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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Laville Philippe

Principaux résultats

Résultats visa 1992-93 :

15 rallyes
13 victoires de classe
1 deuxième place de classe
Et 1 abandon sur sortie de route sans gravité

Rallyes:
Rallye de la suisse normande
Rallye du muguet
Rallye de la baie
Rallye Saint Hilaire du Harcouet
Rallye de Mont Chevrelle
Ronde de Falaise
Rallye de Mezidon Canon
Ronde de Saint Valery en Caux
Rallye Tessy sur Vire
Rallye Torigny sur Vire

Présentation

17 années de sport automobile cumulées entre 1980 et 1997 et plusieurs années de double vie automobile c’est le résumé rapide de la carrière de Philippe. Double vie car il se partage entre course de côte et rallye sur deux montures différentes, mais néanmoins une fidélité jamais entachée du moindre accroc avec son unique copilote Bruno Trassard qui est aussi son beau frère.

Ce mécano de chez Citroën Falaise, profite de ses temps libres pour aider quelques amis à lui déjà investis dans le sport automobile. A son tour Il se lance dans le grand bain en 1980 au volant d’une R8 Gordini 1300 cm3 et consacre ses premières années de compétition automobile aux courses de côtes.

En 1984, il investit dans une monoplace GRAC MT6 et les résultats obtenus lui permettent de décrocher une bourse du meilleur espoir de l’ASA basse normandie. Cette bourse consiste en un challenge en école de pilotage sur le circuit Bugatti, à l’issue duquel Philippe se classera 4ème sur environ 200 candidats.

En 1985, tout en continuant à courir sur la GRAC en course de côte, il achète une Matra Djet 5 Bonnet pour courir en rallyes, toujours avec le bloc Gordini 1300. Avec cette voiture il cumule les deuxième place de classe, souvent devancé par des voitures plus maniables comme les proto 4CV ou Dauphine.

En 1987, la Matra sera remplacée par une Simca Rallye 2 et la GRAC par une monoplace AGS (Ex Ragnotti), puis en 1991 c’est une R5 turbo qui à son tour supplantera la Simca. Originalement dotée d’un 2 litres turbocompressé, Philippe préfèrera lui greffer 1600 cm3 Renault atmosphérique mais la greffe ne prendra jamais vraiment et il devra faire face à des problèmes de mise au point toute la saison.

En 1992, alors qu’il cherche par quoi remplacer la R5 turbo, un représentant Citroën lui propose d’essayer une Visa trophée ayant appartenu à Gilles Voyemant et déjà auréolée d’un brillant palmarès. Philippe est séduit par la petite voiture, prête à courir, équipée d’un modeste 1219 cm3 qui développe 128 cv et monte allègrement jusqu’à 9000 tr/mn, et d’un autobloquant qui lui confère de belles performances. Hormis un reproche sur la boite de vitesse un peu longue qui sera ensuite remplacée par une boite 800 tours, entre Philippe et la Visa c’est un coup de cœur.

L’entente sur la route est à la hauteur aussi. En 15 courses, Philippe s’adjuge 13 victoires de la classe 1300cm3 et une seconde place derrière une voiture non conforme car en réalité équipée d’un 1600 cm3. Et puis vint la ronde de Montchevrel, où pour la première fois les pneus slicks sont autorisés sur un rallye régional. Dans un virage un peu rapide, en début de spéciale alors que les slicks n’ont pas eu le temps de monter en température, l’arrière de la visa décroche, et c’est la sortie de route assortie de tonneaux.

Ce sera le dernier rallye de Philippe qui après avoir comme il dit, mis la cabane sur le chien, va revendre les morceaux récupérables de la Visa et retourner à ses premières amours, les courses de côte. Il continuera à courir jusqu’en 1997 et terminera sa carrière au volant d’une Martini MK 31.