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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Franzini Michel

Principaux résultats

1991
Rallye de la côte chalonnaise : 12ème groupe, 3ème classe
Rallye régional du Trièves : 54ème, 22ème groupe, 8ème classe
Sprint de Saint Brisson : 13ème groupe
Rallye de Séquanie :
1992
Course de côte de Courcelles : 1er classe
Rallye régional de Nancy : 8ème groupe, 1er classe
Rallye des coteaux champenois : 2ème classe
Rallye de Verdun et des côtes de Meuse : 14ème, 5ème groupe, 2ème classe
Rallye de la côte chalonnaise : 5ème classe
Rallye régional de la Ferté Gaucher : 19ème, 7ème groupe, 3ème classe
Rallye régional de l’Auxois : 25ème, 11ème groupe, 3ème classe
Rallye du Trièves : Abandon
Rallye régional du plateau de Langres : 17ème, 7ème groupe, 2ème classe
Rallye de la vallée saint Genou : 4ème classe
Rallye du Thymerais : 4ème classe
Finale de la coupe de France des régionaux Arras : 52ème, 4ème classe
1993
Course de côte de Courcelles : 6ème groupe
Rallye régional de Bourbonne les bains : 16ème, 8ème groupe, 2ème classe
Ronde régionale des Ardennes : Abandon
Finale de la coupe de France des régionaux Soulac :Abandon
1994
Rallye des hautes côtes : 5ème classe
Rallye régional des coteaux champenois : 12ème, 7ème groupe, 1er classe
1995
Rallye régional des coteaux champenois : 5ème, 4ème groupe, 2ème classe
Rallye de la plaine : 1er classe
Rallye régional de Bourbonne les bains : Abandon
1996
Terre des Drailles : résultat non connu
1997
Rallye de la Vingeanne : résultat non connu
2002
Terre de Langres : Abandon
2003
Terre de Langres : 57ème, 3ème groupe, 1er classe
Terre de l’Auxerrois : 23ème, 1er classe
2004
Terre de Langres : 53ème, 3ème groupe, 1er classe
Terre de l’Auxerrois : 71ème, 1er classe
Rallye régional de Bourbonne les bains : 67ème, 5ème classe
2005
Terre de Langres : 67ème, 11ème groupe, 2ème classe
Rallye de Fayl Billot : Abandon
2006
Terre de Langres : 60ème, 10ème groupe, 1er classe
Terre de l’Auxerrois : 78ème, 1er classe
Rallye régional de Bourbonne les bains : Abandon

Présentation

Langres, son célèbre plateau et sa non moins célèbre ASA ont vu émerger un nombre important de pilotes dont le plus célèbre sera Guy Fréquelin. Michel s’engage d’abord à l’ASA Langres pour aider à l’organisation, et bien entendu ne manque pas d’assister en spectateur aux épreuves locales. A vrai dire il n’est pas vraiment impressionné par les concurrents bien au contraire, il pense être en mesure de les taper, enfin dès qu’il pourra courir.

C’est grâce à Raymond Girardin qu’il fera ses premières armes en tant que copilote. Raymond est l’homme de l’ASA à qui l’on confie l’éducation rallystique des petits nouveaux et qui se charge de leur formation aussi bien sur les aspects règlementaires que sur la prise de note en rallyes. En tant que copilote, Michel ronge encore son frein et pousse Raymond à aller toujours plus vite. L’osmose s’établit et un jour Raymond lui dit que désormais il suivra ses notes, ce qui sous-entend –si tu te trompes on sort -, belle preuve de confiance.

En 1987 il accède enfin à la place du pilote en achetant une Autobianchi A112 Abarth avec laquelle il va courir jusqu’en 1990. Elle va lui permettre de faire ses classes et d’en remporter de nombreuses, réussissant même à se qualifier pour la finale des rallyes régionaux de Cergy-Pontoise. Un problème de cosse mal sertie sur le coupe-circuit le privera de la victoire de classe dans la dernière épreuve spéciale.

En 1991 Michel rachète une Visa chrono équipé du 1440 cm3 ayant appartenu à André Gérouville. Il prend comme copilote la fille d’un garagiste Citroën et lui offre sa première sortie de route. Il a un orteil déboité qui sera remis en place à froid. Il a encore en mémoire la douleur qui le fera dans les pommes. En 1992 il entame un marathon de 12 rallyes régionaux et se qualifie encore une fois pour la finale des régionaux qu’il terminera relativement loin dans la classe après s’être enlisé dans un champ dans lequel il s’était égaré.

Il va voir Denis Mathiot et lui demande le même moteur que celui des Visa du Paris-Dakar avec ses 170 cv. Denis lui répond –OK, mais dans ce cas là c’est révision chez moi toutes les trois courses si tu veux être fiable. Tu ferais mieux de travailler sur l’optimisation des freins et des trains roulants- . N’ayant pas les moyens de s’offrir un tel moteur, Michel va suivre les conseils de Denis Mathiot et à force de travail mettre au point une Visa à la tenue de route irréprochable.

Après une année 1994 sabbatique, Michel revient en 1995 par l’intermédiaire du trophée Fiat Cinquecento. Il court de temps en temps sur la Visa également mais l’année lui sera fatale. AU rallye régional de Bourbonne les bains, pour ainsi dire sur ses terres, Michel est bien décidé à briller. Son coéquipier lui annonce une bosse soulagée mais comme il est à la maison Michel laisse le pied dedans. La Visa décolle et l’atterrissage se passe bien mais une rotule cède, la roue se bloque, et la Visa part pour une série de 7 tonneaux heureusement dans un champ de blé.

De 2000 à 2004 le rythme des participations diminue mais Michel ne reste pas éloigné de l’automobile. Entre ses activités de formateur de chauffeur-routier, ses activités de tests des pneumatiques poids lourds pour Continental, ses missions pour Citroên sport et le patrimoine PSA, ses week-ends –évènementiel- pour BMW, Jaguar ou Range-Rover, il n’est pas vraiment en pré-retraite du sport auto.

D’ailleurs en 2004, en plus de son habituelle Visa Chrono il rachète la Visa GTi de Marc Tisserand. Une machine avec une maxi-préparation, des jantes en 5 trous, une boite 6 qui faisait surtout de l’asphalte mais qu’il va aussi aligner sur terre. Il dispute régulièrement ses épreuves fétiches, terre de Langres, Terre de l’Auxerrois et rallye régional de Bourbonne les bains. Et puis en 2006, à près de 50 ans, au bout d’un rallye sur terre, secoué et maltraité par l’absence de direction assistée, Michel ne trouve même plus la force de sortir de la voiture et décide de se retirer définitivement.