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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cloitre Pascal

Principaux résultats

1999
Terre des Cardabelles : 37ème, 2ème groupe, 2ème classe
Terre d’Auvergne : Abandon Boite de vitesse
2000
Terre des Drailles : Abandon ?
Terre de l’Auxerrois : Abandon transmissions
Ronde du Jura : 2ème, 2ème groupe, 2ème classe
2001
Terre des Cardabelles : Abandon étrier de frein
Terre des causses rouergats : Abandon
Ronde du Jura : Abandon sortie de route

Présentation

Pascal Cloitre débute en rallyes au volant d’une Talbot Sunbeam Lotus groupe F à la fin des années 80 et force est de constater qu’il apprend vite, puisque dès 1991 on le retrouve sur le podium de rallyes nationaux. Il change alors pour une BMW M3 E30 qu’il conserve quatre saisons et qui lui offrira sa première victoire scratch au rallye national de haute Provence 1996. L’épopée BMW s’arrêtera avec un changement professionnel en 1997.

Sans voiture pour cause de changement de job et de région, Pascal souhaite néanmoins continuer à rouler en dilettante sur une surface sympa qui nécessitait peu de reconnaissances faute de temps. La discipline correspondant est le championnat de France des rallyes sur terre avec ses épreuves à parcours secret. Il se met donc en chasse d’une nouvelle monture.
Il finit par trouver son bonheur auprès de Félix Santarelli qui lui revend sa Visa 1000 pistes. La Visa représente encore à ce moment-là, le meilleurs compromis prix d'achat, coût d’entretien vis-à-vis de ses performances sur la terre ou la Neige. Celle-ci n’est pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit d’une évolution avec moteur 1452, BV et trains DMC sur des bon vieux amortisseurs Bilstein, entretenue par le regretté Cactus.

De 1999 à 2001, il dispute une dizaine d’épreuves avec des fortunes diverses car la fiabilité de la Visa commence à poser problème en raison des difficultés à trouver les pièces fragiles. Néanmoins Lorsque la mécanique veut bien il continue à squatter les podiums au volant - d’un véritable camion au gros volant indispensable, la seule solution pour aller vite avec était de -ne pas couper (rester à fond)- et attendre -qu'elle remonte sur la route/piste-. On retiendra en particulier une 2ème place à la ronde du Jura juste derrière Félix Santarelli (sur une visa de location), qui le devance de seulement 2,4 secondes.
La Visa sera interrompue dans sa carrière par une sortie de route à la ronde du Jura qui nécessitera le remplacement de la caisse. Elle ne participera plus alors qu’à quelques courses-poursuites sur terre en région parisienne en fonction des retour en France de Pascal. Sa carrière professionnelle l’amène en effet de plus en plus souvent à se déplacer à l’étranger et du coup la Visa finira par être revendue en pièces détachées.

Il lui reste de cette période une anecdote du terre de l'auxerrois ou il est rentré dans une grosse flaque de boue profonde à fond de 5 pour ne pas s'embourber. Sous la pression de la vitesse, le passage d'étanchéité de l'arbre de transmission dans la caisse à lâche d'un coup, provoquant une explosion de boue à l'intérieur de l'habitacle et il a fini la spéciale tapissé de boue, en quasi nocturne, en rigolant comme des barjots avec Benoit (Couette), son fidèle navigateur.

De 2003 à 2011, Pascal va courir avec une Ford Escort RS Cosworth groupe A. Malgrè quelques bons résultats dont une victoire au rallye régional de la Chalosse, la fiabilité de la mécanique (80% d’abandons) ne lui permettra guère de briller et elle sera remplacé en 2012 par une Subaru Impreza. Cette nouvelle expérience avec une nouvelle monture guère plus fiable (50% d’abandons – meilleurs résultats deux 2ème places au rallye régional de Sauveterre 2013 et 2014) prendra fin à l’issue de la saison 2014 suite à une nouvelle reconversion professionnelle.