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Pilote sur GS


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Chauffour Jean-Jacques

Principaux résultats

1977 - GS
Rallye de la Porcelaine : 17ème
1978
Rallye de la Porcelaine : 21ème
Rallye de Chatellerault : 18ème
1995 – AX GTi
Rallye du Limousin : 40ème, 1er classe
Rallye régional de la Porcelaine : 31ème, 4ème classe
1996
Rallye national Automne La Rochelle : 108ème, 22ème classe
Rallye du Limousin : 19ème, 1er classe
Rallye régional de la Porcelaine : 26ème, 2ème classe
Rallye national de Brive/Pommes du Limousin : 33ème, 4ème classe

Présentation

Jean-Jacques est né dans le milieu de la mécanique puisque son père tenait le panneau Citroën à Uzerches. En revanche si son papa roulait très vite en voiture, il était résolument opposé aux rallyes et Jean-Jacques devra compter sur ses propres talents en mécanique pour préparer ses autos. Comme de bien entendu sa première voiture sera une modeste GS équipée du 1015cm3, arrivée accidentée au garage et qu’il va remettre en condition. En 1971 et 1972 il va disputer de nombreux slaloms et rallyes cartographiques sans trop s’éloigner d’Uzerches faute de moyens appropriés.

A l’issue de ces deux saisons, Jean-Jacques achète une BMW1600 Ti, bientôt suivie d’une BMW 2200 Tii avec laquelle, entre course de côte et rallyes régionaux, il obtient un bon classement au challenge ESSO. Pour les saisons 1977 et 1978, Jean-Jacques revient à ses premières amours avec une GSX2 rachetée à l’état d’épave. Il demeure en groupe 1 avec juste une boite courte, des sphères dures, et un réglage maison optimisé au niveau carburation et avance à l’allumage. Grâce à des pneus en 15 récupérés de la coupe R8 Gordini, Il réussit à se bagarrer au milieu des meutes de Simca rallye 2 qu’il met à la misère dès lors que la pluie s’en mêle.

Si la GS est parfois moquée, elle a quand même des qualités qui surprennent ses adversaires. Lors de la ronde de Chatellerault Jean-Jacques fait une sortie dans l’herbe dont la GS se joue avec aisance. A l’arrivée le pilote d’une R12 Gordini viendra narguer Jean-Jacques mais fera moins le fier quand à son tour il fera une sortie dans un champ dont la R12 ne voudra pas sortir. Mélange de navigation et de courtes épreuves spéciales pour départager les ex-aequo, Jean-Jacques se souvient avoir rattrapé de nombreux concurrents lorsque les spéciales se disputaient sur terre.

En 1979, en pleine vague des Autobianchi A112 Abarth, jean-Jacques fait un choix différent en optant pour un Coupé Fiat 128 qui le suivra jusqu’à la naissance de sa fille qui le conduira à mettre sa passion en sommeil. Il reviendra aux sports mécaniques en 1984 par le motocross et l’enduro. Il sera d’ailleurs l’un des fondateurs du club local. Son retour dans le milieu limousin des rallyes aura lieu en 1991 sur une 205 GTi 1.6, essentiellement tourné vers les courses de côtes même s’il ne saurait être absent du célèbre rallye du Limousin. Après deux saisons, la 205 laissera la place à une Renault Clio 16s pour deux saisons supplémentaires.

En 1995, Jean-Jacques revient chez Citroën avec une AX GTi avec laquelle il ne laissera à personne le soin de remporter la classe N2 chez lui au rallye du Limousin. La deuxième victoire aura un goût d’autant plus particulier qu’elle intervient après une grosse opération. Après deux autres saisons sur une Mégane coupé qui connaîtra une fin délicate, Jean-Jacques revient chez BMW avec une 325i E30. C’est sur cette voiture qu’il pourra courir avec sa fille comme copilote avant que celle si vole de ses propres ailes.

De 2002 à 2005 il s’engagera en catégorie GT10 au volant d’une BMW Z3M, dont il fera sa chasse gardée jusqu’à ce que de gros problèmes de santé le contraignent à raccrocher le casque. Aujourd’hui, Jean-jacques est à la tête d’une petite écurie de voitures avec lesquelles il dispute quelques épreuves historiques ; une BMW 2200 Tii pour les courses de côte, une 323i pour les circuits et une 320i pour les épreuves VHRS. Plus modestement il rénove aussi une LNA bicylindre pour l’accrocher derrière le camping-car.