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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Pons Jean-Marie et Marcel

Principaux résultats

1984 :
Ronde de la Durance : 15ème, 7ème groupe, 4ème classe
Rallye du Grand Delta : Abandon goujon de roues
Rallye du Gard : Abandon sortie de route
Ronde de la Sainte Baume : Abandon freins
Course de côte de Ceyreste : 3ème groupe
1985 :
Ronde de la Durance : Abandon Boite de vitesse
Rallye de Plan de Cuques : Abandon Allumage
Ronde des Alpes : Abandon Carburation
Ronde de Lozère : Abandon surchauffe
Course de côte du Col Saint Pierre : 8ème groupe

Présentation

Au départ c’est Jean-Marie l’ainé des cousins, qui sera le premier à attraper le virus du sport automobile. Il use ses premières gommes au volant d’une rallye 1 de série qu’il envisage de passer en groupe 2 mais qui deviendra finalement une rallye 2 sur les conseils du regretté Cactus (mécanicien réputé). C’est au rallye du Gard 1975 que Jean-Marie fera ses débuts.

La Simca 1000 sera remplacé par un proto CG ex Fiorentino qui ne laissera pas un grand souvenir à Jean-Marie faute de fiabilité, puis par une Opel GTE. Quand Marcel termine enfin son service militaire il prend place dans le baquet de droite d’une nouvelle Fiat 127 sport puis d’une VW Golf GTi groupe N avant que n’arrive la petite Visa.

Membre de l’écurie Massilia-SODIM, Jean-Marie prête aussi la main aux autres membres qui cherchent des mécanos d’assistance. Il aura ainsi la chance d’accompagner Jean-Paul Luc sur le rallye de l’Acropole en Grèce et au rallye des 1000 Lacs en Finlande, où il œuvre sous la surveillance exigeante de Cactus et emmagasine beaucoup d’expérience malgré les deux abandons.

En 1984, Jean-Marie achète une Visa trophée dans une configuration maxi groupe B, sans deviner qu’elle cache un chat noir et que leur cohabitation sera mouvementée. Pourtant les premiers auspices sont plutôt favorables puisqu’à la ronde de la Durance ils terminent 15ème au général et que dans la foulée Jean-Marie réalise un podium de groupe à la course de côte de Ceyreste. Au rallye du Gard suivant, dans un – trois corde- une plaque d’humidité à l’ombre provoque une perte d’adhérence des slicks et la Visa finira par s’arrêter 40 mètres plus bas dans le talus.

Avec une caisse neuve, les cousins disputeront deux autres épreuves en 1984, le rallye de la Sainte Baume où des problèmes de freins les contraindront à l’abandon, et le rallye du Grand Delta où dans la spéciale de Murs le cisaillement des goujons de roues provoqueront une sortie de route sans trop de dégâts.

L’année 1985 sera hélas de la même veine que la fin de l’année 1984. La boite de vitesse les trahira à la ronde de la Durance, puis ce sera l’allumage au rallye de Plan de Cuques et les carburateurs à la ronde des Alpes. Au Lozère la Visa surchauffe et finit par fumer tant et si bien que les organisateurs finissent par lui refuser le départ d’une spéciale et comble de déveine, Jean-marie et Marcel se perdront en essayant de revenir au parc fermé.

A la demande d’Henri Vuillermoz qui en est l’organisateur, Jean-Marie s’engagera à la course de côte du Col Saint Pierre fin 1985, ce sera la seule épreuve que la petite Visa terminera de cette saison de misères. Jean-Marie et marcel poursuivront quelques saisons sur une R11 turbo puis raccrocheront le casque, la tête pleine de souvenirs des saisons vécues avec une mention particulière pour les routes de la ronde de Lozère et pour le critérium de Cévennes, épreuve mythique par sa longueur, son ambiance si particulière et sa difficulté qui mettait les équipages à rude épreuve.