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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Girault Didier

Principaux résultats

1984
Ronde du Berry : 18ème
1985
Castine – terre de Quercy : 19ème, 14ème groupe, 12ème classe
Circuit de bois Guyon : 3ème groupe
Course de côte d’Orchaise : 1er groupe et classe
Course de côte de Pierrefitte les bois : 1er groupe et classe
Rallye du senonais : 14ème, 7ème groupe, 3ème classe
Ronde de Bauzy : 5ème
Ronde de Gamay : 3ème, 2ème groupe
Ronde de la fôret : 9ème, 6ème groupe, 3ème classe
Ronde du Gatinais : 5ème, 3ème groupe, 2ème classe
Ronde du thymerais : 4ème, 4ème groupe, 1er classe
Ronde solognote : 3ème, 2ème groupe
Ronde régionale du perche :
1986
Ronde du Gatinais : 8ème, 5ème groupe, 3ème classe
Course de côte de Bourré : 2ème groupe
Rallye régional de Saumur : 12ème, 3ème groupe, 1er classe
Ronde de Bauzy : 7ème, 2ème classe
Ronde de Saint Arnoult : Abandon
Ronde du Berry : 5ème
Ronde régionale du Val de Bresle : Abandon

Présentation

Bien que le rallye n’ait pas été nécessairement sa surface de prédilection, Didier Girault a rajouté quelques jolies lignes au palmarès de la Visa. Néanmoins quand il prend sa première licence en 1960, il est loin de se douter de la suite des évènements. Fautes de moyens il va disputer essentiellement des épreuves tout-terrains locales avec tout ce qui peut courir et notamment une ID ou une Méhari. 2 ans plus tard Didier va se tourner vers une autre discipline, les courses de côte, au volant d’une performante NSU 1200 TT.

Après une brève interruption pour des projets nuptiaux, Didier reviendra modestement en 1975 sur une VW Golf GTi disputer quelques slaloms et gymkhanas. La voiture est très proche de la série hormis un arceau de sécurité et 4 pneus slicks. Il se dirigera ensuite vers une formule sur circuit en critérium production toujours en Golf. L’avantage des circuits reste définitivement l’absence de reconnaissance et la connaissance par avance du tracé. Pour un amateur cela permet de se déplacer sur toute la France et aller courir sur tous les plus beaux circuits de l’hexagone.

Une passion du circuit que Didier partage avec son épouse, qui court elle aussi avec sa propre voiture, et tous les deux ils disputeront de nombreuses saisons entre critérium production, championnat de France groupe A et endurance en groupe N. Avec le soutien d’un concessionnaire de Vierzon, Didier et son épouse profiteront de ces week-ends sportifs jusqu’à ce que le manque d’ambiance dans les paddocks les amène à se tourner progressivement vers les rallyes. Pour autant, comme les rallyes nécessitent de reconnaître, ils devront se contenter de disputer des rallyes régionaux à proximité de leur domicile, ou des rallyes sur terre à parcours secret.

La première expérience aura lieu avec la VW GTi de circuit en 1983. Cette première tentative a un goût de revenez-y mais Didier souhaite se trouver une voiture un peu plus performante. Il achète alors la Visa chrono qui servait de mulet de course à Patrick Bornhauser. Une deux roues motrices seulement mais très affutée, une vraie groupe B toute allégée et développant environ 150 cv. Pas forcément la voiture la plus belle du plateau, mais la Visa est facile à piloter, clouée au sol et Didier prendra beaucoup de plaisir à son volant. ; Son premier rallye sera la ronde du Berry 1984 qu’il termine à une honorable 18ème place.

Afin de gagner des points au trophée régional Visa, Didier va disputer toutes sortes d’épreuves en 1985, des rallyes sur terre aux courses de côtes, et des rallyes régionaux aux épreuves sur circuits prévues dans le cadre du trophée. Ses résultats prouvent rapidement qu’il a bien pris la mesure de la voiture avec de nombreuses victoires de groupe (notamment en course de côte) et des classements réguliers dans les 10 premiers au scratch. En rallye les bonnes places au groupe sont plus difficiles à atteindre face à la concurrence des redoutables R5 Turbo.

En1986, Didier repart pour une nouvelle saison avec la Visa et continue d’obtenir des résultats dans la lignée de ceux de 1985. Malheureusement à la fin de cette saison le moteur rend l’âme et Didier préfère arrêter les frais et revendre la Visa. N’ayant plus de voiture pour courir, il rachète une 205 GTi 1.6 groupe N et en assure l’évolution en groupe A. L’aventure en 1987 se poursuivra donc sous le signe de lion avec des résultats toujours constants malgré le changement de monture et Didier se dit qu’il tenterait bien l’aventure au-delà des frontières.

En 1988 il tente l’aventure du rallye de Suède. Les aides de l’organisateur sont telles que pour un équipage amateur le budget pour courir à l’étranger reste raisonnable. Malheureusement l’aventure sera de courte durée car, après trois épreuves spéciales Didier devra renoncer. Les pistes défoncées par les voitures du groupe B ne sont pas adaptées à la petite 205 dont les silent-blocs vont rapidement fatiguer et entrainer une rupture du radiateur. La 205 reprendra du service à deux reprises en 1989 dans des rallyes régionaux avant d’être revendue, Didier décidant que le budget consacré au sport automobile était épuisé.