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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Farsetti Franco

Principaux résultats

2001
Rallye national de Balagne : 41ème, 1er classe
2002
Rallye régional de la Biguglia : 69ème, 6ème classe
2003
Rallye national de Balagne : 33ème, 1er classe
Rallye régional de la Biguglia : 52ème, 3ème classe
2004
Rallye national de Balagne : 41ème, 7ème groupe, 2ème classe
Rallye régional de San Martino : 58ème, 15ème groupe, 4ème classe
2005
Rallye régional de la Biguglia : 72ème, 32ème groupe, 11ème classe
2006
Rallye national de Balagne : Abandon
Rallye régional de la Biguglia : Abandon
Rallye régional de San Martino : 60ème, 27ème groupe, 4ème classe
2007
Rallye national de Balagne : 46ème, 15ème groupe, 5ème classe

Présentation

Rallye et football sont les deux passions qui sont inscrites dans les gênes des Corses. Franco en plus travaillait pour une radio locale partenaire du rallye de la Balagne organisé par la Scuderia Balanina. Membre de cette écurie, il se lance dans le rallye pour soutenir l’organisateur et assurer un nombre suffisant de concurrents au départ.

Séduit par la silhouette de la Visa, il achète en 2001 une épave de Visa GTi équipée d’un 1900 cm3 pucé et équipé d’une ligne inox 4 en 1.de Peugeot 205. Il sera remplacé peu après par un 1600 en version carburateurs, plus facile à régler et aussi un petit peu plus conforme. C’est avec cette base simple donc fiable qu’il va aller chatouiller les autres Visa de Dominique Giaccobi et Jean-Paul Bernardini, mais aussi les Cousines 205 et Samba.

A raison de deux à trois rallyes par an (Balagne, Biguglia et San-Martino) Franco va disputer 7 saisons au volant de cette voiture au train avant bien accroché à la trajectoire mais aux fesses baladeuses.

Il dispute les premières saisons avec des coéquipiers souvent différents (Anne Nuper, Yannick Richeton) puis en 2006 c’est sa fille Livia qui prendra la place dans le bacquet de droite. Un défi pour celle qui souffrait des pires maux en voiture mais qui ne ressentira jamais la moindre nausée en rallye et ne cessera d’inciter son père à rouler toujours plus vite. Il lui arrivera même de s’occuper de l’accélérateur avec une ficelle, lorsque le câble leur jouera un mauvais tour.

En 2007 un jeune homme lui fait une offre pour la Visa et Franco accepte de vendre sa voiture. Une décision qu’il regrettera rapidement puisque la Visa ne reverra jamais l’asphalte et finira à la ferraille. Il la remplacera par une 205 GTi jusqu’en 2010 où la conjugaison d’un travail de plus en plus prenant et d’une règlementation de plus en plus coûteuse l’amèneront à raccrocher le casque.

Au bout de dix saisons Franco s’arrête donc avec des souvenirs plein la tête de moments de convivialité qui n’empêchait pas une saine rivalité ; où le camion d’assistance était équipé d’un congélateur pour les pique-niques partagés. Des moments de bluff où pour déconcentrer son adversaire Franco lui disait avant le départ de la spéciale –Si tu vois un point rouge dans ton rétroviseur, range toi, c’est moi qui te rattrape- et puis des moments plus triste tel ce rallye interrompu à l’issue de la première boucle en raison d’un meurtre sur l’itinéraire de la spéciale mais sans aucun lien avec le rallye.