Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa - BX - GS - Dyane-méhari


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Crucifix Dominique

Principaux résultats

Sur GS
1982 : course de côte de la Semois : 2ème de classe
1983 : course de côte de Gendron : 2ème de classe
1984 : Course de côte des Forêts : 2ème de classe
Sur Visa Chrono en 1984
6 heures de Dinant : Retour du tour de Circuit
Sur GSA :
1986
Critérium Bernard Allen : 2ème de classe
Chevigny rallye : 1er de classe
Rallye des Forêts : 3ème classement général
Rallye des Gentes :
Rallye des boucles de la Semois :
1987
Ronde Gaumaise :
Rallye des boucles de la Semois :
1988
Chevy scratch rallye :
Sur 2cv
1992 : 4ème des 3 heures 2cv de Mettet
1993 : 3ème de l’endurance 2cv de Colmarberg
Sur BX
1989 : Rallye de Beauraing : 13ème et 7ème classe
1989 : Rallye des Genets : 16ème et 7ème classe
1990 : Rallye de Bertrix : 10ème et 8ème classe
1992 : 24 heures de Mettet : Abandon à la 23ème heure

Présentation

Dominique fait partie de ces pilotes amateurs qui ont su compenser leur manque de moyen par des audaces mécaniques sur des voitures pas nécessairement taillées pour la course. Habitant à côté d’une casse automobile, il va mettre très tôt les mains dans le cambouis jusqu’à en faire un métier. Le patron de cet établissement, hasard ou destinée, est président d’une écurie et c’est lui qui va proposer à Dominique de venir –s’amuser en course de côte-.

Les épreuves provinciales belges n’ont pas de classement par groupe, mais uniquement par classe de cylindrée (moins de 1300 cm3, De 1301 à 1600 cm3, plus de 1600 cm3). En 1982, Dominique se lance donc dans l’aventure au volant d’une GS. Au départ une simple épave récupérée sur les reprises des clients, dont la principale préparation consiste à avoir retiré tout le superflu pour l’alléger. Elle sera utilisée pendant 2 ans avant de laisser sa place à une Visa GT puis à une Visa chrono. L’arrivée de la Visa coïncide avec les débuts de Dominique en rallyes. L’expérience Visa ne durera cependant qu’une année car sa cylindrée (1360 cm3) est trop défavorable dans sa catégorie qui va jusqu’à 1600 cm3.

Dominique va donc repartir en 1986 sur une base de GSA 1299cm3, pour se préparer un engin capable de lutter pour la gagne. Un rabotage de chemise, deux carburateurs Weber, un troisième support moteur pour rigidifier l’ensemble et la GS malmène les petites NSU TT. Moins agile que la concurrence, Dominique va privilégier les rallyes plutôt que les courses de côte. Certes, augmenter la puissance lui fait consommer des cardans à gogo, mais remporter sa catégorie ça n’a pas de prix surtout quand on arrive à se hisser dans le premier tiers du classement général.

En 1988, profitant des premières occasions sur le marché, Dominique passe à la BX Sport. La préparation est légère et consiste en un équilibrage moteur et des gros freins pour maîtriser la bête. Sa cylindrée est un peu juste pour s’opposer à la concurrence dans la classe, mais en performance pure elle permet de mieux figurer au classement général que sa grande sœur GSA. En parallèle avec des amis, Dominique démarre des courses en endurance 2cv, une discipline hélas méconnue en France mais qui donne toujours lieu à des spectacles hauts en couleurs.

Du coup, il prend goût au circuit et tentera l’aventure BX en circuit. Il sera même à deux doigts de terminer les 24 heures de Mettet à une étonnante dixième place si la bobine d’allumage n’avait pas fondu à la 23ème heure. Il envisage alors de préparer une Xantia activa V6 en se disant qu’avec 100cv de plus et bien allégée, on devrait obtenir des résultats intéressant. En réalisant qu’avec un tel engin, les vitesses de passage sur le circuit de SPA devraient largement dépasser les 250 km/h, et qu’il avait la responsabilité d’une famille, il abandonnera ce projet et cessera toute activité sportive automobile.