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Pilote sur Visa


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Guezennec Jean (2)

Principaux résultats

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Présentation

L’histoire de Jean débute en 1966. Il a 20 ans lorsqu’au volant de sa Fiat 127, il participe à son premier slalom. 1ère course et 1er succès pour Jean qui y remporte la classe. Ce n’est, mais il ne le sait sans doute pas, que le début d’une longue série. Pendant près de 10 ans, Jean Guezennec va participer à des slaloms. Après la Fiat 127 de nombreuses voitures vont se succéder. D’abord une Datsun 100 (l’une des toutes premières), bientôt suivi par une Austin Mini puis une Simca CG (superbe coupé sportif produit par la marque au début des années 70).

Au milieu des années 70, Jean décide de faire une pause pour se consacrer aux rallyes cartographiques. Il délaisse sa place derrière le volant pour occuper celle du copilote. Au volant d’une Simca rallye II puis d’une rallye III, Jean et son pilote vont écumer ces épreuves aujourd’hui disparues mais qui permettaient aux amateurs de courir à peu de frais. En 1981, nouvelle volte face, Jean retourne à ses premières amour et fait l’acquisition d’une MEP avec laquelle il se taille un palmarès éloquent. Pourtant à la fin de la saison Jean effectue un “tête à queue maîtrisé” et revient sur une Opel kadett GTE aux rallyes cartographiques debfaçon éphémère puisqu’on le retrouve en 1983 au volant d’une nouvelle MEP. La voiture a évolué et Jean a adapté sur son moteur de GS la possibilité de le doter soit de carburateurs double corps soit d’une injection en fonction du tracé des épreuves auxquelles il participe.

En 1984, les organisateurs du rallye du Senonais décident d’accueillir dans leur épreuve un groupe “diesel” et promettent au gagnant de ce groupe une prime intéressante. Ils seront finalement trois pilotes à relever le défi dont Jean qui trouve le défi amusant et engage la BX diesel de service de son entreprise. Les deux autres concurrents alignent des Peugeot, une 205 pour l’un, une 505 Turbo pour l’autre. Grâce à son coup de volant, aux qualités d’homogénéité et de tenue de route de sa BX, et malgré un freinage un peu difficile à doser (hydraulique oblige), Jean remporte le groupe et se classe 60ième au classement général.

Après une dernière apparition de la MEP en 1985, Jean commence à saturer des slaloms et retourne vers les rallyes cartographiques et régionaux. Il s’essaye d’abord à la Talbot Samba rallye avant de se tourner en 1986 vers la Visa trophée. Véritable voiture de course développée en 1981 par Citroën lors de la création du trophée Visa, la Visa trophée est mue par un petit moteur d’une centaine de chevaux. D’un prix abordable pour le pilote amateur, elle compense son manque relatif de puissance par une grande légèreté et maniabilité. Sa tenue de route lui permet de tenir tête à des voitures bien plus puissantes. A son volant Jean remporte le rallye du Beffroi et sur l’ensemble de la saison le challenge de l’écurie Brennus.

En 1987, Jean s’offre la cylindrée au dessus en achetant une Visa Chrono dont la cylindrée de 1360cm3 offre un peu plus de puissance et s’inscrit en classe 2. Alternant rallyes cartographiques et rallyes régionaux Jean fait très fort, accumulant victoires de classe, de groupe et s’offrant deux victoires scratch aux rallyes de l’ Eure et d’ Albret. Grâce à ses résultats, il termine deuxième du critérium des rallyes régionaux et du championnat de l’île de France des rallyes régionaux et se classe troisième du trophée Citroën des rallyes régionaux. Il est bien entendu qualifié pour la finale de la coupe de France des rallyes régionaux au cours de laquelle il inaugure une toute nouvelle Visa 1000 Pistes.

En 1988 il effectue la quasi totalité de la saison sur asphalte ce qui n’est pas forcément le terrain de prédilection de la Visa 1000 Pistes. Il termine toutes ses épreuves sur le podium du groupe ce qui lui vaut de remporter le challenge des rallyes régionaux de l’ ASA 2000. En fin de saison il s’engage dans une épreuve sur terre du championnat de France, le “Terre du Vexin Normand”. Si la concurrence entre Visa y est plus relevée, Jean s’aperçoit définitivement que c’est sur ce terrain que la 1000 Pistes est la plus à l’aise et montre toutes ses qualités dynamiques.

Du coup en 1989 et 1990, on ne verra la Visa que dans le cadre d’épreuves sur terre. Malheureusement le budget du championnat de France sur terre n’est pas le même que celui des rallyes régionaux et Jean ne participera chaque année qu’à trois épreuves. Il obtiendra son meilleur résultat au rallye sur terre des dentelles qu’il termine sur le podium même si c’est à la troisième place. La Visa finira sa carrière au rallye “terre des Charentes” où Jean est victime d’une sortie de route. Exit la Visa en 1991 qui est remplacée par une Porsche avec laquelle Jean fera quelques saisons de rallye sur asphalte ou sur terre, avant de revenir aux slalom sur des monoplaces ARC et Ralt puis Reynart.