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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Guerreiro Luis

Principaux résultats

1985
Castine – Terre de Quercy : 35ème, 20ème groupe, 6ème classe
Slalom TT d’Ivry : 9ème
Terre de Charentes : 10ème, 9ème groupe, 1er classe
Terre de Provence : 12ème, 9ème groupe, 3ème classe
Rallye des 1000 pistes : 15ème, 13ème groupe, 1er classe
Ronde du Vexin normand : 11ème, 4ème groupe, 2ème classe
1986
Ronde de la 1ère terre : 15ème groupe, 1er classe
Terre de Charentes: 10ème groupe, 2ème classe
Rallye des 1000 pistes : Abandon
1987
Course de côte régionale de Monfermeil : 1er classe
1988
Terre de Provence : 22ème, 10ème groupe, 2ème classe
1989
Terre de Provence : Abandon
1990
Terre de Provence : Abandon

Crédit photographique Bernard Simon et Fred l'Isérois avec mes remerciements

Présentation

L’histoire de Luis pourrait être celle d’un petit chenapan qui a fait de mauvaises rencontres. Cela mérite quelques explications. Petit chenapan parce que dès ses 8 ans échu, le petit Luis conduit en douce la voiture de son papa lorsque celui-ci a le dos tourné, forfait qu’il n’avouera que beaucoup plus tard. Qui a fait de mauvaises rencontres parce que choisir Claude Pluchard et Jean Michel Wolff comme mentors, c’est l’assurance de tomber inexorablement dans la marmite des rallyes.

De fait, les premiers rallyes c’est dans le baquet de gauche que Luis va les disputer dans la Peugeot 104 de Jean Michel Wolff. De temps en temps il prend le volant mais ses petits camarades le chambrent gentiment en lui disant : Toi tu ne pilotes pas, tu conduis. Et puis un jour par défi il participe avec eux, mais au volant de sa propre Simca 1307 à la ronde du Perche. A l’issue de la première boucle, le conducteur devance les pilotes de 15 secondes et les plaisanteries cessent.

Pour première voiture de rallye, il rachète la 104 de son ami Jean-Michel et s’en va faire son expérience en se frottant aux furieux de la coupe 104, tout en continuant à copiloter Claude ou Jean-Michel qui sont désormais passés à la Visa. Il faudra attendre 1985 pour que, se lançant à son tour sur les traces de ses ainés, Luis rachète la Visa Trophée de Ruddy Bugnot.

Le premier rallye de la saison sera le Monte Carlo en copilote de Claude Pluchard. Après les premières spéciales l’équipage est aux alentours de la centième place et seuls les 100 premiers sont admis pour la dernière nuit du Turini. Sentant qu’il n’est pas suffisament à l’aise pour être dans le coup, Claude cède le volant à Luis qui entame une belle remontée jusqu’à la vingtième place. Malheureusement le moteur finira par rendre l’âme dans la première épreuve spéciale de cette fameuse dernière étape.

Place ensuite au championnat de France sur terre où la guéguerre fait rage avec ses petits camarades et ce n’est pas sans une certaine fierté que Luis termine le Terre des Charentes avec presque 1 minute d’avance sur Jean-Michel, et remporte sa classe par la même occasion. L’autre performance de la saison sera réalisée au rallye des 1000 pistes avec une quinzième place au classement générale et une victoire de classe dans une catégorie où il y avait 14 partants au départ et plus que 5 à l’arrivée. Ces performances lui vaudront d’être invité par Citroën à disputer tous frais payés le rallye du Condroz qui se soldera par un abandon.

Le début de saison 1986 commence sous de bons auspices puisqu’après une victoire de classe à la ronde de la 1ère terre, Luis termine second au Terre des Charentes. Malheureusement le rallye des 1000 pistes sera fatal à la petite Visa, une mauvaise réception sur une bosse prise à plus de 160 km/h nécessitera un remplacement de la caisse après des figures acrobatiques non prévues. Comme il est néanmoins bien classé au trophée Visa, Claude Pluchard lui prête sa voiture pour courir le Terre de Castines. Malencontreusement une sortie dans la 5ème épreuve spéciale va mettre à mal la voiture de Claude et la saison va être brutalement interrompue.

En 1987, Luis va alterner sortie sur terre et sur asphalte. On le verra même remporter sa classe à la course de côte de Montfermeil. Au rallye Terre de Provence il s’offre le luxe de remporter son premier meilleur temps scratch lors du prologue. Hélas ce meilleur temps est aussi associé à un saut un peu violent qui va entraîner rapidement l’abandon en raison de dégâts sur le radiateur. En 1988, Luis décide de s’installer à son compte et on le verra beaucoup moins au départ des rallyes. Il pratique en dilettante jusqu’en 1990 car sa société ne lui laisse guère de loisirs.

Luis reviendra aux choses sérieuses en 1991 et 1992 sur une Lancia intégrale, puis disputera durant 5 années l’euro-challenge Tout-terrains sur Jeep Cherokee avant de se lancer dans les affaires au Costa-Rica.