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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Vandeville Bernard piloteHistorique

Principaux résultats

2009
Boucles Chevrotines : 4ème et 1er classe
2010
B-short Saint Roch : 7ème et 1er classe
2014
Rallye des Ardennes : Abandon
2015
Rallye de Mettet : 14ème et 2ème classe
Boucles Chevrotines : 12ème et 3ème classe
Rallye de la haute Senne : 11ème et 2ème classe
2016
Rallye sprint du trèfle : Abandon
2017
Rallye de la haute Senne : 14ème et 1er classe
Rallye sprint d’Estinnes : 52ème et 2ème classe
2018
Rallye de la haute Senne : Abandon

Photos avec l'aimable autorisation de Jérôme Deskeuvre

Présentation

A trop regarder passer sur le bord des routes les visa de Vital Budo, Michel Maes, Bruno Thiry et autre Luc Princen, il était écrit que le jeune Bernard succomberait tôt ou tard à la tentation de l’asphalte. C’est cependant sur une Samba Rallye que Bernard va faire de brefs débuts. Un peu trop –nerveuse du derrière- la Samba ne résistera pas à une série de 6 ou 7 tonneaux dès sa deuxième sortie.

Au moment où il existe en Belgique un challenge réservé aux Visa Gti 105 cv, Bernard choisit une modeste Visa GT pour courir. Légèrement optimisée par une culasse Mathiot et deux double corps, la puissance de la voiture avoisine les 100cv. Bien que ne figurant pas officiellement au challenge, grâce à l’attention de Mr Lion de Citroën Belgique, Bernard va bénéficier des avantages réservés aux membres du challenge et aura ainsi l’opportunité d’aller courir la Vuelta Portugal.

Entre 1985 et 1991, Bernard va pouvoir courir au milieu des autres visa jusqu’à ce que les petites Gti soient progressivement supplantées par les petites sœurs AX Sport. Un mariage, une maison et l’éducation de 5 enfants l’obligeront ensuite à mettre en sommeil sa vocation de rallyman.

En 2006, l’envie lui prend de voir si le virus des rallyes est toujours vaillant. Il ressort donc la vénérable Visa Gt du garage et s’engage dans le championnat des rallyes historiques en catégorie PH15. Si le moteur le trahira avant la fin, Bernard retrouve l’envie de courir et pour preuve, dès l’épreuve suivante il remporte sa classe. Il se porte donc acquéreur de la visa d’Eric Brusson dont il récupère toute la mécanique pour la transférer sur une caisse de visa trophée déjà en sa possession.

Depuis 2006, à raison de 4 à cinq épreuves par an (Haute Senne, Chevrotines, Mettet, trèfle,…) Bernard balance sa visa bleue et verte sur les spéciales des épreuves historiques. Il se classe régulièrement sur le podium de la classe mais la disparition de la classe 1300 cm3 l’oblige désormais à affronter des véhicules de 1600cm3 avec son modeste 1280cm3. Vice-champion de sa catégorie en 2015, Bernard court désormais avec son fils en copilote et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin même s’il commence à avoir des difficultés à trouver des pièces de rechange.