Morice Jean-François

Présentation

Jean-François débute sa carrière professionnelle comme technicien dans un centre auto. Il y rencontre un certain Olivier Le Duc qui vient régulièrement chercher des pneus pour sa Samba Rallye. Ils sympathisent et Jean-François commence à faire partie de son assistance jusqu’à ce qu’un jour le poste de coéquipier se libère. Jean-François ne laisse pas passer l’opportunité de vivre enfin le rallye de l’intérieur et pendant deux saisons, l’équipage de la petite Samba va faire figure de terreur dans la classe F9.

En 2001, un autre copain d’écurie fait une sortie de route avec sa Visa GTi et décide de s’en séparer. Jean-François rachète la caisse et se crache dans les mains pour la remettre en état. Pour préparer ses débuts en rallyes il fonde une association loi 1901 des 3M car le virus s’est propagé au sein de la famille et son frère Patrick ainsi que son neveu Anthony se sont également piqués au jeu.

La Visa GTi avec laquelle il va courir est à la base une 105 Cv équipée du kit Peugeot 125 Cv dans laquelle il remplace l’injection par des carburateurs, domaine qu’il maîtrise car il a été formé dans un garage Alfa-Roméo. L’objectif de Jean-François, faute de gros moyens, est de se préparer une voiture fiable qui lui permettre de courir avec plaisir et un budget maîtrisé.

Ses débuts auront lieu au rallye du val de Sèvre 2002. Ils ne seront guère couronnés de succès puisque sur un freinage appuyé, Jean-François perd le contrôle de son train arrière, la voiture met une roue dans le talus et, après deux soleils par l’avant et trois tonneaux, l’équipage sévèrement secoué, sort de la Visa par le pare-brise. Il en faudra plus pour décourager Jean-François qui passe la petite Visa au marbre et s’attaque à son remontage et fin 2002 pour son premier rallye terminé, il remporte la victoire dans sa classe au rallye régional du pays vannetais.

Pendant trois saisons Jean-François va régulièrement squatter les podiums de sa classe avec son neveu en navigateur. La voiture est fiable jusqu’au rallye du sillon 2004. Jean-François est en tête de la classe, débarrassé de la Samba de son plus sérieux adversaire qui a rendu l’âme, il ne lui reste qu’à se laisser glisser jusqu’à l’arrivée. Un malheureux joint sur le circuit d’eau va lâcher dans la dernière épreuve spéciale et pour ne pas abîmer le moteur Jean-François ne retournera pas jusqu’au parc fermé.

En 2005 Jean-François se laisse tenter par une caisse de 205 GTi. Toujours en délicatesse avec le train arrière de sa Visa, il envisage de transférer le train avant irréprochable et la mécanique dans cette caisse mais utilisera finalement une mécanique 1.9L et revendra sa Visa. Grâce à un partenaire casseur il disposait d’un stock de pièce important qu’il revendra à un club Visa. Lorsqu’il ira livrer les pièces à Clermont Ferrand, il sera accueilli à la sortie de l’autoroute par un cortège de 17 Visa GTi qui l’escorteront jusqu’au point de livraison et lui feront un accueil festif. Fin 2007, pour des raisons familiales, Jean-François mettre un terme définitif à sa carrière de pilote bien qu’aujourd’hui il participe encore à quelques épreuve historiques au volant d’une Porsche 944.