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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cousin Pascal & Patricia

Principaux résultats

1988
Rallye régional Champenois : 27ème, 3ème classe
Rallye régional des coteaux champenois : 22ème, 6ème classe
Rallye régional du plateau de Langres : 29ème, 3ème classe
Rallye régional du Thiérache : Abandon
1989
Rallye régional de Verdun et des côtes de Meuse : 22ème, 5ème classe
Rallye régioal champenois : 35ème, 2ème classe
Rallye de Dunkerque : 7ème, 5ème groupe, 3ème classe
Rallye régional de l’Ascension : 28ème, 5ème classe
Rallye régional de l’Avesnois : 21ème, 5ème classe
Rallye régional des coteaux champenois : 13ème, 9ème groupe, 6ème classe
Rallye régional du plateau de Langres : 19ème, 5ème classe
Rallye régional du vignoble aubois : 22ème, 11ème groupe, 6ème classe
1990
Rallye régional Champenois : 20ème
Rallye régional de l’Aube : 11ème, 4ème groupe, 2ème classe
Rallye régional du Thiérache : 18ème, 3ème classe
Rallye régional du plateau de Langres : 18ème, 9ème groupe, 4ème classe
Sprint régional de l’Ascension : 15ème, 3ème classe
1992
Rallye de Boulogne sur mer : 9ème groupe, 1er classe
Finale des rallyes régionaux Arras : Abandon
Rallye régional de la Meuse : 3ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Verdun et des côtes de Meuse : 12ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye régional de Doullens : 17ème, 6ème groupe, 1er classe
Rallye régional de la Ferté Gaucher : 14ème, 6ème groupe, 2ème classe
Rallye régional du plateau de Langres : 15ème, 6ème groupe, 1er classe
1993
Rallye régional de Neufchatel en Braye : 36ème, 9ème groupe, 1er classe
1997
Rallye régional de Val d’Ancre : 39ème, 11ème groupe, 2ème classe
Sprint régional de l’Avesnois : Abandon
1998
Rallye régional des routes picardes : 28ème, 1er classe
Rallye régional de Val d’Ancre : 36ème,13ème groupe, 3ème classe
Ronde régionale des Ardennes : 20ème, 7ème groupe, 2ème classe
2000
Sprint régional de l’Avesnois : 15ème, 5ème groupe, 2ème classe

Présentation

La carrière sportive de Pascal a démarré par des épreuves cyclistes jusqu’à ce qu’il obtienne le précieux sésame rose. Ayant découvert qu’il était plus facile de passer les côtes avec trois pédales qu’avec deux, et ayant bénéficié d’un sponsor providentiel en la personne de sa grand-mère, Pascal s’oriente vers les épreuves automobiles. Sa première course sera le slalom de Chalons sur Marne (aujourd’hui Chalons en Champagne) dont il prend le départ sans aucune préparation et place sa Simca 1100 Spécial dans les profondeurs du classement. Le virus est installé.

Il reviendra aux affaires plus sérieusement en 1977 en s’engageant au tour de l’Aisne au volant d’une Simca Rallye 2. Il remporte quelque temps plus tard sa première victoire de classe au rallye du Luxembourg et réussit même la performance de remporter la victoire scratch au slalom de Troyes en 1978. Inscrit en double monte et vexé d’avoir été battu à la première manche par son équipier du jour, Pascal a puisé dans ses ressources pour inverser le classement lors des manches suivantes. Il disputera environ 25 épreuves avec cette auto jusqu’en 1981 avant de faire une pause pour consacrer son budget et son temps à la construction d’une maison.

En 1985 lors de son retour, en pleine période de l’apogée de la VW Golf, Pascal fait le choix de l’originalité en achetant une Fiat Ritmo Abarth 125TC groupe N. Peu enchanté par le comportement routier de la voiture, et en concurrence avec les R5 GT turbo, il jettera l’éponge après deux saisons en 11 courses. Il consacrera l’année 1987 a se trouver une nouvelle monture qui l’accompagnera jusqu’en 2000.

Pascal souhaitait monter en catégorie et n’était pas insensible aux performances réalisées par les pilotes des Ardennes comme Coco Thomassin au volant de leurs Visa. C’est donc sur une Visa trophée groupe B ex Ravenel, équipée d’un 1440 cm3 qu’il va jeter son dévolu pour une longue série de saison. Les débuts au milieu de la masse des Samba et des autres Visa sont en demi-teintes et un peu frustrants, mais grâce au conseil de Coco Thomassin et aussi à l’arrivée d’un nouveau moteur préparé par Michel Brunetti les choses vont changer. Fin 1990 au rallye de la forêt d’EU il obtient enfin sa première victoire classe.

En 1991, Pascal se lance le défi de créer sa propre entreprise et met entre parenthèse la compétition automobile. Au titre des nouveaux entrepreneurs il bénéficie d’un coaching personnalisé dont il va transférer les apprentissages vers la compétition automobile. Lorsqu’il revient en 1992, les victoires s’accumulent et il est qualifié pour la finale de la coupe de France des rallyes. Trois semaines avant la finale, lors du rallye du Mans, les choses tournent mal. Un roulement de roue lache à la réception du bosse, la roue avant se couche et, devenue inconduisible, la Visa termine sa course enroulée autour d’un arbre. Patricia, l’épouse et co-équipière de Pascal est désincarcérée et évacuée vers l’hôpital car l’on craint pour sa colonne vertébrale mais ce sera finalement plus de peur que de mal.

Après trois semaines de travail acharné et son frère dans le siège du copilote, Pascal sera présent au départ de la finale mais la mécanique ne le laissera pas aller au bout alors qu’il se plaçait aux alentours de la 10ème place. Néanmoins la sortie du Mans reste dans les esprits et au rallye de Marly, alors que la lutte est âpre avec Olivier Guiardel, Pascal choisira de lever un peu le pied et se contentera d’une deuxième place dans la classe.

En 1994 et 1995, Pascal va de nouveau mettre les rallyes en veilleuse. Simple choix budgétaire pour lui de ne pas s’endetter pour pratiquer sa passion. En 1996 il revient avec un nouveau copilote car Patricia, marquée par la sortie du Mans n’est pas encore prête à repartir. Même si la cohabitation avec Christian Vilette se passe bien, Pascal regrette de ne plus connaître la même osmose naturelle avec son coéquipier. Des soucis de santé vont le tenir éloigné des rallyes une bonne partie de la saison 97, mais il ne résistera pas à effectuer son retour en fin d’année dans des conditions particulières même s’il avait la bénédiction médicale.

Après la casse du moteur, Pascal reviendra en configuration 1440 cm3 jusqu’à la fin de la saison 2000 où, malgré de bons résultats il décidera de ranger la Visa au garage. Elle sera remplacée par une 106 xsi qui va évoluer aux fils des ans de la classe F2000/13 à la A6K puis à la A6. Une cohabitation avec des hauts et des bas, des tonneaux en 2002, un moteur qui explose sur la ligne de départ de la première spéciale, mais aussi quelques victoires de classe en 2009 notamment. En 2014, Pascal se retrouve en situation de chômage économique et faute de budget raccrochera définitivement le casque et les gants, à l’exception de quelques sorties club avec l’une ou l’autre de ses voitures. Après avoir vendu récemment la 106, il devrait s’attaquer à la remise en route de la Visa que l’on a hâte de revoir sur les manifestations historiques.