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Pilote sur Visa - GS


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Sauge Michel

Principaux résultats

1977
Rallye régional de Séquanie : Abandon
1978 :
Rallye régional de Séquanie : 25ème
1987
Ralye régional de Franche comté : 18ème, 4ème groupe, 1er classe
Rallye régional haut-saonois : 27ème, 5ème groupe, 3ème classe
1988
Rallye régional de Besançon : 10ème, 4ème groupe
Rallye régional du plateau de Langres : Abandon
1989
Rallye régional de Besançon : 10ème
1990
Rallye régional haut-saonois : 6ème, 4ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Séquanie : 9ème, 3ème groupe, 2ème classe
1991
Rallye régional de Besançon : 4ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Bourbonne les bains : 4ème groupe, 1er classe
Ralye régional de Franche comté : 18ème, 4ème groupe, 3ème classe
Rallye régional haut-saonois : 7ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye régional des lacs : 13ème, 4ème groupe, 1er classe
Rallye régional de l’Aube : 6ème, 5ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Séquanie : 13ème, 5ème groupe, 1er classe

Présentation

Titulaire d’un CAP mécanique, Michel Sauge intègre la succursale Citroën de Besançon. Au sein de cette entité existe un team 2cv cross, qui dispute le championnat de France, constitué d’un pilote et de deux mécaniciens d’assistance.

Passionné de sport automobile, Michel intègre le team en tant que mécano, puis profitera du départ du pilote pour prendre sa place dans le baquet vacant. De son propre aveu, s’il réalisait de bons chronos lors des essais, Michel ne s’est jamais vraiment senti à l’aise dans les courses en peloton.

En 1976 Michel se tourne vers une nouvelle discipline, les rallyes. Travaillant chez Citroën, le choix de modèle est relativement restreint. C’est donc sur une modeste GS 1220 Club de série développant une soixantaine de chevaux que Michel fera ses débuts. En 1978 il gagne quelques rares chevaux en montant en gamme avec une GSX2 équipée de deux carburateurs et d’un arbre à cames spécial, mais malgré ces efforts il ne pourra guère prétendre à jouer les premiers rôles. Le seul résultat retrouvé est une 25ième place au rallye de Séquanie.

Après deux saisons, Michel va consacrer son budget à un autre projet plus personnel, la construction de sa maison. Il faudra attendre 1983 pour revoir Michel au volant d’une nouvelle auto, une Visa trophée ex-Tabatoni. Il s’engage au rallye des hautes côtes avec son beau frère un beau bébé de 120 kg. C’est une grosse déception, l’auto peine dans les montées, souffre au freinage et n’avance pas. Un allumeur défaillant empêche la voiture de libérer ses chevaux et selon l’expression de Michel, il a le temps de lire le journal en spéciale. Du coup le retour sera bref et Michel sacrifiera quelques saisons aux aménagements de sa maison.

En 1987, Michel participe au challenge AX sport des collaborateurs PSA. Vainqueur pour la zone Est, il participe à la finale à Marrakech. Malgré de bons chronos, une quille touchée en finale le privera du volant d’usine. Il retrouve le goût de la course et décide alors de ressortir la visa du placard. Le modeste 1235 cm3 est remplacé par un 1440 cm3 de Visa Chrono, qui reçoit également une boite plus adaptée et quelques autres améliorations.

S’ensuit plusieurs années plaisir où Michel et sa visa font mieux que se défendre dans la région. S’il n’est plus question fin des années 1980/début 1990 d’espérer accrocher le groupe, la visa est souvent en tête de sa classe et rentre régulièrement dans les dix premiers du scratch comme au rallye de Séquanie et de haute Saône en 1990, au rallye de l’Aube 1990 ou au rallye de haute saône 1991. Fin 1991 malheureusement le rallye de franche comté sera fatal à la petite visa encore bien partie pour réaliser un bon résultat.

Début 1992 Michel investit dans une Visa Gti équipée d’un moteur 16s, une boite PSA de 309 GTi et une carrosserie tout polyester avec laquelle il espère faire claquer quelques temps. La voiture est préparée en deux mois et fait des débuts laborieux au rallye de la porcelaine où des problèmes d’allumage et de réglage des trains roulants lui vaudront quelques chaleurs.

A la ronde de Quarré les tombes, l’aventure aurait pu mal se terminer puisque dans un passage très rapide la visa va échapper à son pilote pour venir se poser contre le mur d’un cimetière. Sitôt retapée, Michel repart au rallye de haute Saône où il est trahit par sa commande de boite de vitesse. Il fera une dernière tentative au rallye de Séquanie mais se rend compte qu’il se traîne, encore marqué par sa sortie et décide qu’il vaut mieux raccrocher définitivement les gants.