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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Conrad Michel

Principaux résultats

1994 :
Rallye de Martigues : résultat non connu
Rallye de Vaison la romaine : 6ème classe
1996 :
Ronde de la Durance : 65ème et 6ème classe
1997 :
Ronde de la Durance : résultat non connu
Rallye des vendanges : résultat non connu
Rallye Mistral : Abandon sur sortie de route
2002 :
Ronde de la Durance : Abandon
Rallye des vendanges : 114ème

Présentation

Après un passage par la Marine Nationale, Michel démarre en rallye en 1985 lorsque l’opportunité d’acquérir une Autobianchi A112 Abarth de série (groupe N) se présente. Il s’en porte acquéreur avec un de ses amis et pendant un an et demi ils vont se partager le volant en courses de côtes et rallye de la région Auvergne (pour cause de sponsor local).

Dans la petite classe essentiellement ouverte aux Autobianchi et aux Fiat 127 il n’y a pas toujours beaucoup de concurrence mais les compères enfilent les victoires de classe comme des perles. Malheureusement un jour la petite Autobianchi disparaît et lorsque la marée chaussée remet la main dessus, il ne reste que la caisse, l’arceau soudé et le roues protégées par un écrou antivol.

S’ensuit quelques années où Michel reste très investi dans l’écurie Aurélienne, mais participe peu, sauf quand l’opportunité de disposer d’une bonne voiture lui est offerte. Début 1993 Michel se remet en quête d’une auto permettant de courir avec un budget raisonnable. L’écurie Aurélienne organise cette année là le premier marché de la pièce de voitures de rallyes à Lambesc. L’occasion se présente d’acheter une Visa chrono dont le moteur est HS. Le président de l’écurie qui n’est autre que Jacky Cesbron confortera Michel dans son choix et la vente se réalise.

Le moteur, qui est alors un 1219 cm3) est remis en ordre pour le rallye de Vaison la Romaine 1994 mais ne résistera pas plus de deux ou trois rallye, et achèvera sa carrière au rallye de Martigues. Il sera alors remplacé naturellement par un 1360cm3. La voiture va ensuite évoluer vers la cylindrée 1440 cm3 jusque fin 1995 où l’état de la caisse ne lui permet plus de résister et l’ensemble des équipements sera transféré dans une caisse de Visa GTi. Dès lors plus rien ne s’oppose à une ultime évolution en greffant un bloc 1600 cm3 de la Visa GTi où l’injection, trop capricieuse à régler, sera remplacée par deux carburateurs.

Pour la ronde de la durance 1997, voulant bien faire, le copilote remplace l’ensemble du faisceau d’alimentation sans se méfier que ces nouvelles durites sont supposées être montées avec des joints car elles ne s’écrasent pas avec un simple serflex comme les autres. Du coup, la voiture fuit de partout et l’équipage ne s’en rend pas compte tout de suite. Le temps de se rendre par la route au départ de la spéciale de Sainte Anne, et de faire les 500 premiers mètres, et c’est la panne sèche. Les 40 litres du réservoir se sont éparpilles dans la nature et il faudra la générosité d’un spectateur pour que l’équipage puisse repartir et remettre la voiture en ordre.

La saison 1997 sera la dernière de cette caisse, qui terminera sa carrière dans un talus du rallye Mistral. Des circonstances particulières lors des reconnaissances seront à l’origine d’une erreur de note. Faute de budget, Michel mettra cinq ans à remonter une nouvelle caisse de GTi et on retrouvera la petite auto en 2002 sur deux épreuves, la ronde de la Durance et le rallye des vendanges. Le changement de réglementation avec l’arrivée du groupe F2000 brisera net le retour aux rallyes de Michel.

Aujourd’hui la Visa vit une retraite un peu active, sortant sur des démos historiques ou en circuit, mais Michel n'exclut pas de la ressortir en VHC ou F2000 si le temps et les moyens le lui permettent.