistes mais ne pourra pas les disputer car il reste hélas sur la liste d’attente et s’inscrit au rallye tout-terrains Jean de la Fontaine. L’épreuve traditionnellement sèche et roulante est particulièrement humide cette année là. Les berlines deux roues motrices souffrent et s’enlisent à de nombreuses reprises. Dominique n’ira pas au bout de l’épreuve. De retour au garage il apprendra que la concession est vendue et bien évidemment la visa avec.

En 1984 il rachète un buggy Punch avec lequel il va courir, à raison de deux rallyes par an jusqu’en 1990, quand des changements de règlements défavorables aux amateurs le pousseront à raccrocher le casque.