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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Baules Pierre

Principaux résultats

1983
Course de côte nationale de Laissac : 7ème groupe
Course de côte nationale de Pech la Roque : 3ème groupe
Course de côte nationale de Pujols : 5ème groupe
Rallye régional de Saint Geniez : 4ème groupe
1984
Rallye national Rouergat : 8ème groupe
Course de côte régionale de Saint Geniez d’Olt : 2ème groupe
Course de côte nationale de Villeneuve-Pujols : 8ème groupe, 1er classe
1985
Critérium national Rouergat : 15ème groupe
1994
Rallye national du Rouergue : 13ème, 3ème classe
1995 (AX sport)
Rallye régional d’Estaing le Nayrac : 44ème, 7ème classe
Rallye régional Baraqueville-Sauveterre-Valadier : 36ème, 2ème classe
1995 (Visa)
Rallye national du Rouergue : 17ème, 4ème classe
1996 (AX sport)
Rallye national du Rouergue : 17ème, 1er classe
Rallye régional de la Viadène : 36ème, 4ème classe
1996
Terre des Cardabelles : 82ème, 6ème classe

Présentation

Bercé d’abord par la passion paternelle pour le sport automobile, Pierre finira son adolescence dans l’Aveyron, au bord d’une route parcourue par le rallye du Rouergue. Difficile dans de telles conditions, d’échapper au virus et de ne pas y succomber. C’est d’abord en tant que copilote que Pierre disputera son premier rallye, aux côtés de Roger Picard sur une Opel Ascona 1300. En 1983 il débute à son tour derrière le volant en disputant la ronde automobile de Saint Geniez d’Olt sur une modeste R5 TS. Malheureusement le moteur rendra l’âme avant l’arrivée. Il sera ensuite le plus jeune engagé au rallye du Rouergue au volant d’une Samba rallye avant d’aller voir son banquier pour obtenir un crédit en vue d’acquérir une Visa chrono.

La voiture sera engagée dans sa configuration d’origine, tout juste équipée d’un arceau de sécurité. Pierre va s’engager dans le trophée Visa et se lancer dans la course aux points pour toucher les primes distribuées chaque trimestre. Il dispute à peu près toutes les épreuves se disputant à proximité de son domicile en haute-Loire, aussi bien en rallye qu’en courses de côtes. Dans la même classe que les R5 turbo avec une Visa chrono d’origine, pas facile de se faire une place au soleil mais cela ne le décourage pas.

En 1985 il se finance une préparation moteur mais plus de puissance avec une boite de vitesse de série et des freins d’origine ne suffit pas à faire des miracles. Néanmoins cela reste un bon souvenir, y compris lorsque les éléments contraires s’en mêlent. Ainsi, lorsque la biellette de boite de vitesse se déboite en spéciale, Pierre se souvient des spectateurs soulevant la voiture pour qu’il puisse la remettre en place sans avoir à trop se contorsionner.

En 1986, avec son mariage, Pierre met un peu entre parenthèse le sport automobile. Néanmoins il conserve le soutien de Citroën Rodez avec lesquels il entreprend le montage d’une BX Sport Groupe A équipée d’une mécanique préparée chez Danielson. Faute de soutien de l’usine l’aventure se limitera à deux participations soldées par deux abandons mécaniques (triangle de roue et embrayage). Il y aura encore quelques participations sur une AX sport groupe A ex Bessaou prêtée par la DR Toulouse avant une interruption pour donner la priorité budgétaire à la construction d’une famille.

Pierre fera ses retours sur Citroën en 1994, en rachetant une Visa trophée venant de Rouen qu’il engage à son rallye fétiche, le rallye du Rouergue. Une épreuve qu’il termine en 13ème position et sur le podium de sa classe. La Visa fera un second rallye en 1994 mais avec Daniel et Jérôme, deux cousins qui se partagent le volant. En 1995, Pierre achète également une AX sport top groupe N et se partage entre les deux voitures jusqu’à la fin de la saison 1996.

Par la suite Pierre fera des apparitions opportunistes sur des voitures de location. En 1999 il réalise son meilleur résultat au rallye régional du cantal au volant d’une Renault Clio 16s en terminant 9ème.. En 2007, 2008 et 2016 il fera quelques épreuves au volant de différentes Peugeot 206CC, 106 s16 ou 206 RC. En 2018, il revient avec une Porsche Caïman S pour disputer le rallye du Rouergue. Alors qu’au parc de regroupement il partage une pizza avec d’autres pilotes, il réalisé qu’il s’est écoulé 35 ans depuis sa première participation et que certains jeunes pilotes n’étaient pas nés.

Si la Porsche n’a pas fait preuve d’ne grande fiabilité, cela ne l’a pas définitivement éloigné des voitures. Son garage contient différentes Visa qui n’attendent qu’un petit coup de pouce pour reprendre du service en historique. Il a d’ailleurs disputé plusieurs montées historiques au volant d’une Visa GTi et dispose d’une mécanique de 1440 cm3 qui s’impatiente de retrouver une caisse. On espère revoir bientôt ces bolides sur nos routes.