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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Giannini Jean-Marc

Principaux résultats

1986
Rallye des 1000 pistes : Abandon
1987
Rallye de Toulon : résultat non connu
1989
Terre des Charentes sur AX : 11ème groupe
1992
Autocross de Canteperdrix de Mazan : 6ème catégorie Tourisme Libre

Présentation

Jean Marc débute en rallye sur une Opel Ascona 1900 SR avec laquelle il court essentiellement sur l’asphalte avant de succomber aux charmes de la coupe Peugeot 104ZS qui a révélé de nombreux talents. Il ne viendra à la visa qu’en 1986 en rachetant la voiture de Charly Barthalais avec laquelle il s’engage au rallye des 1000 pistes.

L’expérience sera de courte durée car dans une descente rapide, Jean Marc freine et la pédale s’enfonce sans que rien ne se passe. Freins out, il va tenter de ralentir la voiture avec le frein à main mais ne pourra pas éviter une violente sortie et quelques tonneaux. Il se met donc en quête d’une nouvelle caisse et repart en 1987 au rallye de Toulon avant de revendre la voiture.

En 1989 il revient aux affaires avec une AX sport pour le championnat de France sur terre. Après un résultat correct au rallye terre des Charentes malgrè un passage sur le toit, il se retrouve une nouvelle fois aux prises avec la mécanique au rallye terre de Bruyères. Il tentera un retour sur l’asphalte du rallye de Monte Carlo au volant d’une Fiat Ritmo 130 TC Abarth, mais devra renoncer après des problèmes de faisceau électriques.

Après quelques rallyes plus calmes au volant d’une Talbot Samba groupe N, Jean-Marc tente la coupe 205 GTi en rallycross. Les premières épreuves se déroulent plutôt bien mais les contraintes liées aux déplacements au quatre coins de la France auront vite raison de son budget. De plus le rallycross c’est beaucoup d’attente pour des courses très brèves et intenses et cela ne convient guère à ses attentes.

En 1992, Jean Marc achète une Visa 1000 pistes série 200 et tente l’aventure autocross en catégorie Tourisme Libre. Lors de sa première sortie il réalise de bonnes manches mais finira par faire un tonneau en tutoyant de trop près un talus. Il s’extrait sans mal de la voiture mais se retrouve complètement imbibé d’essence car la règlementation impose un réservoir dans l’habitacle. Un peu effrayé à postériori par le risque de pouvoir prendre feu à la moindre étincelle, Jean-Marc décide de revendre la Visa.

Il reviendra courir quelques temps en historique au volant d’une Alfa Roméo GTV, période plus calme même si sa fougue lui jouera quelques tours. C’est un peu le résumé de sa carrière d’ailleurs, souvent en tête de classe mais pas capable d’assurer un résultat, et du coup aussi souvent sur le toit avec les conséquences qui en découlent. Jean-Marc aura malheureusment passé beaucoup plus de temps à entretenir et retaper ses voitures qu’à courir, mais cela reste néanmoins de bons souvenirs.