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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Courmontagne Jacques

Principaux résultats

2002
Terre de Langres : Abandon
Terre de Provence : 14ème, 1er groupe, 1er classe
Terre de l’Auxerrois : 80ème, 10ème groupe, 4ème classe
Terre du Diois : 50ème, 1er groupe, 1er classe
2003
Terre des Cardabelles : 25ème, 2ème classe
Terre du Diois : 41ème, 2ème groupe, 1er classe
Terre de Provence : Abandon
2004
Terre de Vaucluse : Abandon
Terre des Cévennes : Abandon
Terre de Provence : 35ème, 3ème groupe, 1er classe
Terre de l’Auxerrois : Abandon

Présentation

50 années de licence automobile, le rallye a toujours occupé une place importante dans la vie de Jacques. Son père, bénévole à l’écurie de Châtellerault l’emmenait au grand prix des remparts d’Angoulême dès son plus jeune âge. Les premiers souvenirs remontent à 1946 et l’odeur de Ricin qui flottait dans l’air.

Tout juste muni du précieux sésame rose l’autorisant à conduire, Jacques se lance dans le sport automobile au travers de ce qui s’appelait alors des –rallyes touristique de deuxième catégorie-. Son bolide ? Une Peugeot 203 avec deux bandes blanches. Elle sera suivie d’une 403, d’une Peugeot 204 coupé, d’une Honda S800, d’une peugeot 504 au Maroc, d’une Alfa Roméo GTV puis d’une Alfasud 1500ti, d’une 205 GTi et d’une Audi 90 quattro usine groupe A. Il dispute de grandes épreuves telles le rallye du Maroc, le tour de Corse, le rallye de Monte Carlo, le tour de France automobile, le rallye du Portugal, le rallye d’Angleterre (RAC), les 24 heures d’Ypres ou le Bianchi Rally.

Tout en courant, Jacques s’implique à la fois dans sa vie professionnelle et dans le comité directeur de la FFSA. Commissaire sportif, il préside encore régulièrement le collège des commissaires dans les épreuves qui lui sont chères. Il sera Président de la commission des Rallyes sur Terre et même challenger à la succession de Jean Marie Balestre à la tête de la FFSA.

En marge de ses activités, il a un rêve. Conduire une Visa 1000 pistes sur terre avant que celle-ci ne soit déclarée caduque et ne puisse plus courir. Ce rêve il va le réaliser pendant trois saisons en louant une Visa auprès de Jacques Soulié. Une période de grand plaisir au volant d’une vraie voiture de course taillée pour la terre. Malheureusement, et malgré de bons résultats, la vieillesse de l’auto se fait sentir peu à peu et les abandons se multiplient.

En 2004, après une année où les abandons se sont succédé, il décide de délaisser la grand-mère Visa 1000 pistes pour passer à la petite fille la Saxo T4. Pendant 7 saisons il continuera à disputer les épreuves du championnat de France des rallyes sur terre avant de raccrocher les gants au bout de 50 ans de pratique ininterrompue, un bel exemple de longévité et d’investissement.