Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Haze Xavier

Principaux résultats

1988
Course de côte Avesnes : 34ème groupe
Rallye national Jeanne Hachette : 5ème groupe, 1er classe
1989
Rallye national Jeanne Hachette : 23ème, 2ème groupe, 1er classe
1990
Course de côte de Pondron : 9ème groupe,
Rallye régional de Doullens : 42ème, 5ème classe
Slalom d’Abbeville : 6ème, 2ème groupe et classe
Sprint de l’Ascension : 56ème, 7ème classe
Course de côte de Tancarville : 11ème groupe
1991
Rallye national Jeanne Hachette : 23ème, 2ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Louviers : 13ème groupe
Rallye régional du val d’Ancre : 31ème, 5ème classe
Slalom de Cergy-Pontoise : 4ème groupe
1992
Course de côte d’Arques la bataille : 11ème groupe
Rallye régional du val d’Ancre : 39ème, 10ème groupe, 3ème classe
1993
Rallye régional de l’Oise : 15ème, 8ème groupe, 2ème classe
Slalom d’Abbeville : 3ème groupe, 1er classe
1994
Rallye régional de l’Oise : 36ème, 4ème classe
2002
Course de côte du beauvaisis : 72ème

Présentation

Lorsqu’après son apprentissage il déniche son premier emploi de mécano, Xavier tombe sur un chef d’atelier qui a couru lui-même sur une Simca 1000 rallye 2. D’anecdotes en histoires, le virus s’insinue dans l’esprit de Xavier. En 1986 il achète donc à son tour une Rallye 2 et se lance dans l’aventure des rallyes régionaux. Son copilote sera son chef d’atelier. Il s’essaye également un peu à la course de côte qui deviendra plus tard son activité principale. En 1987 la Simca sera remplacée par une Fiat Ritmo Abarth 125TC groupe N sur laquelle il poursuit son apprentissage.

En 1988 il achète une Visa trophée avec laquelle il va courir pendant presque 20 ans. La petite Visa 1235 cm3 va bien entendu évoluer au fil des ans, adoptant le 1440 de la 1000 pistes, des trains AV triangulés, des freins à disques avant et arrière, et un frein à main hydraulique.

Pendant 7 saisons Xavier va enchainer Courses de côtes, rallyes et slalom dans sa région. Equipée d’une boite courte la Visa est plus en difficulté sur les rallyes où elle manque de vitesse de pointe. En slalom en revanche elle peut tranquillement rivaliser pour la victoire de classe, et si les conditions météorologiques s’en mêlent, aller chatouiller le groupe quand la puissance n’est pas un argument essentiel.

Ainsi il accroche des places dans le top 10 au slalom d’Abbeville 1990, au slalom de l’Oise en 1991 et au slalom de Saint Quentin 1994 où il remporte le groupe en prime. Tout irait pour le mieux jusqu’à la course de côte d’Arques la Bataille. Arrivé sur place le matin, il rencontre un concurrent avec lequel il engage la discussion, et celui-ci lui annonce : de toute façon ici c’est moi le plus rapide.

Rien de tel pour motiver Xavier qui passe à l’attaque et devance son concurrent lors des essais. La pluie s’annonce pour les montées de course et Xavier est décidé à enfoncer le clou. Il s’élance à l’assaut de la montée, remet un coup de gaz avant l’épingle, met une roue dans le talus et part en tonneaux.

Il lui faudra deux ans pour remettre en état la voiture dont une où il fera des infidélités à sa Visa en courant sur la 205 Rallye de son coéquipier. Suite à un changement de métier, il se limitera dès lors à des épreuves de type courses de côtes et slalom. Il ne lui est en effet plus possible de se libérer pour les week-ends et les reconnaissances des rallyes. Bien que vieillissante la Visa reste dans le coup pour la classe.

En 2006, le changement de règlement oblige Xavier à se mettre en conformité avec le groupe F2000. Parmi les travaux, l’obligation de rajouter une barre d’arceau au niveau du toit. Quand on imagine le travail on voit qu’il n’est pas possible de souder sur toute la périphérie de la barre sans découper le toit ce qui n’est pas envisageable. Malgré tous ses efforts, il reste une zone de deux millimètres non soudée. Le commissaire technique du slalom de Saint Just en chaussée menacera Xavier de le déclarer non conforme. Lassé par cette augmentation permanente des contraintes et des tracasseries administratives, Xavier cessera de courir peu après et sa voiture ira poursuivre sa carrière du côte de Langres.