La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
Les 2 premiers de chaque classe de cylindrée en Division 1 et 2 se retrouvent pour disputer une super finale toutes catégories confondues
1984 (Visa trophée – Division 2 <1.6 L)
Rallycross du Creusot : 7ème
Rallycross de Pau-Idron : 9ème
1984 (Visa 4x4 CA Sport 1124 cm3 à compresseur– Division 2 <1.6 L)
Rallycroos de Lunéville : 2ème – 3ème super finale
Rallycross de Marville : 2ème – 3ème super finale
Rallycross de Limoges – St Junien : 1er (manche de championnat d’Europe, pas de super finale)
Rallycross d’Essay : 2ème – 2ème super finale
Rallycross de Metz – Juville : 2ème – 3ème super finale
Rallycross du Périgord : 1er – 2ème super finale
Rallycross de Mayenne : 2ème – 4ème super finale
1985 (Visa 4x4 CA Sport 1550 cm3– Division 2 <1.6 L)
Rallycross du Creusot : 1er – 4ème super finale
Rallycross de Lédenon : 1er – 4ème super finale
Rallycroos de Lunéville : 1er – 4ème super finale
Rallycross de Marville : 2ème (manche de championnat d’Europe, pas de super finale)
Rallycross de Metz – Juville : 6ème
Rallycross de Lohéac : 3ème
Rallycross de Mayenne : 1er – 4ème super finale
Rallycross de Limoges – St Junien : 1er – 3ème super finale
Rallycross de Pau-Idron : disqualification
Lorsqu’en 2024 la nouvelle tombe de l’arrêt de trophée Andros, c’est la stupéfaction. Ce trophée créé en 1990 par Max Mamers et Frédéric Gervoson semblait faire partie des institutions immortelles du sport automobile presqu’au même titre que les 24 heures du Mans. Malheureusement les conditions météorologiques liées aux changements climatiques rendaient son organisation de plus en plus difficile et à près de 80 ans il était aussi légitime de vouloir se retirer des affaires. Si on connait bien le Max Mamers organisateur, il ne faudrait pas pour autant oublier le Max Mamers pilote, au palmarès riche de 125 victoires et 3 titres de champion de France.
Ces débuts au volant sont le fruit d’un concours de circonstances puisqu’il devait être simple coéquipier sur une R8 Gordini mais, suite à un retrait de permis du pilote il se retrouve au volant et termine 2ème du général. Une fois ses études d’ostéopathe terminées, il remporte un premier titre de champion des rallyes régionaux sur une Alpine A110. En 1968, après une saison variée entre rallyes et course de côte, il dispute le volant Shell sur les conseils de Johnny Rives et termine troisième derrière deux pointures que sont Jean Luc Salomon et Jacques Lafitte. De 1969 à 1972 il dispute le championnat de France de formule Renault en monoplace qui marque le début de sa collaboration avec les huiles Motul qui resteront un partenaire fidèle pendant 45 ans. Il remporte quelques épreuves et obtient son meilleur résultat en 1972 en terminant 5ème du championnat.
En 1973 il se lance dans la coupe Simca Shell sport 2 litres et remporte le titre de champion de France qui lui vaut de disputer quelques épreuves d’endurance dont les fameuses 24 heures du Mans au volant d’une voiture d’usine en 1974. En 1975, Max achète une Formule 2 et oriente sa carrière vers les courses de côte. Jusqu’en 1980 il se taille un imposant palmarès tant en championnat de France que d’Europe, mais doit se contenter d’un titre de vice-champion de France en 1977. Chaque année il participe aux 24 heures du Mans au sein de l’écurie WM pour laquelle il remporte la catégorie GTP en 1979 et avec laquelle il ; détient toujours le record de vitesse sous la pluie dans la ligne droite des Hunaudières à 339 km/h. Il s’essaye fin 1979 dans une discipline qui a le vent en poupe, le rallycross au volant d’une Porsche 911, ce qui ne sera pas sans conséquence sur la suite de sa carrière.
