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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Tinel Laurent et Guy

Principaux résultats

1987
Terre des Garrigues : 11ème groupe, 1er classe
Terre de Provence : Abandon moteur
Slalom sur terre de la crau : (Guy) 3ème, 1er groupe et classe
Slalom sur terre de la crau : (Laurent) 2ème groupe et classe
1988
Terre de Fos régional: 6ème, 1er groupe et classe
1989
Terre de Fos : 22ème, 6ème groupe, 2ème classe
1990
Terre de Fos : 18ème, 8ème groupe et classe

Présentation

Au début il y a Guy, le papa, celui qui travaille à Rouen dans un garage spécialisé dans la préparation des modèles anglais. Bien qu’il ne soit pas vraiment un familier, il croise régulièrement un certain Jean Rédelé qui vient discuter avec son patron. Après s’être installé dans le sud, il décide de se faire plaisir et avec son frère, se lance en 1980 dans l’autocross à bord de buggy maison à base de trains roulants de VW coccinelle, de châssis tubulaire et de moteur Renault. Il court aussi en tant que copilote sur l’asphalte, aux côté de Xavier Lebrun sur une Opel kadett GTE.

En 1984 rentre en jeux Laurent. Du haut de ses 16 ans et de sa licence de copilote junior, il pousse Guy à se lancer dans les rallyes et c’est ce qu’il fait en faisant l’acquisition d’une Peugeot 104 ZS 1124cm3. Terre ou asphalte peu importe, tout sera prétexte à courir pour le père et le fils. Il est vrai que dans ces années-là, les épreuves sur terre nationales ou régionales se multiplient aux alentours des Bouches du Rhône. Terre de Fos, du Vaucluse, des garrigues, des bruyères, des dentelles, du griffon Rallyes de Martigues, Istres, Plan de Cuques, Durance sont autant d’occasion d’aller user les gommes.

La cohabitation se passe bien dans l’habitacle et les performances suivent puisqu’en 1985, Guy et Laurent sont qualifiés pour la finale de la coupe de France des rallyes régionaux. Pendant encore deux années, la 104 va rendre de bons et loyaux service à ses désormais deux pilotes, puisque depuis que Laurent a eu son permis, père et fils se partagent le volant. Hélas, fin 1987 un passage sur le toit mettra un terme définitif à sa carrière.

Laurent achète alors une Visa trophée d’occasion, équipée d’un 1285cm3 Mathiot et d’une boite courte. Selon les papiers de la voiture, elle avait couru au rallye de grande bretagne (RAC) avec Citroën compétition avant d’être reconvertie au rallycross. Equipée d’un gros autobloquant, elle amènera Laurent a abandonner les courses sur asphalte (où l’autobloquant la rend difficile à conduire) au profit de celles sur terre.

En 1989 et 1990 il tente de participer au championnat de France sur terre, malheureusement le budget ne lui permet d’en disputer toutes les épreuves. A une époque ou les Visa 1000 pistes sont les reines de la terre, Laurent et ses deux roues motrices en sont réduits à se battre pour la catégorie deux roues motrices. En 1990, il quitte le Sud pour suivre son épouse en région parisienne et ne reprendra le volant qu’en 1998. Pendant plusieurs années il disputera rallyes sur asphalte et courses de côtes au volant d’une R5 GT Turbo.

Ces quelques années en Visa lui auront permis de récolter quelques lauriers de classe et de groupe parfois dans des épreuves régionales. Il y aura aussi des galères techniques avec l’abandon de Guy sur une panne d’essence lié à une mousse un peu trop expansive, ou cet embrayage qui casse au départ de la dernière spéciale du terre des dentelles. Mais surtout il reste le souvenir de belles bagarres, notamment avec une 205 GTi groupe A d’un certain Patrick Ferrari. Bien que le premier change les pneus toutes les 4 spéciales pendant que Laurent se contentait de les retourner, 11 centièmes de seconde séparaient les deux adversaires au terre de Fos 1989.