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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Guerardon Jean - Pierre

Principaux résultats

1994
Terre de Provence : Abandon
Terre de Narbonne – Château Lastours : 9ème, 6ème groupe, 1er classe
Terre du Vexin Normand : 32ème, 6ème groupe, 1er classe
Terre de Charente : 35ème, 6ème groupe, 1er classe
1995
Terre de Provence : 61ème, 10ème groupe, 1er classe
Terre d’Auvergne : 41ème, 8ème groupe, 1er classe

Présentation

Avec une formation qui le prédisposait plus à tailler une bavette qu’à user des slicks, rien n’indiquait que l’on retrouverait Jean-Pierre au volant de nombreux engins à moteurs à commencer par les voitures de rallye. C’est par le buggy de son frère ainé que Jean-Pierre, boucher-traiteur de formation, se découvre un goût pour la mécanique. C’est ainsi qu’en 1989 à l’âge de 23 ans Jean-Pierre réunit un petit budget pour s’offrir une Peugeot 104 préparée pour la coupe éponyme. Grâce au papa de sa fiancée qui travaille chez Shell, il dispose d’un petit support financier qui lui permet de disputer ses premiers rallyes sur terre.

En 1991, la Peugeot étant revendue, Jean-Pierre achète ue Golf ex Patrick Magaud pour disputer le rallye terre de Provence. La voiture, stockée dans une grange assez longtemps, est rapidement révisée et nettoyée mais de façon superficielle puisqu’au premier freinage un peu appuyé, c’est une pluie de souris qui tombe du plafond sur l’équipage. Elle sera rapidement remplacée par une Peugeot 205 GTI 1.6 qui aura une carrière quelque peu agitée. Elle commencera par faire de jolis résultats en 1992 avant que les choses se compliquent en 1993.

Ça commence au terre de Vaucluse où la 205 ne devra de finir la course qu’à l’emprunt d’un pare-brise sur la voiture du copilote, suite à un léger passage sur le toit. Les choses se gâtent au terre de Provence où l’équipage fait un premier tonneau après avoir mis une roue dans un caniveau dans un grand virage à gauche. Pressé de repartir, le copilote oublie de rattacher le harnais, et Jean-Pierre, reparti le couteau entre les dents perd le contrôle de la voiture et dans ce deuxième tonneau le coéquipier sera blessé au bras. La 205 fera une ultime sortie début 2003 au rallye de Monte Carlo à la demande du copilote et l’équipage aura le plaisir de se qualifier pour la dernière nuit

En 1993, Jean-Pierre achète à solution F une AX sport dont la caisse a été utilisé par Yves Loubet. En théorie une bonne voiture mais dotée de trains roulant beaucoup trop larges qui entrainèrent de nombreux abandons sur des problèmes de transmission. C’est alors que Jean-Pierre déniche chez le garage Morel de Piolenc une visa trophée maxi groupe F. Les débuts vont être écourtés suite à un support moteur fatigué qui entrainera un rupture de durite, cisaillée par une poulie trop mobile. Ensuite chaque épreuve se conclura par une victoire de classe et même une 9ème place au rallye sur terre de Château-Lastours.

Cette première Visa sera suivie d’une Visa Chrono rachetée à Dominique Petrella, qui continuera à faire des étincelles dans la classe jusqu’à sa destruction dans une série de tonneaux. Du coup c’est sur une Talbot Samba que Jean-Pierre va se rabattre. Il s’y adaptera tant et si bien qu’il a pointé un moment à la 8ème place du championnat de France avant qu’une casse moteur ne l’empêche de défendre ses chances jusqu’au bout. Les années suivantes marqueront une trêve dans les rallyes le temps pour Jean Pierre de mettre un peu d’ordre dans sa vie privée.

Par la suite et jusqu’en 2005, Jean-Pierre va courir de façon épisodique sur des voitures de location, comme une Peugeot 106 rallye, puis sur une BMW 325 IX qu’il prépare lui-même mais dont les qualités ne peuvent lui permettre de rivaliser avec les Subaru et autres Ford Escort engagées dans la même classe. Pour les deux dernières années de rallye, Jean Pierre investit dans une Lancia Delta intégrale mais en trois participations il abandonnera à trois reprises et finira, dépité, par revendre la voiture et renoncer aux rallyes.

Même s’il est aujourd’hui retiré des auto, Jean Pierre n’a pas renoncé à la mécanique, à la vitesse et aux sports moteur. En 2017 et 2018 il a même piloté un Polaris officiel dans le ice tour (trophée Andros international). Aujourd’hui il s’éclate dans des raids au volant d’un Can-Am, s’offre des journées de pilotage moto sur le circuit Paul Ricard, saute à l’élastique et profite de chaque instant. Il vient de créer une toute nouvelle structure de location d’e-foil sur les plages de Hyères en attendant de pouvoir profiter bientôt d’une retraite au soleil.