En 1981, Max se lance en rallycross au volant d’une Alpine A310 préparée chez Politecnic avec laquelle il se fait remarquer par deux victoires et se voit proposer par Talbot le volant d’une Matra Murena usine préparée elle aussi par Politecnic. Le choix de reconversion est audacieux mais le pari est payant et en 1982 et 1983, Max décroche le titre de champion de France. Malheureusement le programme Talbot/Matra prendra fin en 1983 et Max va devoir trouver une nouvelle formule pour courir. Faute d’avoir pu réunir un budget suffisant, Max débute sur une modeste Visa Trophée deux roues motrices. Avec le soutien de deux sponsors (Motul et CSI) il dispose dès la troisième épreuve d’une Visa quatre roues motrices propulsée par un étonnant 1124 cm3 à compresseur développant 155 cv. Malgré deux victoires il ne réussira pas à revenir sur Roger Chevreton et sa Visa 1000 pistes officielle.
En 1985, Max décide de repartir avec une Visa avec un soutien de Citroën. Pas forcément un choix du cœur mais chez CA sport on a entendu que BMW pourrait venir en rallycross avec un modèle 4x4 en 1986. Il faut donc patienter une année mais pas à n’importe quel prix. CA sport va développer une Visa avec une silhouette modifiée intégrant de nombreux éléments en kevlar-carbone . Un moteur Mathiot de 165cv remplace le petit 1124 compressé. Le cocktail flirtant avec la limite de poids réglementaire, va rapidement montrer son efficacité et Max va remporter cinq courses dans sa classe. En fin de saison il échoiue pour le titre derrière l’Audi quattro de jacques Aïta et ses 400 chevaux. Il termine juste devant (au nombre de victoires) la Visa officielle de Roger Chevreton suivie un peu plus loin par Jean Louis Aslanian également sur Visa.
Mais l’année 1985 sera aussi et surtout marquée par une rencontre qui aura un impact sur le reste de sa carrière, celle de Frédéric Gervoson. Outre une amitié de 40 ans, naîtra une collaboration avec la société Andros que l’on retrouvera sur les voitures de Max avec la décoration pierrot Gourmand ou Andros sur les voitures de rallycross et de superproduction. La société Andros sera également un partenaire essentiel lors de la création du trophée Andros et le restera jusqu’à la fin.
En 1986, Max réussit à convaincre BMW France de faire développer par CA Sport une nouvelle voiture sur une base de BMW 325 iX. Le choix semble judicieux car la voiture s’impose dès sa première sortie mais l’embellie sera de courte durée. En dépit d’une fin de saison en trombe ou Max remporte les trois dernières épreuves, il doit s’incliner face à la BMW d’Alain Coppier, auteur d’une saison plus régulière. La saison 1987 ressemble assez à celle de 1986 en dépit d’une nouvelle voiture. Après un très bon début de saison, les épreuves de fin de saison lui sont fatales pour le titre et il doit laisser passer Alain Coppier auteur d’une bonne fin de saison et Gérard Roussel qui remporte le titre avec sa R5 turbo, une des premières groupe B à arriver en rallycross. Max quittera le rallycross fin 1987 après une ultime victoire à Longwy.
A partir de 1988 et jusqu’en 1990, Max va alterner les épreuves sur glace (2 podiums aux 24 heures su glace de Chamonix), l’endurance Tout-terrain (2 victoires aux 24 heures de Paris)et le rallye Paris-Dakar (deux participations en 1988 et 1989). Mais comme cela ne suffit pas, il revient vers les courses sur circuit en participant à la Porsche turbo cup (1988 et 1989) et au championnat de France de Super Tourisme sur Mercedes de 1989 à 1991. Lors de sa dernière course en 1991, il remporte le grand prix d’Albi avec Jean-Louis Bousquet avant de tirer sa révérence.