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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Benoit - fouchy Richard & Jean-Jaques

Principaux résultats

1982
Rallye des 1000 pistes : Abandon
Rallye Alpin Behra : 7ème groupe
1983
*Rallye des 1000 pistes : 44ème, 20ème groupe, 13ème classe
Rallye Alpin Behra : Abandon
Terre de Provence : Accident
Course de côte d’Ampus : 9ème groupe, 3ème classe
* Jean Jacques Fouchy au volant

Présentation

Lorsque l’on parle de Visa, il est impossible de dissocier Richard et Jean-Jacques même si leur collaboration fut de courte durée. Au départ pourtant, Jean-Jacques débute dans les années 70 au volant d’une R8 Gordini. Une vaillante voiture puisque qu’elle va résister à plus de 70 000 kilomètres de rallyes et de reconnaissance avec une belle fiabilité.

Quelques temps plus tard Jean-Jacques s’installe agent GM (Opel) à Saint Raphaël, et change donc de monture pour courir sur une Opel Kadett GTE. C’est dans son garage qu’il fait la connaissance de Richard Benoit et qu’ils commencent à parler rallye. Richard à l’époque court sur une Talbot Lotus et souhaite que Jean-Jacques le copilote mais il ne s’attend pas forcément à ce que Jean-Jacques lui réponde : Si tu veux que je courre avec toi, achète une visa.

Du coup, Richard se porte acquéreur d’une Visa trophée et voilà notre équipage prêt à s’attaquer aux épreuves de la région. Même si la petite voiture manque un peu de chevaux ils n’hésitent pas à se lancer dans les grandes épreuves que sont les 1000 pistes ou le critérium Alpin. Richard prêtera même une fois la voiture à Jean-Jacques pour le rallye des 1000 pistes et il aura le bon goût de la ramener entière à l’arrivée.

L’épisode probablement le plus marquant de ces deux saisons sera le Terre de Provence 1983. Sous une météo exécrable, dans la première épreuve spéciale, la Visa décolle sur une bosse. Voiture légère avec du poids à l’avant, elle a tendance à retomber sur le nez. La voiture part donc dans un tonneau par l’avant, retombe sur ses roues, moteur tournant prête à repartir. Hélas, au cours de la galipette, un rocher a brisé le pare-brise et les commissaires ne les laisseront pas repartir.

Abandonnés au milieu de la campagne, Jean-Jacques et Richard attendront longtemps leur assistance car l’organisation a mangé la commission. Pendant que épouses et mécanos cherchent dans la nuit, l’équipage attend en combinaison sous la pluie. Faute de distraction, ils vont profiter de leur attente forcée pour ramasser des escargots, le sac d’emballage du cric s’avérant un excellent moyen de fortune pour stocker leur récolte.

Malheureusement la collaboration cessera fin 1983 car Richard est atteint d’une maladie incurable qui finira par l’emporter et s’il court jusqu’au bout ou presque, l’équipage ne part plus sans un kit d’urgence dans la boite à gants. Jean-Jacques ne repartira pas en rallye. Quelque temps plus tard il s’investira dans une discipline tout autre comme organisateur et pratiquant, et c’est au volant d’un Lada Niva qu’il s’adonnera au Trial automobile.