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Pilote sur Visa - AMI6/AMI8


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Bouzat Jean

Principaux résultats

1969 (Ami 6)
Rallye des éclaireurs : sa 1ère coupe
1986
Castine-Terre de Quercy : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe
Tout-terrain du Languedoc-Roussillon : 22ème
Terre des Cardabelles : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe
1987
Terre de Bruyères : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe
Terre de Provence : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe
Terre des Cardabelles : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe
Terre des Garrigues : 26ème, 13ème groupe et 12ème classe, malgré un triangle arrière cassé et une fin sur trois roues
Ronde sur terre d’Assignan : ?
Terre des Charentes : ?
Terre de Castines : Abandon rotule cassée
1er du trophée série 200
1988
Grand prix tout-terrains de Montpellier : 1er de la finale rallye le Samedi, 2ème le dimanche

Présentation

Depuis son enfance Jeanl a toujours roulé en CITROEN car c’était la marque préférée de son père qui a eu toute la gamme de la Traction jusqu'à la CX . Faute de permis, C’est la sensation d’être propulsé par le moteur de la mobylette qui l’a conforté dans ces idées. D’ailleurs à 20 ans avec sa première voiture, une Ami6 break, il s’engage à un rallye des Eclaireurs au départ de Beziers et remporte sa première coupe. En effet dès l’âge de 14 ans il admire les pilotes de rallye et espère pouvoir y participer.

En 1970 Jean démarre les compétions avec sa première voiture de course, une Austin Cooper avec laquelle il dispute des courses de côte. EN 1971 Il fait ses débuts des Rallyes en R8 GORDINI au rallye de l’Hérault et au critérium des Cévennes. Il la conservera deux ans (1971-1972) avant que la crise pétrolière ne vienne mettre un terme à ces débuts. Il revient aux affaires en 1976 au volant d’une Alfa Roméo 2000 GTV groupe 1 avec laquelle il termine son premier critérium des Cévennes.

En 1977, nouveau changement de monture avec une Opel Kadett GTE. C’est au volant de cette dynamique teutonne que Jean découvre les rallyes sur terre et marque les esprits en 1978 en terminant 10ème du redoutable rallye des 1000 pistes. Une épreuve qui le conforte dans le choix de s’orienter plutôt vers des épreuves sur terre et bien lui en prend. En effet, lors de sa saison 1979, Jean réalise une série de performances plus qu’honorables, remportant au passage la victoire de classe au rallye de Bourgogne-Franche comté, assortie d’une nouvelle 10ème place au classement général.

L’année 1980 marque un tournant dans le sport automobile avec l’apparition de la coupe 104 qui va permettre à de nombreux pilotes de courir à moindre coût de grandes épreuves. Jean s’y engage sur une 104 ZS noire avec laquelle il va se battre tout en haut du classement de la coupe. Sa présence dans les trois premiers va lui valoir d’être invité par Peugeot à disputer le tour de Corse avec l’assistance d’usine et en cadeau les pièces spécifiques pour courir sur asphalte.

Début 1981, Jean en profite pour disputer son 1er rallye de Monte-Carlo et bien lui en prend puisqu’il y remporte la victoire de classe. La coupe 104 propose quelques épreuves du championnat d’Europe et Jean ira disputer le rallye de l’Algarve au Portugal. Il termine à la 6ième place du classement général, 2ème du groupe 1 et premier de sa classe devançant treize autres 104ZS toutes engagées par des équipages français. En fin de saison Peugeot lui proposera d’aller disputer le rallye de Grande-Bretagne mais les contraintes de son entreprise ne lui permettront pas de faire le déplacement.

Après une ultime grosse saison dans la coupe 104 en 1982, avec un passage en groupe A, Jean va ralentir le rythme des épreuves, de plus en plus pris par son entreprise. Il dispute le rallye de Monte Carlo 1983 sur une Talbot Samba Groupe B prêtée par la concession de Béziers, mais le manque de neige ne lui permettra guère de briller. Ses dernières apparitions sur Peugeot auront lieu en 1984 lors de deux épreuves sur terre, les trois heures de la Valbonne et le terre des Charentes, avant une année sabbatique en 1985.

Lorsque Jean se prépare à reprendre le volant, les Visa font main basse sur les rallyes sur terre et Citroën a lancé un double trophée sur terre pour les Visa 1000 pistes. Le premier est réservé aux 1000 pistes évolutions survitaminées, et le deuxième au Visa 1000 pistes quasi d’origine dites série 200. Jean va jeter son dévolu sur cette dernière version et aller chercher à Lille une voiture entièrement de série et peu kilométrée qu’il va préparer à l’aide de son mécanicien. Les débuts sont laborieux pour Jean qui a du mal à assimiler la conduite de cette 4 roues motrices mais il n’est pas du genre à se laisser abattre.

Jean va passer son hiver à s’entraîner dans l’arrière-pays. Il finit par découvrir le mode d’emploi et à prendre du plaisir au volant de cette étrange machine. Ces amis à qui il fait découvrir l’auto ressortent tous terrifiés de la voiture tant le bruit qui y règne est effrayant. Entre une mécanique bruyante et les cailloux qui frappent la caisse, il ne faut pas tomber en panne d’intercom. Jean s’approprie tant et si bien le pilotage de la Visa qu’il remporte le trophée série 200 après avoir disputé toutes les épreuves du championnat de France sur terre.

Changement d’orientation en 1988 pour Jean qui achète un Toyota BJ 71 turbo pour disputer le rallye de l’Atlas 1989. La Visa part poursuivre sa carrière en autocross. Encore une fois il réussit son examen de passage en remportant la catégorie marathon diesel, une victoire que Toyota utilisera pour sa publicité. Il disputera également la baja espagnole avant de se laisser tenter par le championnat de France des rallyes tout-terrains en 1991. Une expérience qui ne laissera pas un grand souvenir à Jean tant le Toyota n’est pas à l’aise face aux buggys dans les terrains souvent boueux.

En 1992, le concessionnaire UMM de Pézenas fait préparer deux voitures chez les frères Alméras et lui propose d’en conduire un pour le rallye de l’Atlas. Jean va se laisser tenter et terminer l’épreuve en 19ème position et 1er des UMM classés. En revanche le comportement peu agile de l’UMM et son inaptitude au saut achèveront de convaincre Jean de se retirer du sport automobile pour consacrer ses loisirs à la navigation de plaisance.