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Pilote sur GS


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Delmaere Jean-Marie

Principaux résultats

1981
Safari du Larzac : Abandon
Terre du désert : Abandon
Terre de Provence : 56ème, 15ème groupe, 5ème classe
1982
Terre de Provence: Abandon

Présentation

Pour certain ce nom leur rappellera un assureur des Alpes de Haute-Provence, pour d’autres proches du sport automobile, le nom d’un correspondant de presse du Provençal et d’Echappement qui, pendant des années a couvert les épreuves des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes. Mais Jean-Marie Delmaëre c’est avant tout un passionné d’automobile qui a su profiter d’une époque bénie ou tout était plus simple et moins onéreux pour disputer quelques épreuves sur terre.

Pour Jean-Marie le virus du sport automobile est contracté très tôt puisqu’il habite à Chateaux-Arnoux dans un secteur prisé des rallyes de Monte-Carlo d’antan. Cette région entourée des cols de Lure et de Fontbelle entre autres, régulièrement enneigée à l’époque, se prêtait idéalement à l’apprentissage de la glisse au volant et ce ne sont pas les voitures de Jean-Marie qui diront le contraire. Témoin sa VW Golf GTi (la première du département) qui servira d’école de conduite.

C’est d’ailleurs par le truchement de ses amis que Jean-Marie va prendre sa carte de membre à l’ASA des Alpes. Une ASA au sein de laquelle on retrouve une équipe bigarrée d’êtres étranges qui s’amusent à préparer des GS pour courir sur terre. Outre Lucien Martel et Lucien Vidal, d’autres pilotes comme Maurice Cases ou Michel Jullien et bien entendu Jean-Marie, sous la houlette d’un certain Michel Honoré, vont se préparer des GS pour courir sur terre. Préparer est peut-être un terme un peu usurpé puisque le plus souvent il s’agissait d’un arceau maison et d’un blindage sous le moteur, nul besoin d’être un grand mécano.

A l’époque on trouvait des GS pour pas grand-chose dans les parcs de reprise des garagistes ou dans les casses. La voiture était la plus confortable de toutes les voitures du parc fermé grâce à sa suspension hydraulique et tant pis si il fallait la changer au bout de 2 ou 3 courses. Quelques courses c’est d’ailleurs à peu de choses près le nombre d’épreuves disputées par Jean-Marie avec pour principal fait de gloire (ce qui l’amuse), d’avoir terminé le terre de Provence 1981 à la 56ème place, seule épreuve où la mécanique ne l’aura pas trahi.