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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Marteil JEAN LUC (2)

Principaux résultats

Principaux copilotes;
Roseline Prioux
Bernard Marchais
Philippe Bellanger

Présentation

Jean Luc débute au milieu des années 70 au volant d’une Alpine 1300 G dans des épreuves régionales slaoms, rallyes et course de côte. En 1977 il se lance dans une discipline qui monte, le rallycross, toujours au volant de berlinettes Alpine A110, d’abord une 1300 G, puis une 1600 S et enfin une 1600 Politecnic. Il y réussit une carrière plus qu’honorable puisqu’il sera classé 8ème du championnat de France en 1979. En 1981 il délaisse le rallycross pour tenter l’aventure de la coupe 104ZS qui marquera son retour aux rallyes

En 1982, Citroën crée le Trophée Visa International et Jean Luc se rend acquéreur d’une Visa trophée. Le règlement du trophée permet de marquer des points en courant dans des épreuves variées allant du championnat de Monde, d’Europe, de France mais aussi sur circuit dans des épreuves réservées ou non aux Visa, des courses de côte ou des rallyes régionaux.

Travaillant en équipe, Jean Luc dispose de périodes de congés lui permettant d’aller courir à l’étranger et il ne va pas s’en priver. On le voit en Suède, au Portugal, en Espagne où il accumule les points au trophée finissant l’année à la 5ième place derrière des garçons comme Alain Coppier, Christian Dorche, Olivier Tabatoni et Roger Raous.

En 1983, Citroën crée deux trophées Visa. Jean Luc choisit le trophée “international” qui combine des rallyes des championnats du Monde et d’Europe, des rallyes du championnat de France sur terre, des courses de côtes du championnat d’Europe et 5 épreuves sur circuit réservée aux Visa. Ayant pris goût aux rallyes étrangers, Jean Luc va courir en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie et même à Chypre. C’est résultats lui permettent de pointer en tête du trophée au troisième trimestre, mais Jean Luc devra cependant s’incliner en fin d’année.

Retour au trophée national en 1984 et Jean Luc met les bouchées doubles en participant à 19 épreuves. Il squatte les podiums dans de nombreux rallyes régionaux, remporte plusieurs classements nationaux sur terre ou sur asphalte et s’offre ses premières victoires sur terre.
Cerise sur le gâteau, il obtient enfin le titre qu’il convoitait tant en remportant le trophée Visa National.

Toujours aussi éclectique, Jean Luc continue en 1985 à courir en régional, mais on le voit aussi de plus en plus sur la terre des épreuves du championnat de France ou d’Europe. Il effectue son retour en rallycross sur une visa qui lui permettra de terminer 14ème du championnat de France. En fin de saison il rachète la Visa de rallycross championne en division 2 (moins de 1600cm3) avec Max Mamers. C’est cette même voiture qu’il va engager en 1986 dans le championnat de France sur terre.

Ils seront deux à courir sur des Visa groupe S qui sortent de l’ordinaire et ne ravissent pas les organisateurs du trophée. En guise de pied de nez, Jean Luc remporte la ronde de la première terre malgré un numéro de départ très défavorable attribué aux véhicules du groupe S. Il remporte également la ronde du Jura, au rallye des lucioles et à la ronde de Bords après un duel homérique avec une meute de R5 turbo et berlinettes Alpine qui ne cèderont que dans le dernier tour au cours duquel Jean Luc établit un nouveau record.

1987 marque la fin des groupe B dans les épreuves du championnat du Monde et d’Europe. Elles sont encore admises mais non classées au général car ne disputant que 85% du parcours. Au volant d’une 1000 piste groupe B Jean Luc assouvit sa soif de grands espaces en s’expatriant en Grèce, en Belgique et au Portugal. Dans l’hexagone il s’offre encore une série de victoire au scratch dans des épreuves régionales et figure régulièrement dans le peloton de tête des Visa 1000 pistes qui se livrent un duel sans merci dans le championnat de France sur terre.

S’il court encore un peu sur sa visa 1000 pistes, Jean luc découvre en 1988 une nouvelle discipline inaugurée par Citroën. Au volant d’une AX sport dotée d’un kit spécial circuit, Jean luc découvre les courses en peloton avec des hauts et des bas, terminant 10ème de la coupe AX.
Peu enthousiaste Jean Luc trouve son plaisir en ressortant la Visa pour quelques épreuves du championnat de France sur terre et pour les 24 heures de Paris tout terrain, qu’il termine sur le podium du groupe Sport en compagnie de Serge Raymond.

Exit la Visa en 1990, pour trois années consacrées à la nouvelle formule AX Sport. Retour également à l’asphalte des routes de rallye quelques peu délaissés ces dernières années.
Toujours amoureux de la terre, Jean Luc fera partie des rares pilotes à avoir osé l’AX sur la terre qui n’est pas à proprement parler le terrain de prédilection de l’AX dont la caisse manque un peu de hauteur.

Il lui faudra attendre 1992 pour enfin accrocher son nom au palmarès du trophée AX après avoir occupé les marches du podium face à une opposition composée de Patrick Magaud, Philippe Orsucci et Jean Paul Bouquet, excusez du peu.

En 1993, Nouveau trophée avec une nouvelle auto, la ZX trophée. Fini la petite bombe groupe A et retour à un gabarit plus proche de celui de la Visa, mais sur une voiture moins sophistiquée puisqu’engagée en groupe N. Pour leur première année en compétition, les ZX trophée vont souffrir de gros problèmes de fiabilité et les abandons vont se multiplier pour tous les concurrents. Jean Luc n’échappe pas à cette règle comme le montrent les résultats, mais termine néanmoins 6ème du trophée en ayant abandonné 4 fois sur les 9 épreuves disputées.

Malgré une apparente fiabilité retrouvée en 1994, la concurrence est rude pour Jean Luc qui rencontre des difficultés pour tirer son épingle du jeu au milieu de la meute des trophéistes. Il termine néanmoins de nouveau 6ième du trophée. Les deux années suivantes seront des années galères en terme de fiabilité et Jean Luc décidera d’arrêter les frais début 1996

Jean Luc sera absent des rallyes jusqu’à fin 1998, où il renoue avec ses premières amours au volant d’une Visa en championnat de France sur terre. Même si la Visa est un peu dépassée et manque de fiabilité, il remporte à son volant le groupe F au terre d’Auvergne 1999 qu’il termine à une vaillante 14ième place. Il court deux à trois épreuves par an en fonction des envies jusqu’en 2001 où il prend une retraite professionnelle et sportive bien méritée.

Retraite, enfin presque, puis que la Visa et Jean Luc vont ressortir de leur sommeil en 2012 grâce au développement des épreuves historiques. Elles leur permettent de terminer enfin un rallye qui s’était toujours réfusé à eux, le rallye du Maroc. De fil en aiguille le programme va s’étoffer et les victoires de classe venir se rajouter à un palmarès déjà bien fourni. Il remporte le classement général au terre d’Auvergne 2015, et récidive en 2018 au terre de Castine et ce n’est sûrement pas fini.