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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Bayet Christian

Principaux résultats

1989
Terre des Cardabelles : 19ème ,10ème groupe et Classe
Terre de Castine : 16ème ,7ème groupe et classe
Terre de Corse : 8ème, 4ème groupe et classe
1990
Terre des Cardabelles : 13ème, 7ème groupe et classe
Terre du Dauphiné : 5ème, 3ème groupe et classe
Terre de Corse : 9ème, 4ème groupe et classe
Terre de Provence : Abandon
Terre de Fos : 7ème, 5ème groupe et classe

Présentation

Au début des années 70, Christian exploite deux stations-services sur Lyon où il fera des débuts éphémères en 1972. Faute de temps à consacrer au sport automobile il va très vite ranger sa R8 Gordini au garage. Il devra attendre quelques années et la reprise d’un garage Peugeot au Lavandou pour se retrouver à nouveau au départ d’un rallye au sein de la coupe Peugeot 104 ZS.

Pour ses débuts il va courir essentiellement sur terre avec une exception pour le Tour de Corse 1983. Il se souvient de cette épreuve où avec sa petite auto de 70 cv, il perdait facilement 15 minutes face à la Lancia 037 de jean Claude Andruet sur des spéciales de 80 km. En 1984 et 1985 Christian court sur une Samba rallye groupe B et récolte ses premières victoires de classe assorties notamment d’une 9ème place scratch au Terre de Quercy, malgré des soucis récurrents de différentiel.

De 1986 à 1989 il réintègre les formules constructeur en participant à la coupe Peugeot 205 GTI. Il y réalise des performances qui lui vaudront d’être invité par le groupement des concessionnaires à disputer les 1000 kilomètres de la Réunion en 1987. Fin 1989 il investit dans une Visa 1000 pistes qui a appartenu à Jean Marc Dubois, pilote décédé en course au San Remo et dont il était proche.

Deux saisons durant il va se mêler à la meute des fous furieux des 1000 pistes, les Dorche, Soulié, Gervoson, et compagnie. Très maniaque et très soigneux de sa voiture, il assure une maintenance irréprochable et ne subira qu’un seul abandon sur un problème moteur. La voiture a beau être fiable et performante, la concurrence est rude et Christian d’avouer qu’il n’était pas de toute façon le plus rapide. Bien qu’il soit capable, à la hargne, de faire pêter un temps sur une spéciale, rester à 100% sur la durée du rallye n’était pas possible.

En 1990, il fait partie de l’équipe organisatrice d’une épreuve à parcours secret appelée Lavandou-Terre varoise. Par honnêteté il ne la dispute pas mais prête sa voiture à son ami René Dufour qui va profiter de l’aubaine pour remporter le classement général de l’épreuve. La Visa sera ensuite remplacée par une nouvelle Peugeot 309 puis plus tard par une Renault Clio Williams groupe N.

Avec cette auto, et en depuis de la faiblesse chronique des cardans, il va continuer à courir sur terre et s’offrir des participations à de grands rallyes étrangers. On le verra ainsi courir le TAP Portugal mais également le San Rémo en Italie, deux épreuves où il se classe dans les quatuors de tête de la classe. Il se retirera des rallyes en 1997, conscient qu’à 50 ans on réfléchit trop pour aller vite, mais également échaudé par l’inflation des budgets nécessaires pour courir.