La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
1982
Ronde Luronne : 58ème scratch, 10ème groupe, 6ème classe
Rallye des Vosges : 26ème scratch, 7ème groupe, 2ème classe
Course de côte de Lebetain : 44ème scratch, 2ème groupe, 1er classe
Course de côte du Colombier : 53ème scratch, 1er groupe, 1er classe
Rallye du Rhin : 23ème scratch, 4ème groupe, 3ème classe
Rallye de Franche-Comté : 9ème scratch, 2ème groupe, 1er classe
1983
Ronde du Jura : 30ème scratch, 4ème groupe, 4ème classe
Ronde de l’Auxois : 22ème scratch, 5ème groupe, 3ème classe
Rallye des 4 lacs : 22ème scratch, 6ème groupe, 6ème classe
Rallye de Mulhouse : 41ème scratch, 8ème groupe, 6ème classe
Course de côte de Tonnoy : 49ème scratch, 5ème groupe, 1er classe
Course de côte de Bourbach le haut : 81ème scratch, 11ème groupe, 6ème classe
Rallye des 500 nocturnes : 39ème scratch, 9ème groupe, 5ème classe
Course de côte de Romanswiller : 31ème scratch, 7ème groupe, 4ème classe
Course de côte de Vuillafans : 53ème scratch, 6ème groupe, 1er classe
Course de côte du mont de fourche : 49ème scratch, 6ème groupe, 6ème classe
Course de côte de Lebetain : 23ème scratch, 4ème groupe, 3ème classe
Course de côte de Fouchy : 23ème scratch, 4ème groupe, 3ème classe
Course de côte du Colombier : 23ème scratch, 4ème groupe, 3ème classe
Slalom de Chèvremont : 27ème scratch, 1er groupe, 1er classe
Rallye de Franche-Comté : 20ème scratch, 4ème groupe, 4ème classe
Après avoir été bercé par les coupes Gordini, il est parfois difficile de ne pas être contaminé par le virus du sport automobile. Dans les années 60 , François Armbruster (son papa) dispute quelques rallyes au volant d’une Peugeot 404, avant de se tourner vers les coupes Gordini. Philippe aussi pense à courir sur circuit, mais il se souvient des courses mouvementées en peloton et de l’état chiffonné de certaines voitures. N’ayant pas de talent particulier pour la carrosserie, il décide donc de se tourner vers les rallyes. Il achète pour cela une Peugeot 104 ZS qui sera à la fois sa voiture de course et son moyen de déplacement quotidien
Soucieux de préserver son budget il reste en groupe 1 mais effectue quelques investissements indispensables tels qu’un arceau, 4 amortisseurs spéciaux et 4 pneus Michelin TB5. Fort de son expérience du sport automobile, son papa lui propose de le guider dans ses premiers pas (ou plutôt tours de roues) en occupant le siège du passager. Pour limiter les frais, Philippe dispute des épreuves autour de son département d’origine, le Doubs, et pour son premier rallye (le 1er rallye du Sundgau 1980), réussit à se hisser sur le podium de classe. En 1981, c’est Pierre Amatucci qui prend la place du copilote et c’est aussi cette année là que Philippe remporte sa première victoire de classe au 2ème rallye du Sundgau)
En 1982, Philippe qui vit toujours chez ses parents, casse sa tirelire et décide d’investir tous ses deniers dans la toute nouvelle petite bombinette des usines Citroën, la Visa trophée. Comme beaucoup de ceux qui ont acheté cette voiture, Philippe pense que la compétition va être à armes égales avec les autres concurrents. En réalité, pour être compétitif, l’adoption d’un autobloquant, d’un pont court, ou une préparation moteur s’avère le plus souvent nécessaire. En dépit de ce déficit de compétitivité, Philippe va réussir à se maintenir sur le podium de la classe, et saisir toutes les opportunités pour s’imposer à trois reprises en rallyes et courses de côtes. Il réussit sa meilleure performance au rallye de Franche-Comté avec une 9ième place au classement général.
En 1983, philippe fait quelques améliorations sur sa Visa avec un autobloquant et un radiateur d’huile spécifique. Il réalise un début de saison très honorable puisqu’il navigue entre la 16ème et la 20ème place du trophée Visa au premier semestre. Il remporte sa classe, ce qui reste sa plus grande fierté, lors de la course de côte de Vuillafans comptant pour le championnat de France de la montagne 1ère division. Avec seulement 3 participations au second semestre Philippe termine à la 66ème place du trophée mais il songe déjà à changer de catégorie car, avec l’arrivée des Samba rallye groupe B, il n’est pas en mesure d’investir beaucoup d’argent en préparation pour suivre le rythme.
Fin 1983, Philippe revend sa Visa à Annie Riboud et rachète une Peugeot 205 GTi 1.6 litres groupe N une catégorie en théorie plus équilibrée. Néanmoins la concurrence y est forte et la classe souvent riche de plus de 10 voitures. Dans ces conditions les batailles sont rudes et c’est plutôt dans les courses de côte et slalom, ou l’effort est intense mais la distance plus courte, que Philippe réussit à tirer son épingle du jeu comme au slalom d’Audincourt 1985 où il remporte le groupe. Un peu déçu par ces premières expériences, Philippe raccroche le casque fin 1985.
Au début des années 90 le virus de la compétition se réveille et Philippe rachète la 205 rallye groupe N de Yves Ligier. Petite nouveauté également dans le baquet de droite ou Michel Claudel succède à Pierre Amatucci . Achetée fin 1992, la 205 restera avec Philippe jusqu’en 1999. A son volant Philippe dispute indifféremment slaloms, courses de côte et rallyes régionaux. Souvent Philippe prête sa voiture à Michel dans les épreuves où la double monte est autorisée même s’il reste le maître des chronos. Grâce à une très bonne fiabilité, les podiums et victoires de classe s’accumulent dans toutes les disciplines jusqu’à une nouvelle pause dans le sport automobile.
En 2002, Philippe rachète la 106 S16 groupe A de Lionel Montagne. Il la conserve pendant deux saisons avant de raccrocher définitivement le casque. En dépit des résultats plus qu’honorables, Philippe réalise qu’il est temps d’arrêter car le pilote en lui n’a plus la même envie. Il est loin le temps des débuts du trophée Visa où une superbe ambiance régnait au sein du parc fermé où chacun bénéficiait des bons soins de l’assistance de la direction régionale.