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Pilote sur BX - 2CV


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Pailler Jean-Luc

Principaux résultats

1981 : Championnat de France de 2cv cross : 10ème
1982 : Championnat de France de 2cv cross : 5ème
1983 : Championnat de France de 2cv cross : 1er
1984 : Championnat de France de 2cv cross : 1er
1985 : Championnat de France de 2cv cross : 2ème
1986 : Championnat de France de 2cv cross : 4ème
1987 : Championnat de France de 2cv cross : 21ème
Sur BX GTi
Championnat de France de Rallycross : 13ème
1988 : Championnat de France de Rallycross : 3ème
1989 : Championnat de France de Rallycross : 4ème
Sur BX Turbo 4x4
1990 : Championnat de France de Rallycross : 1er
1991 : Championnat de France de Rallycross : 1er
1992 : Championnat de France de Rallycross : 1er
1993 : Championnat de France de Rallycross : 1er
Championnat d’Europe Division 2 Rallycross : 1er
Sur Xantia Turbo 4x4
1994 : Championnat de France de Rallycross : 1er
Championnat d’Europe Division 2 Rallycross : 3ème
1995 : Championnat de France de Rallycross : 1er
Championnat d’Europe Division 2 Rallycross : 3ème
1996 : Championnat de France Maxi-tourismes Rallycross : 1er
Championnat d’Europe Division 2 Rallycross : 3ème
1997 : Championnat de France Maxi-tourismes Rallycross : 8ème
1998 : Championnat de France Maxi-tourismes et Tourismes spéciales Rallycross : 1er
1999 : Championnat de France Division 1 Rallycross : 1er

Présentation

Rien ne prédestinait Jean-Luc Pailler à faire la carrière que l’on connaît dans le sport automobile. A dire vrai, aux yeux de ses parents sa carrière était toute tracée dans la reprise de la ferme familiale, mais c’était sans compter le caractère têtu du jeune breton. Pour bien se faire comprendre, Jean-Luc va s’orienter vers les métiers du transport, d’abord en faisant du routier, puis en devenant chauffeur de bus dans l’agglomération brestoise.

Pour sortir de la routine du quotidien, il décide un jour de tenter l’aventure du 2cv cross et dispute sa première épreuve à Landivisau en 1976. En 1977 il dispute plusieurs épreuves et se lie d’amitié avec d’autres pilotes travaillant chez Citroën Brest qui vont lui inculquer les rudiments de mécanique nécessaires à la préparation de ses Dyane et 2cv. Ils le feront tant et si bien que de saison en saison Jean-Luc va devenir l’homme à battre en 2cv cross grâce notamment à deux titres de champion de France consécutifs acquis en 1983 et 1984, suivi d’un titre de vice-champion en 1985.

A partir de 1985, une page va se toruner avec la préparation d’une BX Sport pour faire de l’autocross. La voiture est montée au sein de Citroën Brest ou Auguste Génovèse offre à Jean-Luc un soutien logistique et financier. C’est ainsi, au fil des évolutions de la BX, qu’en 1987 Jean-Luc dispute sa première saison de rallycross qui se solde par une 13ème place au championnat. La BX Sport sera ensuite remplacée par une BX GTi, donc les performances vont aller crescendo et permettre à Jean-Luc de se classer sur la troisième marche du podium du championnat de France en 1988 et 4ème en 1989.

Pour se consacrer plus pleinement au rallycross en 1988, Jean-Luc a créé sa propre structure soutenue qui assure la diffusion des produits Liqui Moly (entreprise allemande spécialisée dans les huiles lubrifiants et additifs). En 1989, Jean-Luc va recevoir en plus le soutien de Citroën Ouest, Structure créée au sein de l’usine Citroën de Rennes la Janais sous la direction de Bernard Hainry, financée par les concessionnaires de l’ouest de la France. Cette période coïncide avec le développement de la BX Turbo 4 roues motrices avec laquelle Jean-Luc va remporter quatre titres de champion de France consécutifs, et s’adjuger un titre de champion d’Europe en 1993. Il faut dire que la motorisation a fait des progrès avec notamment un moteur de ZX rallye-raid discrètement fourni par la maison mère.

En 1994 la BX cède la place à une Xantia turbo 4 roues motrices survitaminée qui évoluera en taille XXL en 1996 avec des voies élargies. La razzia des titres français (5) se poursuit ainsi jusqu’en 1999, avec une exception en 1997 ou Jean-Luc privilégiera le championnat d’Europe. Les championnats européens ne souriront pas à Jean-Luc où une lutte fratricide l’oppose souvent aux ZX ou Xsara de Kenneth Hansen, mais également aux redoutables Ford Escort RS 2000 et Mitsubishi Lancer de Martin Schanche et Elvind Opland. Fin 1999, Citroën demande aux deux pilotes de proposer un programme sur la base d’une Xsara WRC et c’est malheureusement le programme proposé par Kenneth Hansen qui sera retenu.

Se retrouvant sans voiture, Jean-Luc fait appel à Jean-Pierre Nicolas chez Peugeot sport pour demander et obtenir son soutien. Il se procure une caisse de 206 et et fait appel à Jacques Point pour y adapter un arceau et y greffer sa mécanique. Le cocktail est différent mais le goût reste le même, celui de la victoire. Il remportera trois titres supplémentaires de champion de France en 2001, 2002 et 2007 sur Peugeot 207 WRC. A partir de 2007, Jean-Luc va progressivement se consacrer à la génération montante en faisant courir ses deux fils Fabien et Jonathan. Il dispose pour cela des deux caisses de 208 ex-Loeb et ex-Hansen et la structure peut s’enorgueillir de deux titres de champion de France, un titre de vice-champion de France et un titre de vice-champion d’Europe.

Mais Jean-Luc Pailler a aussi été un touche à tout en sport automobile. On le vit ainsi disputer plusieurs saisons du trophée Andros sur AX, BX, ZX et 2cv, disputant également quelques courses internationales au Canada et en Finlande. Il disputera également le Défi TF1 en 1990 et chose plus étonnante des courses de camion, remportant en 2001 les épreuves de Dijon et les 24 heures de Mans. Aujourd’hui s’il ne court plus en vitesse pure, Jean-Luc s’adonne aux joies des Raids en ancienne au volant d’une DSuper 5. Trophée des Andes, Tour du Maroc, Bab el Raid, Babyboomers figurent parmi ses terrains de jeux favoris.