Hacquin Georges

Présentation

Dans l'écurie Paris-île de France qui engageait les DS plus ou moins officielles, Lucien Bianchi a très vite fait sa place. Il a entraîné avec lui d'autres rallymen belges tels que Georges Harris, Jean Demortier, et celui que je vous présente ici, Georges Hacquin.

Quand il arrive chez Citroën Georges Hacquin a déjà un palmarès établi puisqu'il a déjà remporté le titre de champion de Belgique des courses de côtes dans sa catégorie et le titre de champion de Belgique des rallyes internationaux sur des voitures aussi variées que des Simca Montlhéry, Volvo ou Saab 750 type 93.

En 1962, Lucien Bianchi lui propose de courir avec lui en coéquipier. Pour Georges cela signifie renoncer à conduire, mais d'un autre côté la notoriété du pilote et de l'écurie Paris-île de France auront finalement raison de ses réticences.

La première épreuve sera le rallye de Monte Carlo où l'équipage rejoint la principauté en 5ème position avant l'épreuve sur circuit finale. A la lutte avec la sunbeam Rapier de Graham Hill, Lucien Bianchi finira par commettre une faute dans le virage du bureau de tabac. L'équipage sera finalement classé 23ème.

Suite à la blessure au poignet de Lucien Bianchi, Georges récupère le volant de la DS au rallye de l'Acropole. Cette fois ci c'est lui qui commettra une erreur et, s'il réussit à terminer le rallye avec un bras avant reculé, il devra se contenter d'une 24ème place.

A la coupe des Alpes, toujours au volant, Georges va connaître le plaisir d'une épreuve sans histoire, ou avec un nouveau coéquipier il termine 12ème du général et sur le podium de la catégorie Tourismes normales.

Pour le Liège-Sofia-Liège, Georges commet l'erreur de partir avec un coéquipier qu'il ne connaît pas. La symbiose ne se fait pas et la fatigue va s'accumuler. Même s'ils pointent à la seconde place du général, une violente sortie de route va mettre fin à l'aventure. Sitôt sorti de la voiture, le coéquipier de Georges va ramasser son sac et partir en stop.

A L'Acropole 1963, c'est une équipage de Georges belges qui dispute l'épreuve. Georges Hacquin est en effet associé à Georges Harris pour cette épreuve qui se termine traditionnellement par une course de côte que seul le pilote parcourt. Alors qu'ils pointent dans les cinq premiers, Georges Hacquin cède le volant à Georges Harris qui terminera sa course dans un muret entraînant l'abandon de l'équipgae.

Georges Hacquin aura une dernière opportunité de conduire l’une des DS mises à disposition de l’écurie PIF en 1964, au rallye de Monte Carlo en compagnie de Jean Demortier. De l’avis de Georges, l’équipage entièrement belge manquera d’expérience pour se mêler à la lutte en tête dans ce rallye très enneigé. L’ultime prestation de Georges Hacquin se soldera pas une modeste 34ième place à l’arrivée.