Molineri Maryvonne

Présentation

Bien que son mari et son frère pratiquent la discipline, Maryvonne n’avait pas à priori envisagé de suivre leur trace et de faire du rallye. Il a suffi d’un propos un peu trop machiste de la part d’un membre de l’assistance pour qu’elle relève le défi et se retrouve au départ du rallye de Nice 1982 puis du rallye du Var au volant d’une 104 ZS.

Dans la foulée, elle s’essayera sans grande conviction au copilotage puis consacrera quelques années à s’occuper de fonder une famille. Elle revient aux rallyes sur terre en 1986 en empruntant le Golf GTi de son mari à l’occasion du rallye terre de Provence. Une première expérience sur terre qui orientera définitivement son choix vers le championnat de France sur terre.

En 1987, Attirée par les primes du trophée Visa, c’est vers une Visa trophée ayant appartenu à Christian Gachan qu’elle se tourne pour disputer les épreuves du Sud que sont le terre de Provence, Le terre des Bruyères, le terre des garrigues ou le terre de Fos. Les fortunes sont diverses avec un début d’incendie au terre de Provence mais une victoire de classe au terre de Fos assortie d’une 8ème place au scratch.

A la demande d’un ami, Patrice Velay, la visa trophée est revendue et remplacée par une Visa GTi groupe N. Moins maniable en raison d’un rayon de braquage important, et moins puissante que la trophée, la Visa GTi se trouve opposée à des véhicules aux empattements plus courts, et donc plus alertes, que sont les Golf et 205 GTi. Difficile dès lors d’espérer lutter pour la victoire de classe.

Néanmoins, en dépit de la présence de Christine Driano et Muriel Gervais notamment sur des AX sport, Maryvonne réussira en 1988 à terminer la saison en vice-championne de France sur terre. Pendant deux saisons encore, Maryvonne continuera de courir, non sans un certain succès, sur une Peugeot 205 GTi groupe A ou N jusqu’à ce que des projets immobiliers viennent engloutir le budget familial et mettre en fin à la période des rallyes.