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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cressonnier Bruno

Principaux résultats

1993
Rallye national des Vins de Mâcon : Abandon
1997
Rallye Matour : 63ème,
2000
Rallye Cœur de France : 75ème, 1er classe
Rallye Matour : 104ème,
Rallye national des géants : 49ème, 3ème classe
Rallye des coteaux champenois : 38ème, 3ème classe
Rallye des vignes de Régnié : 101ème,
Rallye national des Vins de Mâcon : 75ème,
2001
Rallye national Charlemagne : Abandon
Rallye Epernay – vins de Champagne : 36ème, 1er classe
Rallye national des géants : 67ème, 2ème classe
Rallye national des Vins de Mâcon : Abandon
2004
Rallye du 14 juillet : 92ème
Rallye de l’Espinouse : 73ème
Rallye des images : 74ème, 1er classe
Rallye du Pays Basque : 29ème, 1er classe
Rallye du Pays de Saint Yrieix : 32ème, 1er classe
Rallye national de la montagne noire : 80ème, 2ème classe
Rallye national des Vins de Mâcon : 120ème, 1er classe
Rallye national du pays du Gier : Abandon
Rallye de la Vienne : 41ème, 1er classe
Finale des rallyes régionaux Epernay : 77ème, 3ème classe
2005
Rallye national des Vins de Mâcon : Abandon
Rallye national de la montagne noire : 80ème, 2ème classe
2009
Rallye du 14 juillet : 91ème
Rallye Matour : 97ème
Rallye national Ain – Jura : 70ème, 2ème classe
Rallye national des Vins de Mâcon : 70ème, 2ème classe
Rallye régional du Suran : 63ème, 1er classe

Présentation

En 1989, un étudiant traîne sa mélancolie sur les bancs de la faculté de Saint-Etienne. Il est en licence de Sciences Physiques mais se demande ce qu’il fait là. Un week-end, en rentrant de la fac avec son frère, ils croisent des concurrents du rallye du Suran 89 et se rendent sur les spéciales pour voir passer les voitures de rallye.... Il roule en Golf mais aimerait bien à son tour se lancer dans le rallye. Avec son frère, ils discutent sur le choix de la monture, la Golf trop chère, alors une Samba dit Bruno, ou une rallye 2 dit Rodolphe. Ce sera finalement une Visa trophée en provenance du Jura avec une mécanique DMC qui correspondra le mieux à leur budget.

Ils font donc leur début en 1993 au rallye des vins de Macôn dont ils ne parcourront que 3 épreuves spéciales avant que le moteur ne rende l’âme. C’est les mains dans la mécanique que Bruno va trouver sa voie. Il passe un CAP de mécanicien en candidat libre, puis passe le BTS de mécaniques sportives à l'IEMS de Monteils dans le Gard et toute sa carrière professionnelle sera tournée vers la mécanique de course ce qui lui vaudra de travailler entre autre chez Automéca sur les Clio Groupe A d'usine de Philippe Bugalski et Serge Jordan.

Après une année blanche pour cause d’obligations militaires, Bruno et son frère reprennent la route à raison de 5 à 6 épreuves par an en fonction du budget et de la casse. Soucieux de son budget Bruno dispute des épreuves vers Troyes où il travaille, ou dans le Nord où sa grand-mère peut l’accueillir, préférant investir dans la mécanique que dans la logistique. La Visa va évoluer au fil de l’eau avec notamment des pièces de Golf pour la partie trains roulants.

Au début des années 2000, Bruno met au point une Golf 2 16s en groupe N et f2000/14 et Rodolphe en profite pour disputer quelques épreuves avec la Visa. La voiture est certes plus puissante mais beaucoup trop aseptisée pour Bruno qui ne retrouve pas les sensations et le plaisir de conduire de la Visa. En 2004, les résultats obtenus leur vaudront d’être qualifiés pour la finale de la coupe de France des rallyes à Epernay, mais ils ne pourront faire mieux que troisième de classe avec un modeste 1235cm3.

Bruno décide donc de redescendre d’une classe et prend une année sabbatique pour se préparer un moteur éligible en classe moins de 1150 cm3. Il choisit pour base le modeste 954cm3 auquel il fait subir un cure de jouvence, plusieurs greffes de pièces de diverses origines et de 106 kit car notamment (bielles). Il profite également de cette année pour faire quelques travaux dans sa maison et rencontre par l’occasion la fille du maçon, qui deviendra sa coéquipière dans la Visa puis dans la vie tout court.

Bruno et Marie-Christine désormais, continueront de courir jusqu’au rallye du Suran 2009 où ils remportent leur classe pour leur dernière sortie. Au fil du temps, la famille s’est agrandit de un, deux puis trois enfants, l’organisation pour courir devient complexe à gérer surtout qu'il vient d'ouvrir un petit atelier de mécanique automobile ( RTC ). La petite Visa et la golf sont rangées au garage où elles attendent sagement que Bruno veuille bien venir les réveiller, pour courir en VHC par exemple, on peut rêver...