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Pilote sur AMI6/AMI8


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Caumont Didier

Principaux résultats

1988
13ème du challenge CORAC
1989
7ème du challenge CORAC

Présentation

En1988,il fallait du courage pour affronter les regards des spectateurs et des autres concurrents avec une Ami 8 en autocross. Didier Caumont l’a fait, et avec peu de budget mais beaucoup de travail, il en a surpris plus d’un. L’histoire commence près de Corbarieu où avec les copains, Didier commence par construire des buggys artisanaux avec lesquels ils se livrent des duels épiques sur un terrain privé. Il y aura par la suite quelques courses de moto-cross et enfin l’assistance à quelques potes qui courent.

En 1988, Didier se décide à se lancer à son tour dans l’aventure. Ayant déjà roulé sur Ami 8 après avoir passé le permis, et avoir apprécié la tenue de route, Didier se met en quête d’une Ami Super. Il aurait bien choisi une Renault 4 L mais Jean Claude Tarrico en avait déjà préparée une équipée d’un moteur de R5 Alpine. Chez ses copains il déclenche l’hilarité et les plaisanteries douteuses du style – N’oublies pas les sangles pour qu’on puisse te remorquer- ce qui ne fait que le motiver d’avantage pour s’attaquer à la présentation de son bolide.

Le premier travail va consister à alléger la caisse, Ensuite Didier va remplacer la mécanique 1015 cm3 par un 1300 cm3 de GSA. Gavé par deux carburateurs Weber, équipé d’arbres à cames Condrillier et de culasses préparées, le moteur délivre alors la bagatelle de 110cv.En dépit d’une boite courte héritée de la LN et préparée par son ami Joseph Orhant qui limite sa vitesse de pointe, le cocktail commence à avoir fière allure. L'Ami Super de Didier va faire preuve par la suite d’une belle fiabilité.

Bien qu’elle soit confrontée à des R5 Alpine, des berlinettes A110 et autres 104ZS très affutées, l’Ami va donner du fil à retordre à ses adversaires. Certains n’hésiteront pas à porter réclamation prétendant un dysfonctionnement des feux stop de l’Ami Super , Malheureusement pour eux ,en vain car les dits feux fonctionnaient bien mais comme dirait Didier – je suis ici pour accélérer pas pour freiner-. Le pilote et sa monture se qualifient régulièrement pour les finales libres des épreuves où les 2 roues motrices côtoient les 4 roues motrices et tentent de suivre les 205 T16, Visa 1000 pistes et autres R5 Turbo. Il terminera la saison 88 classé13ème au challenge CORAC.

De nouveau engagé au CORAC (challenge organisateurs réunis autocross) midi Pyrénées en 1989,.Didier va alors procéder entre les 2 saisons a quelques améliorations de sa machine. Il l’équipe d un ensemble monobloc avant capot/ailes/calandre ainsi que de l ensemble de la carrosserie en polyester réalisant ainsi un intéressant gain de poids rendant l Ami Super plus performante et plus esthétique, Au 3/4 de la saison une modification moteur consistant a monter des pistons forges s avèrera une mauvaise idée. Plusieurs courses ensuite vont tourner au fiasco rétrogradant l’Ami Super a la 13ème place du challenge, Après avoir remonté le moteur dans sa première configuration , Didier réussira a regagner les places perdues et à se classer 7ème du challenge CORAC sur 150 pilotes inscrits.

Didier mets ensuite en vente l’Ami Super, Son acheteur, bien que peu emballé, descend de Bretagne. Après un essai sur le circuit, il repartira avec un grand sourire et la petite Citroën vintage , gagnant toutes les manches le week-end suivant lors de sa première course Ufolep. Pour Didier Les priorités familiales ensuite absorberont le budget compétition automobile au profit d une résidence principale. Didier participera quelques années plus tard à 2 saison Ufolep au volant d une VW Scirocco.