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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Pineau Stéphane

Principaux résultats

1987 – Visa trophée
Ypres et Portugal courus en parallèle de l’épreuve international sur seulement 85% du parcours dans une catégorie réservée aux voitures du groupe B
24 heures d’Ypres : Abandon
Rallye national des Garrigues : 52ème, 10ème groupe, 5ème classe
Tour du Portugal : 7ème
Rallye de Brignoles-coteaux varois : 85ème, 7ème groupe, 3ème classe
1988 – AX sport
24 heures d’Ypres : 68ème, 1er classe
Rallye des vins de Madère : Abandon
Tour du Portugal : résultat non connu
Rallye de Brignoles-coteaux varois : 62ème, 9ème classe

Présentation

Le rallye de Monte Carlo a longtemps fait l’objet de retransmission en direct sur RMC, en particulier la fameuse dernière nuit du Turini. Ils sont nombreux les adolescents qui se cachaient sous les draps la nuit avec un transistor pour vivre leur passion pendant que leurs parents les croyaient sagement endormis. Stéphane fut de ceux-là, sans se douter qu’il s’inoculait en toute innocence le virus du sport automobile.

Au début des années 80, on pouvait encore démarrer à peu de frais. Ainsi en 1984, contre une somme très raisonnable, Stéphane s’achète sa première voiture de course, un Opel Ascona bénéficiant d’une bonne préparation. Elle sera suivie en 1985 et 1986 par une Opel Manta avec laquelle Stéphane fera ses gammes. Il disputera également deux rallyes en copilote de son ami Jean-Pierre Laroche sur une Visa Chrono.

Stéphane est alors membre de l’ASA Antibes qui chaque année organise un challenge Trident doté de primes, basé sur trois épreuves du championnat d’Europe. Ce challenge comprend le rallye d’Antibes, les 24 heures d’Ypres et une épreuve sur terre qui peut varier entre Tour du Portugal, rallye des vins de Madère ou le rallye de San Marin. De son côté Citroën propose toujours un trophée international Visa et Stéphane va profiter de l’opportunité. Il achète une Visa trophée appartenant à un collaborateur Citroën mais n’ayant jamais couru, encore équipée du 1235 cm3 d’origine.

1987 c’est aussi la dernière année que les voitures du groupe B sont autorisées à participer aux épreuves du championnat d’Europe, à condition de ne disputer que 85% du parcours total. C’est un peu frustrant mais cela permet quand même de découvrir le tour du Portugal où de courir avec des noms prestigieux. Stéphane garde un souvenir un peu particulier des 24 heures d’Ypres où sa modeste Visa se faisait déposer, notamment dans la spéciale en ville, par la 1000 pistes de Bruno Thiry ou les autres monstrueuses groupe B.

EN 1987 Stéphane dispute également les sélections AX sport organisées par Citroën. S’il parvient à se hisser en finale, il n’obtiendra pas le volant espéré mais bénéficiera de la possibilité d’acheter une AX sport à un tarif préférentiel. C’est ainsi qu’en 1988 il disputera ses épreuves fétiches du trophée Trident au volant d’une AX. L’aventure s’arrêtera au bout d’un an par le hasard d’une petite annonce proposant un échange entre une AX sport et une Lancia Delta 4WD groupe N préparée pour la course de côte.

L’aventure Lancia ne durera pas car la voiture adaptée à la course de côte est trop fragile pour courir sur terre et Stéphane, faute de fiabilité suffisante, va se tourner vers une autre monture, la R5 GT Turbo. Pendant trois saisons disputées essentiellement sur terre, la R5 GT turbo va donner satisfaction à son pilote terminant 7ème du tour du Portugal, et 10ème du rallye sur terre du Vexin normand. Une voiture avec laquelle pourtant, l’immense majorité des pilotes ont préféré courir sur goudron alors qu’elle était en mesure de faire mieux que de la figuration sur terre.

En 1995, Stéphane tente l’aventure de la coupe 106 XSi en championnat de France sur terre mais sans faire l’impasse sur ses épreuves fétiches au Portugal. Bien lui en prend puisqu’il trouvera un sponsor local qui lui permettra de disputer l’intégralité du championnat du Portugal 1996, non sans un certain succès avec plusieurs victoires de classe. En 1997, avec le soutien de l’importateur local Skoda, il dispute le championnat portugais au volant d’une Skoda Felicia kit car ex-usine. Là encore, il remporte plusieurs victoires de classe.

Malheureusement en 1998, Stéphane se retrouve sans sponsor et avec une voiture stockée au Portugal. Il l’utilisera ponctuellement en 1998 et 1999 avant de la revendre en Italie et de faire un break du sport automobile jusqu’en 2002. Il revient au volant d’une Skoda Felicia groupe N et surtout avec un nouveau coéquipier, Cédric Pineau, Son fils. Après deux saisons en groupe N, Stéphane à l’opportunité de racheter sa Skoda Kit car et l’adapte au nouveau règlement du groupe F2000.

Après une saison complète de championnat de France sur terre marquée par de nombreux problèmes de fiabilité, Stéphane revend la Skoda et continuera de courir plus ou moins intensivement sur des véhicules de prêt ou de location. On le retrouvera ainsi sur Skoda felicia, sur 106 XSi, sur 306 S16 ou sur Citroën Saxo notamment au Portugal. En 2009 il s’installe au Sénégal et dispute des épreuves sur terre au volant d’un Mitsubishi Pajero V6 3 litres, ainsi que des épreuve sur circuit au volant d’une Mégane Cup, d’une 205 proto, de Fun cup. Il participera également sur circuit au volant d’une Dacia Logan officielle dans le cadre de la promotion de cette formule lors des 6 heures de Dakar. En 2011, Stéphane reviendra en France et se retirera définitivement du sport automobile.