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Pilote sur Visa - GS


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Rousset Stéphane

Principaux résultats

1986 (GS)
Terre de Provence : Abandon
Ronde de la 1ère terre : Résultat non trouvé
1987
Terre des Bruyères : Non accepté au dpéart
Terre des dentelles : 1er classe
Terre des Charentes : Abandon bris de boite de vitesse
Terre de Provence : 22ème groupe, 3ème classe
Terre d’Auvergne : Sortie de route
Terre de Castines : Roue arrachée
Terre des Garrigues : 20ème groupe, 2ème classe
Terre des Cardabelles : 15ème groupe, 1er classe
1988
Rallye de Haute-Provence : 5ème groupe, 2ème classe
Rallye de la sainte Baume : Sortie de route
2000
Terre du Diois : 30ème, 3ème groupe et classe

Présentation

Stéphane fait partie des nombreux pilotes dont la vocation a été fortement influencée par le terre de Provence. Il existe autour de lui de nombreux pilotes courant sur des GS comme Lolo Martel, Michel Honnoré, Maurice Cases et bien d’autres. C’est finalement en rachetant la GS de Lucien Vidal qu’il fera ses débuts en 1986. Les débuts seront brefs puisqu’il abandonnera dans le tour de reconnaissance suite à un problème de durite d’essence pliée. Il y aura ensuite quelques gymkhanas et poursuites sur terre ainsi que la ronde de la 1ère terre dont il verra la fin en dépit d’un tonneau sans trop de dégâts.

En fin d’année il souhaite monter en cylindrée mais son salaire ne lui permet pas de s’offrir une Visa 1000 pistes et donc il va racheter une Visa trophée venant de Bretagne et déjà bien fatiguée par une participation à une baja. Après une remise à neuf conséquente avec l’aide de son Oncle Gilbert et son cousin Eric, il peut enfin faire ses débuts. Des débuts écourtés aussi car lorsqu’il arrive au terre de Bruyères, il sera refusé au contrôle technique faute d’extincteur automatique obligatoire en groupe B mais qui n’était pas obligatoire sur les voitures du groupe S.

La suite de la saison sera une alternance de bons et moins bons souvenirs, victoire de classe au terre des dentelles, bruit de boite de vitesse au terre de Charentes, 3ème de classe au terre de Provence, Sortie au terre d’Auvergne, perte d’une roue au terre de Castines, 2ème de classe au terre des garrigues, et encore une victoire de classe au terre des Cardabelles. Ces différents résultats lui vaudront d’être classé 3ème au trophée réservé aux deux roues motrices et donc invité à Trappes à la remise des récompenses. Hélas, le trophée deux roues motrices sera supprimé en 1988 et l’armée réclame sa présence, donc l’activité rallystique en 1988 sera très limitée. Il fera une sortie en configuration terre sur l’asphalte du rallye de Heute-Provence, où il accroche néanmoins une 2ème place de classe, et le rallye de la Sainte Baume où une sortie de route sur la route des crêtes entre Cassis et La Ciotat sera fatale à la Visa.

Il reviendra en 1991 par les biais des challenge Peugeot. Son ambition est d’arriver à faire des rallyes son métier et il est convaincu que les challenges sont les bons moyens de se faire remarquer par un constructeur. Il choisit une 205 rallye groupe N peu préparée et dispute rallyes, et course de côte à la quête des points. En 1992 il fait les évolutions maximales autorisées pour rendre sa 205 compétitive. Bien lui en prend puisqu’après une vingtaine d’épreuves, il finit par remporter le Challenge.

Chez Peugeot on lui propose une 309 dont c’était la dernière saison de challenge mais Stéphane préfèrera s’orienter vers un nouveau challenge avec une 106 XSi sur terre. Une voiture qui désolera ses mécanos d’assistance tant il sera accablé par la casse. Dans ces conditions il termine dans les 5 premiers de la coupe ce qui n’est déjà pas si mal. Les deux saisons suivantes, Stéphane va courir avec une 106 XSi maxi groupe A préparée par un ancien mécano de chez Solution F. Encore une fois la fiabilité ne sera pas au rendez-vous, le faisceau électrique étant à l’origine de nombreuses coupures aléatoires qui vont finir pour écœurer définitivement Stéphane.

Il faudra attendre la saison 2000 pour que Stéphane et son ami et copilote Jean-Luc Borel, s’offrent une Visa 1000 pistes auprès du mécano Cactus. La voiture est une évolution 2 ayant couru aux mains de Jean Claude Andruet et que Citroën Sport tentera en vain de racheter. Il ne disputera que trois épreuves à son volant avant de la revendre. Le moteur va le lâcher avant même les vérification au terre des Drailles. Il va retrouver des pièces auprès d’Alain Ciravegna puis disputera le terre du Diois dont il verra l’arrivée pas très loin des habitués des 1000 pistes. Son dernier rallye sera le terre de Vaucluse où dans la 1ère épreuve spéciale un piston traversera le bloc moteur. Une panne de trop qui va définitivement éloigner Stéphane des rallyes.