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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Costerate Thierry

Principaux résultats

1986 :
Rallye des cévennes : 13ème groupe Tourisme
Rallye du cigalois : 7ème, 3ème groupe Tourisme, 1er classe 3
Rallye de l'Esculape : 2ème, 1er groupe Tourisme, 1er classe 3
Rallye du Languedoc : 5ème Tourisme
Rallye du Gard : 6ème Tourisme, 2ème classe 3
Rallye des Garrigues national : 3ème, 2ème groupe Tourisme, 1er classe 3
Rallye de Lozère : 7ème groupe Tourisme
Rallye d'Uzès : 3ème groupe A, 1er classe 3
Rallye de Vaison la romaine : 3ème groupe Tourisme
1987 :
Rallye Cévenol: 7ème, 1er groupe Tourisme, 1er classe 3
Rallye du cigalois : 8ème, 4ème groupe Tourisme, 2ème classe 3
Rallye de l'Esculape : 11ème, 3ème groupe Tourisme,
Course de côte Mialet-Aubignac : 7ème, 1er groupe Tourisme
Rallye du Printemps : 14ème, 5ème groupe Tourisme, 2ème classe 3
Rallye des Garrigues national : 12ème, 1er groupe Tourisme, 1er classe 3
Rallye de Lozère : 6ème groupe Tourisme
1988 :
Rallye de suède : 59ème, 4ème classe N1 sur AX sport

Présentation

Après des débuts sur rallye 2 puis rallye 3, Thierry se tournera en 1986 vers un modèle de chez Citroën mais pas des plus courants. Garagiste sous le panonceau Citroën, à un moment où la Visa est le fer de lance de la marque sous ses différentes formes (trophée, chrono, 1000 pistes) , Thierry se tourne vers un modèle moins typé, la Visa Gti.

Il commence par faire le forcing du service compétition et de son chef Guy Verrier, pour obtenir l'homologation par Citroën des pièces déjà homologuées pour la cousine Peugeot 205 en groupe A, notamment les freins et la boite de vitesse. Il s'attelle ensuite à la préparation du moteur à l'aide d'un arbre à cames de chez Condrillier.

Pour un agent Citroën, la Visa Gti a le mérite de se démarquer de la meute des 205 dans les parcs fermés. Elle bénéficie en plus d'un particularité que n'a pas son cousine, un train arrière réglable qui fait l'unanimité chez ceux qui ont eu le culot de la préférer à la 205.

Préparée maison la Visa Gti va se révéler d'une fiabilité à toute épreuve, Elle ne devra ses abandons qu'à des égarements routiers de son pilote un peu trop optimiste parfois. A la base, le choix de courir sur asphalte n'est pas le plus naturel, mais quand on observe les résultats de Thierry, on se dit que quelques lionnes sont rentrées chez elles la queue entre les jambes.

En 1988, après deux années passées sur les routes du sud, Thierry tente le coup du challenge AX sur une AX groupe N. Il trouve quelques sponsors pour s'engager au Monte Carlo et se lance dans le montage de la voiture. Malheureusement, suite à un problème administratif, le départ lui sera refusé.

Il décide alors de participer au rallye de Suède avec le soutien de Fun radio qui détache sur place un journaliste. Au bout de 7h12 de route et 490 kilomètres de spéciales, il figure parmi les 67 équipages à l'arrivée, dans un rallye où 90 équipages ont abandonné. La caisse de l'AX, non renforcée, est au bout du rouleau et c'est en pièces détachées que la voiture terminera sa carrière et celle de Thierry sur Citroën.

Aujourd'hui encore, après avoir couru sur Rallye 3 et sur R5 turbo, on peut rencontrer Thierry au départ des rallyes du sud sur une très performante BMW M3, mais ça c'est une autre histoire