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Pilote sur Visa - DS/ID


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Rimbeaux Sylvain

Principaux résultats

2004 :
Rallye régional de la Meuse : 27ème, 6ème groupe, 3ème classe
Rallye régional de l’Avesnois : 18ème, 4ème groupe, 2ème classe
2005 :
Rallye régional de l’Avesnois :17èmé, 7ème groupe, 6ème classe
2006 :
Rallye régional des Ardennes : 33ème
Rallye régional de l’Avesnois : 43ème
Rallye régional de Boulogne sur mer : 14ème, 5ème groupe, 3ème classe
Rallye régional de Morfontaine : 24ème, 4ème classe
Rallye régional de la porte normande : 23ème, 1er classe
2007 :
Rallye régional de l’Avesnois : 31ème
Rallye national Epernay – Vins de Champagne : Abandon
Rallye régional du Ternois : 17ème, 5ème groupe, 3ème classe
2008
Rallye national Epernay – Vins de Champagne : Abandon

Présentation

Difficile de s’y retrouver dans la dynastie des Rimbeaux tant ils sont nombreux dans le monde du rallye. Le précurseur c’est son papa agent Peugeot-Talbot qui a parcouru aussi bien les chemins des rallyes tout-terrains sur différentes montures (Volvo, Bugster, Buggys et un étonnant break DS que l’on voit en photo) que les routes ardennaises sur Simca Rallye 2, Rallye 3 et CG. Il sera suivi par ses fils Florent et Frédéric, dont les Talbot Samba ont longtemps animé les épreuves régionales. Parmi les enfants neveux et nièces on trouve de nombreux pilotes et coéquipiers répondant aux prénoms de Grégory, Alexis, Madline, Aldo, Magalie, Marie-Christine et Axelle.

Celui dont nous allons parler ici, c’est Sylvain (frère de Florent et Frédéric), carrossier de son état, et le moins précoce des trois frères. Il va attendre sa 35ème année pour enfin être à son tour sur une ligne de départ. Un choix guidé par une priorité accordée d’abord à la construction de sa maison, à l’éducation de ses enfants, et à d’autres activités qu’il pratique assidument, le football et la chasse.

Lorsqu’il se décide à chercher à son tour une Samba, il se heurte à son ami Stéphane Baudier qui lui dit qu’il roulera en Visa de gré ou de force. Bien que peu emballé par l’esthétique de la Visa, Sylvain accepte de céder à une condition, ce sera une 1000 pistes ou rien. Aussitôt dit, aussitôt fait, Stéphane lui déniche une Visa 1000 pistes (ex Arnaud Baune) dont le moteur est à refaire et Sylvain se lance dans la réfection intégrale de l’auto dont il soigne les finitions.

Côté motorisation, il fait appel au même préparateur que Stéphane, qui lui concocte un cocktail Saxo VTR, Peugeot 104 dont la cylindrée tourne autour des 1580 cm3 et la puissance aux alentours des 165/170 cv. Par prudence, avant de s’élancer sur son nouveau bolide, Sylvain se teste sur deux épreuves au volant d’une visa chrono amicalement prêtée par Philippe Ferraçin. Au rallye de la Meuse, il termine troisième de classe derrière ses deux frères, et au rallye de l’avesnois il termine second de classe derrière Stéphane Baudier, nous en reparlerons plus loin.

En 2013 l’évolution de la règlementation l’oblige à évoluer vers la classe 13 du groupe F2000. Il se retrouve dès lors confronté à une nouvelle génération de saxo et 106 kit car ce qui sérieusement compliqué la chasse à la classe. Heureusement la Visa fait preuve d’une grande fiabilité et Sylvain réussit quand même à s’imposer à deux reprises et à se faire une place sur le podium le plus souvent.
L’aventure se poursuivra jusqu’en 2008 où une chicane mal négociée va se traduire par quelques tonneaux qui viendront à bout de la caisse.

Pour continuer à courir, Sylvain va acquérir une 205 GTi qu’il va faire évoluer en groupe F2000/14 et qui sera remplacée en 2017 par une Subaru Impreza. Grâce à Philippe Ferraçin, Sylvain pourra récupérer une ancienne caisse de visa 1000 pistes (La Vinolux de Fabrice Tellier) et la Visa noire sera remontée et précieusement conservée dans un coin du garage.

Son meilleur souvenir, Sylvain le situe au rallye de la Meuse 1994. Stéphane Baudier qui trouvait que Sylvain avait un bon coup de volant avait absolument tenu à prendre la place du copilote. Entre les Samba de deux frangins et la Visa la bataille faisait rage, tournant successivement à l’avantage de l’un puis de l’autre. Pour la dernière spéciale Sylvain décide de tenter un coup avec une monte de pneumatique différente. Il sort la grosse attaque et finit par se faire un tête à queue qui le relèguera en troisième place de classe derrière ses deux frères, 21 secondes séparant les trois voitures. A l’arrivée son coéquipier se plaint de crampe à l’estomac et Sylvain s’en inquiète. T’en fais pas lui dit Stéphane, c’est juste parce que je me suis vraiment régalé pendant cette dernière spéciale menée tambour battant.