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Pilote sur 2CV


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Troumelen Max

Principaux résultats

1998
Slalom de Berck : résultat inconnu
1999
Rallye national de la Lys : Abandon
Rallye régional de Boulogne sur mer : résultat inconnu
2000
Rallye régional de Boulogne sur mer : 99ème, 2ème classe
Rallye national de la Lys : 65ème, 4ème classe
Rallye de Béthune : résultat inconnu

Présentation

Depuis son plus jeune âge, Max a été attiré par tout ce qui roule. Il devient même champion des Flandres de vitesse sur piste en catégorie cadet avant de se tourner vers les mobs et les motos. Il court en moto-cross avant d’avoir le permis et dispute des épreuves d’endurance sur mobylettes en France et en Belgique.

Une fois son permis en poche, Max se tourne vers des courses sur terre un peu sauvages organisées dans les dunes du nord autour de Saint Amand, Saint Omer, Sissonne. Il court avec un pick-up 2cv greffé sur un châssis d’ami 8. La partie arrière est réalisée en bois et amovible. Le vendredi soir Max la démonte et fixe deux roues de secours et s’en va courir les chemins. Il participe occasionnellement à quelques épreuves de 2cv et fréquente une bande de passionnés de la 2cv parmi lesquels on retrouve Jean-Pierre Boudevin, Philippe Petre, Jean-Pierre Lenfant, ou encore Gérard Tilliette dont les réputations ne sont plus à faire.

En 1992 il se décide à tenter une nouvelle discipline, le fol car. Il sera l’un des rares à réussir à qualifier une 2cv dans le final d’une épreuve mais pour cela, il est indispensable d’obtenir un passeport technique de la FFSA. Le commissaire qui délivre ce jour-là le passeport technique (qui atteste de la conformité du véhicule au règlement) oublie de préciser que le passeport est valide pour la discipline Fol-Car, ce qui ne sera pas sans conséquences pour la suite.

En 1998, Max se met en tête grâce à son passeport technique d’engager une 2cv groupe F dans les épreuves régionales. Il débute modestement au slalom de Berck avec un proto de 34 chevaux qui peut prêter à sourire mais quand même. Toujours sur un châssis d’Ami 8, on retrouve le 602 cm3 avec un arbre à cames spécifique et un volant moteur allégé. Un carburateur double corps d’Ami 8 remplace le carburateur d’origine, la boite de vitesse est celle d’une 2cv 4 pour ses rapports courts, et cerise sur le gâteau la voiture est équipé d’un frein à main hydraulique sur les roues arrières.

Au rallye de la Lys 1999, à l’issue de la première étape, la 2cv est en tête de la classe F15 devant des 205 et autres Samba un peu surprises de se retrouver à la peine face à une 2cv. Hélas à la sortie du parc fermé, le condensateur d’allumage décide de faire grève. Normalement quelques minutes suffisent pour remplacer cette pièce mais malheureusement l’assistance est déjà partie se mettre en place sur le parcours et c’est l’abandon car le règlement impose que les voitures sortent du parc fermé par leurs propres moyens.

Qu’à ne cela ne tienne pour la saison suivante la 2cv va revenir encore plus forte. Une boite de Méhari remplace celle de 2cv 4, un double corps Weber remplace le Solex de l’Ami 8, un allumage électronique est monté et le moteur est préparé avec des chemises de Visa en 650cm3 utilisées pour la coupe 2cv en Belgique. Le refroidissement de l’huile, particulièrement important pour un moteur refroidit à l’air est prélevé sur une Mercedes. Elle affiche désormais 55 chevaux sur banc, soit presque le double de la puissance d’origine.

Des trois épreuves disputées en 2000, la 2cv n’en achèvera que 2 et encore de justesse puisqu’au rallye de Boulogne sur mer, elle rentre au parc fermé avec une bielle en moins mais sera néanmoins classée 99ème et dernière. Au rallye de la Lys la principale difficulté vient du châssis. Les nombreuses bosses entrainent de nombreux sauts et donc de nombreux atterrissages sur le « nez ». A ce petit jeu-là, le châssis finit par se plier et à l’assistance la 2cv est mise sur cric et l’on voit les mécanos et l’équipage sauter allègrement sur le pare-chocs pour redresser la voiture et ainsi terminer le rallye.

Ce seront les dernières sorties pour Max mais pas pour la 2cv qui poursuivra ses aventures aux mains des frères Eberlin. Max continuera de courir de 2003 à 2006 au volant d’une R5 GT Turbo puis d’une R5 Alpine avant de revenir vers ses premières amours en organisant de 2004 à 2009 des raids moto au Maroc.