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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Attyasse Michel

Principaux résultats

1987 :
Ronde de la côte : 7ème
Tour de la réunion : 8ème ,5ème groupe, 2ème classe
1988 :
Course de côte des chouchous : 6ème ,1er groupe, 1er classe
Ronde de la côte : 7ème ,1er groupe, 1er classe
Course de côte de Covino : 9ème ,1er groupe, 1er classe
Course de côte de la petite île : 7ème ,2ème groupe, 1er classe
Tour de la réunion : 26ème
1989 :
1000 km de la réunion : 8ème ,2ème groupe, 2ème classe
Rallye Caillé : 5ème ,1er groupe, 1er classe
Course de côte de l’étang salé : 8ème
Course de côte des lianes : 6ème
Course de côte de la petite île : 4ème
Ronde de l’Est : 8ème
Course de côte de Saint André : 4ème
Rallye Sud Automobiles : 13ème ,1er groupe, 1er classe
Course de côte du Tampon : 8ème ,1er groupe, 1er classe
Rallye Tourtel : 5ème
1000 km de la réunion : 8ème
Course de côte de la petite île : 8ème, 5ème groupe

Présentation

Si les circonstances avaient été favorables, Michel aurait pu débuter en métropole au volant d’une Morris Cooper Groupe 2, mais c’est finalement sur l’île Bourbon qu’il effectuera ses débuts dans les années 80. Il débute avec une Opel Kadett GTE puis sur une R5 Alpine avec laquelle il disputera le challenge promotion pendant trois saisons (rachetée à Didier Payet) mais c’est véritablement en 1983 qu’il commencera à faire parler de lui.

Sur la base d’une Talbot Samba GLS, il va développer avec l’aide de Jean Paul Ollivier une voiture groupe S équipée d’un moteur 1440 cm3 DMC. Avec cette voiture il va avoir l’opportunité de se frotter aux meilleurs pilotes de la métropole grâce aux voitures engagées au tour de la réunion préparées chez Enjolras et pilotées par des pilotes renommés comme Jean-Pierre Ballet,
Fin 1985, à l’aide des pièces Peugeot-Talbot Sport, il remet en conformité sa Samba pour pouvoir disputer le challenge PTS de la Réunion. Bien lui en prend puisqu’il remporte ce challenge en 1986. Dans la foulée, le concessionnaire local Citroën (Les établissements Foucques) lui propose de l’aider à monter une Visa groupe F. Michel touche du doigt le statut de pilote officiel Citroën Réunion.

La visa va évoluer au fil des années avec le rachat de la Visa 1000 pistes de Jean Luc Marteil et l’adaptation des trains triangulés de Samba en lieu et place de ceux d’origine. Ces voitures sont connues à la réunion parfois sous le nom de Visa Gladstone, une marque de cigarettes locales très impliquée dans le sport automobile. L’Ecurie Réunion Citroën Sport est étroitement liée avec l’Ecurie de Lyon Ecully et il bénéficie par ce biais de leurs conseils et expérience. C’est aussi grâce à ce lien que de nombreux pilotes de Citroën Ecully auront l’opportunité de participer au tour de la Réunion.

Au volant de ces différentes Visa à deux puis quatre roues motrices, Michel va accumuler les victoires de groupe et de classe aussi bien en rallyes qu’en course de côte. Parfois les choses tournaient moins bien mais il fallait aller au bout pour le sponsor, comme ce rallye où à cause d’un papillon de carburateur bloqué, Michel a du rouler à la clef de contact et au démarreur.

Pour les rallyes, Michel avait mis au point une stratégie. Celle-ci consistait à ne pas trop attaquer au début, à rester discret, afin que ses adversaires l’oublient ou le pensent inoffensif. Il passait ensuite à l’attaque et l’effet de surprise jouait en sa faveur, ses adversaires surpris n’avaient pas toujours le temps de réagir et de s’opposer à son retour.

En 1991, Ford fait les yeux doux à Michel et lui proposent une Sierra groupe N. Il disputera quelques épreuves avec cette voiture jusqu’en 1992 où il raccroche le casque pour se consacrer à son restaurant. Pendant ces quelques années où il a pu courir avec un statut semi-professionnel, Michel avait fait sienne cette devise : « court pour gagner, avec sérieux par respect pour les sponsors, mais n’oublie pas que tout cela reste un jeu ».