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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cren Hervé

Principaux résultats

1982
Course de côte de la fôret d’Auvray : 8ème groupe, 2ème classe
Course de côte de Tancarville : 4ème groupe, 1er classe
Epreuve sur circuit de Croix en Ternois : 11ème groupe B
Epreuve sur circuit de Monthléry : 13ème trophée Visa
Epreuve sur circuit de Croix en Ternois : 16ème trophée Visa
Rallye international d’Armor : Abandon suspension suite crevaison
Rallye du Var : Abandon support de barre antiroulis
1983
Rallye national Jeanne d’Arc : Abandon moteur
Rallye national de Dieppe : 37ème, 10ème groupe, 7ème classe
Rallye national côte fleurie : Abandon Bielle cassée

Présentation

C’est à la fin des années 70 qu’Hervé CREN va se lancer dans la compétition automobile. Il est depuis longtemps habitué à conduire des petites sportives puisque sa première NSU 1000 TT a fini sur le toit et qu’il l’a remplacée par une berlinette Alpine. Il investit dans une petite Autobianchi A112 Abarth qui présente un intéressant compromis coût/performance avec une réelle possibilité de remporter sa classe.

Après avoir installé un arceau, un coupe batterie et les équipements de sécurité minimum, il dispute sa première course au Gymkhana de Pont Audemer et se classe deuxième de sa catégorie. Un premier résultat encourageant qui va l’inciter à développer petit à petit sa voiture jusqu’en 1982. Juste avant de tenter de la vendre, il s’engage dans l’aventure du rallye de Monte Carlo mais ne sera pas qualifié pour la nuit du Turini, réservée aux 100 premiers, suite à un pénalisation à la suite d’une erreur de parcours.

Un jour un jeune acquéreur se présente et paye la voiture avec un chèque qui paraît tout à fait normal. Il part avec la voiture et avant d’arriver chez lui, se sort et plie la petite A112. C’est là que les ennuis vont commencer puisque ce jeune homme qui portait le même prénom que son père, avait emprunté le carnet de chèque de papa pour payer. Bien sûr ce dernier fera opposition et Hervé n’aura plus qu’à la remettre en état pour la revendre beaucoup plus tard.

En 1982 se présente sur le marché la Visa trophée, réputée prête à courir, et le garage Thier de Honfleur lui propose un peu d’aide et d’assistance pour courir sur la Visa. Le budget est raisonnable mais à la livraison de la voiture, Hervé constate qu’il reste encore pas mal d’argent à investir pour en faire une vraie voiture de course. Volant monobranche, boite de vitesse classique, suspension normale, une partie du budget prévu pour courir sera sacrifié aux modifications nécessaires pour en faire une vraie voiture de course.

Après une petite préparation moteur, des suspension adaptées, une boite de vitesse courte et des supports moteur spéciaux, la voiture sera enfin prête. En attendant Hervé ronge son frein quand dans les épreuves réservées au Visa il se fait prendre un tour à mi-course. Même s’il réussit à glaner une victoire de classe, il est accablé par les problèmes techniques et enchaîne désillusion et frustration.

L’aventure va se terminer en queue de poisson sur le circuit de Monthléry où au petit matin, Hervé retrouve sa CX avec une remorque vide. Pendant la nuit une équipe à priori bien entraînée a dérobé trois Visa trophée dans le même hôtel. Une mutation professionnelle en Afrique viendra mettre un terme provisoire à ces deux années de galère sportive. Ce n’est que beaucoup plus tard, au début des années 90, qu’Hervé reviendra au sport automobile avec une BMW qu’il engagera en circuit et course de côte et dont la fiabilité lui redonnera la joie de courir.