Retour à la liste des pilotes

Pilote sur DS/ID - GS


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Plan Jacques

Principaux résultats

Recherche en cours

Présentation

Retrouver Jacques Plan sur ce site tient à un double concours de circonstance. Jacques est né d’un père mécano qu’il qualifie avec bienveillance de –citroëniste fanatique- et dès tout petit il a été bercé par les tractions et autres DS familiales. Si l’on écoute les grands prix à la radio, la course automobile n’est pas une priorité.

Pour Jacques c’est une autre approche. Il est membre de l’écurie noire (écurie lyonnaise qui compta dans ses membres Lucette Pointet et Jean-Claude Ogier) et aide à l’organisation des épreuves telles que le rallye Lyon-Charbonnières, la course de côte de Limonest ou le rallye Tout-terrains du Haut Bugey. D’abord commissaire de route, puis commissaire sportif, il sera longtemps trésorier de l’écurie. Avant la GS, il participera une fois au slalom de St Bonnet au volant d’une DS complètement de série (voir photo).

En 1974, alors qu’il roule en GS X2, des amis lui lance sous forme de défi : vas-y lance toi à ton tour ? Une fois que Jacques a pris sa décision et convaincu son père, celui-ci se met à lui préparer sa future monture. Un kit MEP pour la carburation, un kit Condrillier pour le moteur, des soupapes renforcées, des culasses réalésées et un volant moteur allégé donneront une petite centaine de chevaux à la GS qui en manque tant. Un pont court de GS 1015cm3 viendra donner du couple à l’ensemble au détriment de la vitesse.

Au volant de sa GS, Jacques va courir pendant trois saisons de 1977 à 1979. Des rallyes dont le fameux rallye de Lozère, des courses de côte (dont celle de Saint Bonnet de Joux qu’il se souvient avoir couru à fond tout le temps), souvent pour aider l’écurie dont il fait partie car dans certains rallyes, les organisateurs faisaient des réductions sur les engagements en fonction du nombre de membre de l’écurie inscrits.

Bien vite Jacques va constater que la compétition automobile n’est pas nécessairement sa tasse de thé. En fait il préfère les voitures de course à la course de voitures (sic). Par ailleurs même en amateur, le budget reste conséquent. Enfin il se souvient que dans les spéciales trop longues il avait du mal à garder la concentration pour être toujours à fond et que souvent son co-équipier était obligé de le relancer.

Au bout de trois saison, et sans rien regretter des expériences vécues, Jacques va jeter l’éponge. Il restera au service du sport automobile au sein de l’écurie noire, comme tous ces bénévoles sans qui l’organisation des épreuves serait impossible.