Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Tillie Patrick

Principaux résultats

1984
Rallye 62 : 7ème groupe,
Rallye du Touquet : 49ème, 7ème classe
1985
Slalom de Lille : 2ème groupe
Slalom de Béthune : 2ème groupe
Sprint de Villeneuve d’Ascq : 30ème, 2ème classe

Présentation

Patrick débute dans le sport automobile en 1974 par le biais des formules de promotion Simca. Il court successivement sur la 1000 rallye puis rallye 1, rallye 2 et rallye 3 essentiellement en courses de côtes et slaloms. En 1981, il revend sa voiture pour pouvoir créer sa propre société et ne reviendra au sport automobile qu’en 1983 en s’inscrivant pour un stage de pilotage sur le circuit de Croix en Ternois.

Il se remet donc en quête d’une voiture pour courir mais sans idée préconçue. Il va croiser la route d’une Visa chrono et se laissera tenter par son look différent des norias de Golf ou de Samba que l’on trouve sur les parcs fermés, sa réputation de fiabilité et, cerise sur le gâteau, un coût bien moins élevé que les concurrentes .

Il dispute les rallyes de proximité car il ne dispose pas de temps pour aller réaliser des reconnaissances lointaines. L’assistance est souvent réalisée par ses collaborateurs épris de rallye. Les débuts sont un peu compliqués comme au rallye du Touquet où, faute de notes précises, Patrick sort de la route alors que la fin du secteur chronométré a été franchie. Ce petit tour dans les champs lui vaudra quelques soucis électriques qui le relègueront au fond du classement. Et puis ce qui agace un peu Patrick, c’est de se faire taper par les petites Visa trophées.

En 1985, il rachète donc la Visa trophée de Dominique Mucherie qui a déjà bien vécu et dont le moteur rendra rapidement l’âme. Néanmoins il a enfin une vraie voiture de course, allégée, avec un autobloquant et un moteur qui vit et accepte les hauts régimes. Autre avantage par rapport à la chrono, Patrick n’est plus obligé de surveiller ses rétros de peur de se faire rattraper par les R5 turbo qui partaient derrière lui. Bien qu’elle soit très rustique et physique à maîtriser (pas de direction assistée), la Visa trophée est restée dans la mémoire de Patrick

En 1987, c’est une AX sport qui viendra prendre la relève pendant deux saisons, avant d’être à son tour remplacée par une R5 GT Turbo groupe N. Jusqu’en 1992, Patrick va courir en course de côte, et slaloms, parfois en double monte avant de raccrocher le casque. Il est revenu récemment participer à des épreuves historiques locales au volant d’une Lancia Monte Carlo ou d’une Visa découvrable pour le plaisir de retrouver des sensations de conduite.